
La Crécerelle Tome 1 La Crécerelle, tome 1
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couv’ :
La Crécerelle a le goût du sang. Mais qui sait pourquoi elle tue ? Pour l’argent, pour le plaisir, ou bien pour servir les puissances de l’outre-monde ?
Femme du Sud dans les terres du Nord, experte des arts magiques dans une contrée qui les méprise, la Crécerelle parcourt les cités-États du désert, semant violence et mort sur son passage. Une question demeure… combien de temps encore pourra-t-elle supporter cette vie d’atrocités ?
C’est justement en cherchant à se libérer de l’entité maléfique qui contrôle sa vie, qu’elle va déclencher une série d’événements d’ampleur cataclysmique. Une spirale infernale dont, cette fois, elle ne pourra pas se sortir seule.
La Crécerelle est un premier roman détonnant, à l’héroïne exceptionnelle et à la mécanique implacable, qui renverse les clichés du genre en proposant un mélange inventif d’action, de mystère et d’horreur.
Patrick Moran est né à Londres en 1981 et a grandi entre la Grande-Bretagne, Hong Kong, la Californie et la France. Universitaire et spécialiste de littérature médiévale, ses recherches portent sur l’imaginaire arthurien, les univers de fiction et l’écriture cyclique.
Mon avis :
Je remercie Nathalie des Editions Mnémos pour m’avoir proposé ce livre dont le résumé m’a de suite beaucoup emballé :
On rencontre la Crécerelle assise au milieu d’un route déserte, rapidement rejointe par 4 voyageurs qui possèdent ce qu’elle attendait patiemment, en deux coups de cuillère à pot, elle tue tout le monde de façon horrible par la seule pensée et récupère le Coeur de Morroch. Cet artefact est, elle l’espère, une monnaie d’échange lui assurant la coopération du Publicain de Shaz-Narim. Pourquoi ?
- Ça aurait pu être trop facile :
Avec un tel pouvoir, aucun obstacle n’aurait pu se mettre en travers de la route de l’héroïne, aucun combat nécessaire ni même possible si la Crécerelle n’a besoin que de penser à nous tuer pour que nos organes se trouvent à l’air libre. Mais rapidement on se rend compte que ce « pouvoir » la rend esclave d’une créature de l’Outre-Monde et qu’elle cherche un moyen de s’en libérer dans les archives de la bibliothèque de Shaz-Narim. Le rituel trouvé se révèle catastrophique et la tentative de réparation n’a pas arrangé grand chose. C’est donc en compagnie de la seule survivante de la cité qu’elle part vers son prochain havre d’espoir, Zommar, à la recherche d’un savoir détenu par un peuple très ancien.
- Compliquons donc les choses…un peu trop peut-être ?
La Crécerelle tire donc son pouvoir de l’Outre-Monde mais elle peut également se servir dans plusieurs plans de réalité alternative. On parle de dehors, de dedans, de latéralité, j’avoue avoir eu du mal à m’accrocher avec les explications qui me laissaient plus sur le carreau que sur la voie de la compréhension, c’était un peu (beaucoup) frustrant. C’est ce genre de détail d’ailleurs qui me le fait qualifier de science-fantasy avec tous ces mondes alternatifs comportant différents évènements possibles selon les décisions prises par la Crécerelle, ai-je raison ? Mystère, mais c’est sûr que ce livre est particulier comme on nous l’annonce.
- Mais il y a aussi des trucs chouettes :
Les personnalités de la Crécerelle et de Mémoire sont plutôt fortes et à force d’être sans cesse ensemble, elles s’influencent beaucoup tels deux vases communicants c’est d’ailleurs une comparaison que fait Mémoire en fin de livre et je suis tout à fait d’accord avec elle. Mémoire qui était une bibliothécaire effacée se retrouve donc à faire des choix stratégiques là où la Crécerelle commence à se poser des questions sur ses méthodes et à atermoyer sur les décisions qui s’imposent. Pendant longtemps la Crécerelle me paraitra antipathique jusqu’à un stade assez avancé où on apprendra sa réelle identité et comment elle est arrivée à servir la créature de l’Outre-Monde, elle parait plus accessible de ce fait et on la comprend mieux.
