Tout le bleu du ciel
  • Date de parution 12/02/2020
  • Nombre de pages 840
  • Poids de l’article 405 gr
  • ISBN-13 9782253934103
  • Editeur LGF
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Romans Feel Good Ouvrage de référence de l'auteur Réédition moins d'1 an

Tout le bleu du ciel

4.52 / 5 (19832 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

L'édition grand format et collector de ce roman aux 600 000 lecteurs.Petitesannonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de 24 mois par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager ce périple.Émile a décidé de fuir l'hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son grand étonnement, il reçoit une réponse à son annonce. Trois jours plus tard, devant un camping-car, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d'un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l'amitié, l'amour qui peu à peu percent la carapace d'Émile.

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  • Date de parution 12/02/2020
  • Nombre de pages 840
  • Poids de l’article 405 gr
  • ISBN-13 9782253934103
  • Editeur LGF
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture


Petiteannonce.fr : Émile, 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple. Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac à dos, un grand chapeau noir, et aucune explication sur sa présence.


Mon avis


Il faut prendre garde à ne pas s’endormir sur sa vie….


Il y a longtemps qu’un roman ne m’avait pas bouleversée par son humanité, me mettant les larmes aux yeux. Et c’est chose faite. J’étais déjà fan du titre, de la couverture avant de le lire et maintenant, je suis fan de l’histoire.


La photo sur la première page montre un camping-car, ancré dans le présent et puis le reste du décor est flou comme l’avenir d’Emile. Le logement à roulettes va lui permettre de s’évader, de choisir sa vie mais pour combien de temps ? Qui est Joanne, cette jeune femme qui a accepté de le suivre, de l’accompagner alors qu’il se sait condamné ? Grâce à elle, en voyageant, en randonnant, il découvre les choses avec de nouveaux yeux, il médite, il apprend à contempler, à profiter en pleine conscience de chaque instant. « Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient. » Joanne l’aide, le soutient, lui apporte la légèreté dont il a besoin. Mais, elle-même, ne porte-t-elle pas un fardeau trop lourd, un secret qui l’attriste ? On sent bien qu’un événement la hante…. Mais cette jeune femme remet des couleurs dans les journées de celui avec qui elle a choisi de prendre la route.


Le récit qui raconte le périple de Joanne et Emile est entrecoupé de retours en arrière au gré de leurs souvenirs. On peut ainsi comprendre et reconstituer ce qui les a amenés « ici et maintenant ». Il y a également, régulièrement des citations dont celle-ci de Gandhi :

« Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même ». 

Ils ont quitté Roanne pour les Pyrénées et là dans la montagne, ils ont fait de belles rencontres, prolongeant la leur, la sublimant. Emile, qui n’avait plus d’avenir, a réussi à donner de lui aux autres, de son temps, de son énergie, de sa force, de son écoute. Et en donnant, il a reçu …  de quoi tenir, de quoi avancer pas à pas vers l’inéluctable….


L’écriture de l’auteur est délicate, douce, lumineuse. Mélissa Da Costa s’exprime avec infiniment de doigté, elle fait vivre ses protagonistes avec tendresse. Le ton est juste, pas surjoué. Elle nous émeut, nous laisse le cœur en vrac…. Mais une forme de sagesse se dégage de tout cela et on accepte de lâcher la main d’Emile et Joanne afin de refermer la dernière page, tout en sachant qu’on ne pourra pas les oublier….

Émile ou De l’éducation

Avec «Tout le bleu du ciel» Mélissa Da Costa entre en littérature par la grande porte. Son roman rassemble Émile et Joanne le long d’un parcours initiatique que vous n’oublierez pas de sitôt.

Avant d’en venir à cette petite merveille de roman, il faut raconter la belle histoire de Mélissa Da Costa. À 28 ans, cette novice en littérature a choisi la plateforme d’autoédition monbestseller.com pour se faire connaître. Choix gagnant, puisqu’elle a été repérée et couronnée par le Prix du premier roman. Mais la belle histoire ne s’arrête pas là, puisque la blogosphère s’empare du livre et qu’un éditeur – Carnets nord – s’engage à le publier. Sans oublier sa sélection parmi les 21 finalistes du Prix Orange du Livre 2019 (dont je suis très fier).

Mais venons-en au livre qui s’ouvre sur une petite annonce peu banale: «Jeune homme de 26 ans, condamné par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) d’aventure pour partager avec moi ce dernier périple.» Émile vient d’apprendre qu’il souffre d’une forme précoce d’Alzheimer et n’entend pas se soumettre aux tests que l’on veut le faire subir, mais profiter des derniers mois qui lui sont concédés pour faire ce grand voyage qu’il a jusqu’à présent toujours reporté.

Il s’est acheté un camping-car et a mis Renaud, son ami le plus proche, dans la confidence. À sa grande surprise, un message sibyllin, mais positif lui parvient: «Je m’appelle Joanne, j’ai 29 ans. Je suis végétarienne, pas très à cheval sur le ménage et le confort. Je mesure 1m 57 à peine, mais je suis capable de porter un sac à dos de 20 kilos sur plusieurs kilomètres. J’ai une bonne condition physique malgré quelques allergies (piqûres de guêpes, arachides et mollusques). Je ne ronfle pas. Je ne parle pas beaucoup, j’aime la méditation, surtout quand je suis plongée dans la nature. Je suis disponible dès que possible pour partir.»

