Des vents contraires
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couverture
Depuis que sa femme a disparu sans jamais faire signe, Paul Andersen vit seul avec ses deux jeunes enfants. Mais une année s'est écoulée, une année où chaque jour était à réinventer, et Paul est épuisé. Il espère faire peau neuve par la grâce d'un retour aux sources et s'installe alors à Saint-Malo, la ville de son enfance.
Mon avis
A Paul,
Quelques heures à vous côtoyer, à tenir votre histoire au creux de ma main (à cause du format du livre?), à me sentir proche de vous, si proche que j’aurais presque fait la folie de partir en voiture vous chercher sur la plage que vous décrivez si bien …
Je vous aurais pris par la main, je vous aurais dit ce que vous savez déjà et que vous avez si bien retranscrit … A savoir que jamais, on ne s’habitue à l’absence de la personne aimée …
On apprivoise la souffrance, on continue à avancer, appuyé sur ses enfants, ses amis, parfois sa famille … la béance se referme, petit à petit, douloureusement, se rouvrant parfois, mais il reste toujours une trace, une cicatrice …
« La nuit nous protégeait et à ce moment précis j’avoue avoir pensé que les choses allaient redevenir possibles, ici j’allais pouvoir recoller les morceaux et reprendre pied, nous arracher les enfants et moi, à cette douleur poisseuse qui nous clouait au sol depuis des mois … »
Un jour, on se reprend à sourire, Paul, oui, je vous l’assure … On se demande ce qui arrive, les enfants explosent de rire eux aussi … On s’en veut, l’absent ( e ) n’est plus là et malgré tout, on retrouve un peu de couleurs … En a-t-on le droit ?
Vous lire, vous un homme, un de ces hommes dont on sait qu’ils parlent peu, s’expriment moins que les femmes,
« Alex et moi on était faits du même bois, toujours à fuir les gouffres intimes, les confessions sentimentales, toujours à lire entre les lignes, à nous livrer à demi-mot, entre deux silences, toujours à écarter les questions, à les enterrer, les ensevelir, comme si se parler était une chose dangereuse, comme si parler du cœur de nos vies pouvait nous blesser et nous rendre plus friables encore. »
m’a aidée à comprendre ceux, qui vous ressemblent et que je connais (bien ou mal, connaît-on vraiment quelqu'un?), parce qu’ils sont seuls pour élever leurs enfants …
Ceux qui, comme vous le dites avec tant de poésie, de charme, de luminosité, avec tant d’émotions contenues, tant de pudeur, tant de tendresse dans les mots, doivent être « présence » pour leurs enfants, être là, faire face aux questions, aux cauchemars, aux nuits troubles, troublées, aux regards, aux enseignants qui ne comprennent pas tout et qui sont maladroits, aux curieux, aux voisins, à tout ........... seul …
« Parfois leur sommeil m’était une déchirure, un long hiver se posait alors sur la nuit, une gangue épaisse de silence et de solitude. »
J’aurais voulu trouver des mots des phrases des métaphores des expressions qui parlent au cœur qui bouleversent comme vous, comme ça sans virgule mais avec un rythme qui donne vie à ce qu’on lit …
Mais je suis maladroite, Paul, sans doute parce que je suis tant émue, bouleversée, enchantée de vous avoir rencontré, de vous avoir lu qu’il me semble que vous êtes là, palpable, vivant …
Je sais que vous m’habiterez longtemps, je sais que je vous relirai et finalement, ce format est adapté à mon ressenti, je pourrais vous glisser dans une poche, tout près de mon cœur ….
Cassiopée
La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs…
Que les nuages et le gris se fassent oublier et que les couleurs égaient votre vie…
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