En bref, une lecture qui pour ma part a été assez partagée comme vous avez pu le voir, les moments un peu trop « métaphysiques » se sont trop souvent succédés et je préférais de loin les tranches de vie des deux jeunes femmes et leur façon de se battre pour leur survie et trouver une solution pour la Crécerelle.
Ce livre fait partie des Pépites de l’imaginaire 2018 lancé par les Indés de l’imaginaire. J’ai donc lu celui-ci, Opération Sabines est dans ma PAL et j’ai vu Grish-Mère sur Emaginaire, je pense me l’offrir bientôt.
Le mois de février est, pour les Indés de l'Imaginaire, signe de découvertes de nouveaux auteurs. Sous le label "les pépites de l'Imaginaire", les trois éditeurs du collectif s'associent pour mettre à l'honneur les talents de demain. Ainsi les éditions Mnemos nous font découvrir en avant première la plume implacable de Patrick Moran. Jeune auteur, il débarque dans l'univers des littératures de l'Imaginaire avec un récit unique : La Crécerelle.
Pour son premier roman, Patrick Moran colle aux basques de son héroïne, connue sous le nom de Crécerelle. Native des terres du Sud, sa réputation de magicienne tueuse n'est pas passée inaperçue dans le Nord. Passant de cités en cités, elle laisse un sillage sanglant derrière elle. Ayant conclu, il y a très longtemps, un pacte avec une entité de l'outre-monde, Crécerelle n'a pas d'autres choix que de tuer pour elle sous peine d'en pâtir affreusement. Bien que le fait d'assassiner ne lui pose pas outre-mesure de problème, elle souhaite tout de même retrouver sa liberté d'agir comme bon lui semble. Et d'ailleurs, elle a un plan pour s'en libérer. Seulement ses agissements égoïstes pourraient bien mettre en danger l'équilibre du monde. Mais en aura-t-elle quelque-chose à faire ?
A peine entamé, on pressent tout de suite que ce roman s'est affranchi des codes habituels de la fantasy pour apporter du renouveau au genre.
Patrick Moran est un auteur qui va faire sensation avec son personnage de la Crécerelle. En dressant le portrait de cette héroïne à des années lumières de l’archétype du héros traditionnel, il attire d'emblée l'attention. Difficile de trouver les mots pour qualifier cette héroïne d'un nouveau genre. A mi-chemin entre la mercenaire et la tueuse sanguinaire, la Crécerelle est surtout une magicienne liée par un pacte qui la contraint à tuer même si elle n'y prend aucun plaisir. Personnage étonnant qui ne se sacrifierait pour rien au monde pour une cause ou pour autrui, elle fait preuve d'un grand égoïsme en privilégiant sa personne avant tout. Bien que l'auteur fasse graviter un petit groupe de personnages, c'est surtout la Crécerelle et l'entité qui constituent le noyau dur de ce récit. C'est un véritable duel entre ces deux-là qui va nourrir les pages de ce livre et nous tenir en haleine d'un bout à l'autre.
En fait, on peut dire que ce roman est un OVNI pour le genre. C'est une fantasy qui remet perpétuellement les choses en cause, une fantasy qui déroute et qui fait réfléchir sur les probabilités qu'entraînerait telle ou telle action. Sous l'angle magique, Patrick Moran aborde la notion d'effet papillon. Le pouvoir apparaît ici comme un moyen d'altérer, voire de réinitialiser le monde.
Un seul roman suffit à cet écrivain pour se faire une place parmi ses homologues.
Avec un esprit analytique et une écriture incisive, il nous entraîne toujours plus loin dans l'horreur. Il n'hésite pas à mettre en exergue la violence des crimes perpétrés dans ce récit. Non pas que l'on n'est pas habitués à ce genre de scènes sanglantes, mais la lecture n'en demeure pas moins insoutenable. On a bien souvent le cœur au bord des lèvres.
En proposant une telle pépite les éditions Mnemos tapent fort pour marquer les esprits. Ce livre est une fantasy mordante pour ne pas dire une fantasy choc qui ne va pas manquer de susciter des réactions.
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