
Metalya entre les mondes
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l’avis des lecteurs
Metalya entre les mondes est un roman de Patrick Moran publié par les éditions Mnémos pour la rentrée littéraire. Patrick Moran avait précédemment publié 2 romans avec un personnage et univers commun : La Crécerelle et Les Six Cauchemars. Ces deux livres appartenaient au registre de la Dark fantasy. Avec Metalya entre les mondes, l’auteur mélange les genres avec de la science-fiction et du polar.
L’univers du roman est un peu particulier. Il semble lié à celui des précédents romans de l’auteur, mais à une époque qui ressemble à la notre. La Crécerelle est mentionnée à un moment dans le récit (comme quelqu’un faisant apparaitre des démons), ce qui me fait dire que l’univers est le même mais des années plus tard. Autre élément caractéristique de ce monde: il existe des éclats qui sont des petits objets à usage unique pouvant modifier la réalité pour obtenir l’effet que l’on souhaite. Ces éclats sont produits de manière technologique, grâce à de la science héritée de la magie. Les hommes ont appris à discipliner la magie et s’en servent dans le quotidien pour produire de l’énergie, ou comme aide temporaire dans une enquête comme c’est le cas pour notre héroïne.
Metalya habite la cité de Tal Emmerak où elle exerce la profession de pacificatrice. Les pacificateurs sont des sortes de détectives privés avec des prérogatives proches de la police. A Tal Emmerak, le libéralisme est roi, le service public n’existe pas, chacun peut vendre ses services au plus offrant. Pour résoudre un crime, il faut passer un contrat avec un pacificateur. La compétition est la norme pour toutes les strates de la société, accompagnée par la corruption. La cille est très moderne, bordée par la mer et les plages, mais la pauvreté y règne également. Les pacificateurs travaillent souvent dans de grosses agences mais certains préfèrent bosser en indépendant comme Metalya.
Metalya aime l’oisiveté et bronzer sur la plage. Malheureusement, il faut bien gagner de l’argent. Elle accepte habituellement des enquêtes faciles et sans prise de tête, mais elle va devoir accepter la nouvelle affaire qui s’offre à elle si elle veut gagner un peu d’argent. Même si c’est une affaire de meurtre et qu’elle n’a pas trop l’habitude de ce genre de cas. Alors, quand un courtier en assurances vient l’embaucher pour trouver comment sa femme est morte, elle prend l’enquête. Le roman suit ainsi les péripéties de Metalya afin de résoudre ce meurtre mystérieux qui l’amènera à côtoyer un nouveau monde.
Metalya entre les mondes est un roman original de par son univers, mais aussi pour son héroïne. C’est une femme opiniâtre qui fera tout pour arriver au bout de son enquête alors qu’elle n’a pas du tout l’habitude de ce genre de cas. Elle souffre de troubles obsessionnels compulsifs, et est assez anxieuse. Elle a eu une enfance difficile de par ses origines métisses. Pas spécialement forte ni supérieurement intelligente, elle ressemble à toute jeune femme de notre époque. Elle est indépendante, débrouillarde et attachante. Les personnages secondaires sont un peu moins développés mais tout à fait crédibles.
Le récit est très rythmé et on se prend facilement à cette histoire, même s’il faut avouer que les noms son parfois difficiles à retenir. La plume de Patrick Moran est fluide et très agréable à lire. Le roman est surtout une enquête mélangeant action et science-fiction, mais l’auteur aborde des thématiques modernes qui font écho à notre monde, en particulier le racisme et l’écologie.
Metalya entre les mondes est ainsi une belle surprise, une lecture détente portée par une héroïne loin des clichés et très attachante. L’enquête est bien ficelée, l’univers original. Il ne reste qu’à espérer que Patrick Moran nous fasse retrouver Metalya pour de nouvelles aventures.
Synopsis
Metalya est l’une des nombreuses pacificatrices de la cité de Tal Emmerak. Son boulot, c’est des enquêtes, si possibles pas trop compliquées et bien payées, ce qui, dans un cas comme dans l’autre, n’arrive pas souvent.