Le temps d’arriver de Saint-Suliac, un petit village proche de Saint-Malo, et ce petit bout de femme grimpe aux côtés d’Émile, nullement impressionnée par l’épée de Damoclès qui pointe au-dessus de son compagnon de route.

Mélissa Da Costa parvient fort bien à retranscrire cette rencontre improbable, cette période où on s’apprivoise mutuellement, faite de questions qui ne trouvent pas tout de suite de réponse, d’indices que l’on interprète plus ou moins correctement. Pourquoi Joanne a-t-elle éprouvé ce besoin de partir? À qui peut-elle bien téléphoner? Pourquoi Émile repousse-t-il le moment d’écrire cette lettre pour prévenir sa famille qu’il est parti? Et combien de temps tiendra-t-il avant d’oublier?

Elle montre combien jour après jour les liens se tissent, la connaissance de l’autre fait croître l’empathie. Joanne comprend parfaitement qu’Émile ne veut pas crever branché à des électrodes, qu’il n’a pas envie de devenir un poids pour les autres et qu’au contraire il a envie que ses proches gardent de lui l’image d’un homme dynamique. Émile découvre combien sa compagne est tenace, déterminée, courageuse, cultivée et précieuse.

On aurait envie de raconter ici toutes les anecdotes, de souligner combien les confidences échangées donnent à ce périple dans les montagnes pyrénéennes un relief particulier. Disons simplement que Joanne a l’idée d’acheter un carnet dans lequel Émile pourra se confier, raconter ce qu’il vit, laisser une trace pour lui mais aussi pour ses proches avant que la maladie ne prenne le dessus.

Du côté de l’observatoire du Pic du Midi, elle lui aura aussi confié cette citation de Proust «La véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.»

Oubliant les autres randonneurs croisés en route – y compris la belle et envoûtante marcheuse qui met le grappin sur Émile – ils vont vérifier ce principe rousseauiste: «Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d’exercice qu’on veut.»

Une belle escapade qui va pourtant s’arrêter brutalement. Émile perd connaissance et se retrouve hospitalisé. À l’hôpital, on se rend compte qu’il doit être considéré comme inapte à se promener dans la nature. La seule personne qui peut encore venir à son secours est Joanne.

D’un roman fort en émotions, la primo-romancière réussit alors le tour de force d’écrire l’une des plus belles histoires d’amour qu’il m’a été donné de lire. Cette seconde partie du livre est tout simplement magnifique. Je brûle d’envie de vous la raconter mais n’en ferait rien, de peur de gâcher votre plaisir. Et conclurai cette chronique avec une nouvelle citation de l’Émile de Jean-Jacques Rousseau qui me semble parfaitement résumer ce roman: «L’homme qui a le plus vécu n’est pas celui qui a compté le plus d’années, mais celui qui a le plus senti la vie.»

Les deux précédents livres de littérature générale, Le blé en herbe de Colette et Chocolat amer, de Laura Esquivel m’avaient plus très moyennement. Cette fois-ci, le livre choisi est un vrai coup de coeur, je ne suis pas spécialement friande des feel good et des histoires d’amour, mais celle-ci est une des plus belles qu’il m’a été donné de lire.

Emile a vingt-six ans et vient d’appendre qu’il souffre d’une forme précoce et rare de la maladie d’Alzheimer, les médecins lui donnent au maximum deux ans à vivre et l’inscrivent à un essai clinique. Il refuse de mourir à l’hôpital et veut vivre à fond le peu de temps qu’il lui reste. Son amie Laura l’a quitté un an auparavant et il ne s’en est jamais remis. Il refuse d’être un poids pour sa famille et passe secrètement une petite annonce pour trouver un compagnon pour une ultime escapade à la montagne.

C’est Joanne qui lui répond, une jeune femme fluette, tout en noir et qui semble indifférente à tout. Elle ne parle pratiquement pas et n’a pas d’avis sur l’itinéraire choisi. Emile veut aller visiter les Pyrénées, elle accepte. Le voyage commence dans un joli village, Emile rencontre d’autres randonneurs, dont une allumeuse qui considère Joanne comme une folle car celle-ci préfère méditer dans la nature plutôt que faire la fête avec eux. Le premier soir, Emile la défend mollement, pensant effectivement qu’elle est plus que spéciale, mais lors d’une autre soirée, il prend conscience de la superficialité de ces personnes et révise son jugement sur Joanne. Le voyage continue, ils traversent des paysages magnifiques, rencontrent de belles personnes et se découvrent peu à peu. Ils sont durement blessés par la vie tous les deux et apprennent à compter l’un sur l’autre. L’amour naît peu à peu entre eux, même si ça ne ressemble en rien à leurs histoires passées.

C’est un magnifique récit de voyage, à la fois dans la montagne et au bout d’eux-mêmes qu’ils feront. Face à l’urgence, Emile apprend à s’ancrer dans la présent, tandis que Joanne guérit d’une grave blessure. Ils rencontrent de belles personnes pleine de bienveillance qui les aideront. Le récit est plein d’émotion, mais jamais mièvre, leur histoire d’amour est particulière. La fin ne m’a pas surprise, je l’avais devinée mais j’ai apprécié d’avoir vu juste, ça complète cette très belle histoire où la vie triomphe de la mort au final. Ce livre est un magnifique récit initiatique, un road movie plein d’émotions. Melissa Da Costa a su dépeindre avec justesse et réalisme ce dernier voyage pour que la vie garde son sens jusqu’au bout avec deux héros très attachants, tout comme les personnages secondaires. Une lecture qu je recommande chaleureusement.

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