Lorsqu’un riche client la contacte pour lui demander d’enquêter sur la mort de sa femme, Metalya accepte à reculons, appâtée par l’argent. La pacificatrice découvre rapidement que cette femme était une scientifique de renom qui travaillait pour l’Institut Voqer-naag, dans un département spécialisé dans ces nouvelles sciences autrefois appelées « magie ». Bien vite, tout semble se liguer contre Metalya. Armée de quelques éclats – ces petits objets capables d’influer sur la réalité – et de son livre fétiche, elle va braver tous les obstacles que l’on va mettre sur son chemin et découvrir la vérité entre les mondes.
Patrick Moran nous invite à un voyage original dans sa mégalopole cool à l’ombre des palmiers, aux côtés d’une héroïne forte et attachante. Avec talent et une pointe d’humour, il nous dévoile les secrets bien plus marquants qu’il n’y paraît d’une ville imaginée comme le futur d’un monde de fantasy.
Critique
Deuxième tentative réussie !
Ma première rencontre avec l’imaginaire de Patrick Moran ne fut pas une totale réussite. J’ai en effet lu La Crécerelle il y a 4 ans environ, un roman de dark fantasy aussi sombre qu’original, mais auquel je n’avais pas totalement adhéré. C’est sans hésiter néanmoins que j’ai demandé Metalya entre les mondes en service de presse, et qu’est-ce que j’ai bien fait !
Même si on retrouve la patte de l’auteur, notamment le souci du détail dans les explications et les descriptions, ce one-shot est dans un genre très différent, et pourtant dans la continuité de La Crécerelle. Un coup de maître !
Je remercie les éditions Mnémos pour cet envoi, car j’ai passé un excellent moment de lecture !
Bienvenue à Tal Emmerak !
J’ai facilement trouvé mes repères dans ce monde imaginaire, tout simplement parce qu’il ressemble énormément au nôtre. Voitures, téléphones portables et armes à feu : Metalya utilise une technologie qui nous est familière.
Là où Tel Emmerak se distingue, c’est par sa situation géographique entre désert et océan, par ses conflits avec les villes voisines et, accessoirement, par son absence de services publics. C’est d’ailleurs parce que la police n’existe pas que Metalya est devenue pacificatrice. Son rôle ? Résoudre des enquêtes contre rémunération, très élevée de préférence.
Ajoutez à cela une touche de science-fiction avec l’idée de mondes parallèles, une autre de fantasy grâce aux éclats, ces artefacts capables d’altérer la réalité ou de conférer à leur détenteur un pouvoir momentané, et me voilà conquise !
Bref, cet univers, je l’ai tout simplement adoré ; Patrick Moran lui confère une ambiance unique, faite de tensions politiques et de mixité ethnique. Un régal !
Une enquête palpitante
Le policier, ce n’est pas mon genre de prédilection. Mais lorsque l’enquête est bien ficelée et qu’en plus, elle se déroule dans un autre monde, je ne boude jamais mon plaisir. Et c’est de main de maître que Patrick Moran construit celle de Metalya au fil des pages. L’action ne manque pas, toutefois ce que j’ai préféré ce sont les retournements de situation, assez nombreux, mais toujours impossibles à anticiper.
Le tempérament volcanique de l’héroïne pimente également les choses. Véritable tête brûlée, elle aime foncer dans le tas – mais avec élégance, s’il vous plaît – et ose toutes les méthodes – de préférence illégales – pour obtenir des réponses. Elle est ainsi capable de mettre sa flemmardise au placard pour s’investir pleinement dans son enquête !
Metalya est donc pour moi…
…une héroïne hyper attachante
La quatrième de couverture annonçait la couleur, et je ne peux que le confirmer. Entre des tocs dus à l’anxiété et un penchant assumé pour l’utilisation d’éclats, Metalya est loin des clichés. Sa langue bien pendue et son sens du sarcasme lui jouent parfois des tours, mais c’est ce qu’on aime chez elle !
En outre, elle n’est pas dénuée de profondeur ou de nuances. Empathique sans être trop gentille, débrouillarde sans passer pour MacGyver, elle sait se montrer retorse lorsque la situation l’exige. Néanmoins son sens moral lui interdit d’extorquer l’argent de ses clients sans une bonne raison. Un point pour elle !
Quant à ses origines mixtes, elles devraient parler aux lecteurs en quête de diversité mêlée de complexité. Pas toujours évident d’être le fruit de deux cultures que tout oppose sans véritablement appartenir à l’une ou à l’autre, n’est-ce pas ?
Je dis oui à une suite !
Ce n’est qu’une supposition de ma part, cependant le dénouement relativement ouvert laisse présager une suite. Et comme Patrick Moran n’a pas hésité à renouer avec l’univers de La Crécerelle, je me dis que Metalya entre les mondes a toutes ses chances. Si cela arrive, soyez assurés que je serai au rendez-vous !
Après La Crécerelle et Les Six Cauchemars, Patrick Moran signe avec Metalya entre les mondes, un nouveau roman chez Mnémos. Changement de registre pour ce livre qui délaisse le récit de fantasy pure au profit d'un texte qui louvoie entre les genres jouant autant avec les codes du polar qu'empruntant des éléments de science-fiction, agrémentés des notes de fantasy. Un titre clairement inclassable mais qui plaira à bien des lecteurs.
Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Mnémos, je remercie Estelle Hamelin pour l'envoi de ce service de presse.
Dans Metalya entre les mondes, direction la cité de Tal Emmerak où Metalya exerce la profession de pacificatrice, une sorte de détective privée, ayant les mêmes prérogatives que nos agents de police. Bien qu'elle aime les enquêtes faciles et sans prise de tête, un boulot lorsqu'il se présente ne se refuse pas, surtout quand on bosse en indépendant et que l'on doit lutter contre la concurrence déloyale des grosses agences. Alors quand un courtier en assurance fraîchement veuf vient l'embaucher pour retrouver le meurtrier de sa femme, Metalya sent bien qu'elle n'a pas d'autre choix que d'accepter même si enquêter sur un meurtre l'a fait tiquer. Le regrettera-t-elle ?
Dans Metalya entre les mondes, Patrick Moran a posé ses valises dans la métropole très moderne de Tal Emmerak où les gratte-ciels côtoient l'océan. A l'image de la cité-état, Tal Emmerak fonctionne sur un libéralisme économique fondé sur les lois du marché où chacun vend ses services au plus offrant puisque le service publique n'existe pas. Dans ce monde où la compétition fait rage, la corruption est donc légion et touche toutes les strates de la société surtout là où se concentre le pouvoir. Finalement, Tal Emmerak emprunte un peu au modèle de la start-up nation, vanté par certains de nos chefs d'Etat. Sa puissance, elle la tient surtout de l'énergie noogénique alimentée par ce que le folklore qualifiait de magie, mais que la science et la technologie ont transformé ici en force motrice. Ainsi, l'héroïne de Patrick Moran manipule des petits objets à usage unique, qualifiés d'éclats qui lui permettent, par exemple, de se rendre invisible ou de lire dans les pensées d'autrui. Finalement, ces munitions ont l'apanage des sorts mais sans l'énonciation de formules magiques.
Mais Metalya entre les mondes, c'est avant tout une enquête policière qui conduit Metalya à investiguer du côté de la communauté scientifique, de la sphère politique et du milieu de la pègre. Dès lors, on perçoit vite que cette affaire est épineuse et que la pacificatrice va devoir affronter de brûlants enjeux qui vont vite la dépasser.
Sous la plume de Patrick Moran, on suit une enquêtrice acharnée qui explore de nombreuses pistes, dont certaines nous mènent parfois nulle part, mais qui sont nécessaires pour nous absorber complètement dans cette investigation fort captivante.
Nonchalante et opiniâtre, Metalya est le genre de personnage avec lequel on sympathise de suite. Indépendante, elle tient à son statut et refuse de vendre son âme aux multinationales concurrentes dont les pratiques sont contestables. Dans ce récit, son professionnalisme et son éthique vont être en but à son envie de lézarder au soleil, conditionnée par son cadre de vie idyllique, bordé par la mer et les palmiers, rappelant, d'ailleurs, la Californie ou la Floride. Cela la rend d'autant plus attachante à nos yeux car qui pourrait se targuer de résister à l'attraction de la plage surtout à la vue des touristes qui s'y pressent.
Il y a une légèreté dans le ton employé qui allège considérablement l'ambiance du roman lui donnant un petit côté débonnaire et incitant le lecteur à ne pas lâcher le livre.
Sous le vernis d'un humour badin, Patrick Moran étrille l’hyper-capitalisme qui étouffe les peuples au nom du profit d'un petit nombre, évoque subtilement la question écologique et questionne le racisme persistant.
Metalya entre les mondes, c'est le parfait cocktail entre une plume incisive et une intrigue passionnante qui nous conte les tribulations d'une enquêtrice hors norme.
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