
Commissaire Lojacono Tome 3 Et l'obscurité fut
Résumé éditeur
Rupture éditeur
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l’avis des lecteurs
J’ai déjà suffisamment avoué ma flamme pour les auteurs italiens de polars pour que vous compreniez aisément ma subjectivité maximale lorsque je parle d’un auteur transalpin et De Giovanni ne fera pas exception.
« Et l’obscurité fut » est la troisième enquête du commissariat atypique de Pizzoflacone à Naples après « la méthode du crocodile » et le très prenant « la collectionneuse de boules de neige ».
Bien sûr, il est toujours préférable d’avoir lu les premiers opus pour bien appréhender d’emblée les personnages récurrents, leur histoire, leur évolution, leurs déchirures, leurs failles mais on peut très bien lire celui-ci sans avoir lu les précédents puisque lors des premiers chapitres, dans une sorte d’introduction, l’auteur raconte le commissariat et les flics qui le composent. Pour ma part, j’avais lu le précédent sans connaitre le premier et n’avais pas connu réellement de problème.
« À l’image de Naples, écrasée par la chaleur d’un mois de mai estival, le commissariat de Pizzofalcone baigne lui aussi dans une atmosphère étouffante. En effet, l’équipe se débat avec un cas difficile : l’unique petit-fils d’un riche entrepreneur napolitain, aussi respecté que détesté, a été enlevé. La demande de rançon ne se fait pas attendre, toutefois, entre la mère révoltée contre l’autorité paternelle, le beau-père » artiste endetté » ou la secrétaire diffamée du patriarche, tout le monde semble avoir de bonnes raisons de vouloir toucher le magot. L’enquête, menée par Romano et Aragona, progresse à tâtons, tandis que Lojacono et Di Nardo sont chargés d’une » simple » histoire de vol dans un appartement. À première vue, aucun lien ne semble exister entre les deux affaires. Mais à l’instar des ruelles napolitaines, chaque découverte en fait resurgir une nouvelle… »
Tout comme le soleil napolitain, cette série de Maurizio de Giovanni brille de mille feux. En premier lieu, il faut bien sûr, souligner la belle étude des personnages, flics avec leurs forces et leurs faiblesses qui les rendent particulièrement humains et provoquent une empathie certaine dès les premières lignes. Tous les flics ne sont pas des machines aveugles.
Il faut aussi noter une intrigue qui si elle ne fait pas dans le sensationnel, met en lumière des secrets bien enfouis, révèle la noirceur de certains personnages dans une Naples magnifiquement décrite par un auteur amoureux de sa ville qu’il peint sans masquer la noirceur, la misère mais aussi les senteurs, les humeurs, les petits bonheurs. C’est charmant et touchant malgré la noirceur, donne envie de connaître la ville et aussi un auteur si plaisant à lire et si humainement désarmant.
Napolitain classe !
J’adore les romans du napolitain Maurizio de Giovanni. Tous. Qu’ils fassent partie de la série Ricciardi qui se déroule sous le fascisme, où de celle, actuelle, des flics du commissariat de Pizzafalcone. C’est à cette dernière qu’appartient Et l’obscurité fut.
Le mois de mai est beau et parfumé à Naples. On peut rêver d’amour et de liberté. Ce qui ne veut pas dire que les policiers sont au repos. Au commissariat de Pizzafalcone, Lojacono et Di Nardo sont appelé sur les lieux d’un cambriolage. Etonnamment l’appartement pourtant équipé du nec plus ultra en termes de sécurité a été visité sans aucune effraction. Encore plus étonnant, à part le contenu d’un coffre, sur lequel les volés ne sont pas très bavards, rien ne semble avoir été emporté.
De retour au commissariat, ils trouvent tous les flics en alerte : Un gamin d’une dizaine d’année a été enlevé lors de la visite d’un musée avec son école très privée, très catholique et très chère. Comme son grand-père est l’un des hommes les plus riches de Naples, tout le monde s’attend à une demande de rançon. La course contre la montre est lancée …
Qu’est-ce qu’il est bon De Giovanni pour évoquer l’air doux et parfumé de mai, la musique dans les rues populaires, et l’ambiance d’une trattoria. Comme il sait nous toucher en quelques phrases sur la fatigue d’une mère célibataire, l’émotion d’un jeune homme amoureux, la détresse d’une vieille femme seule.
Sa peinture de la ville sait se faire précise, détaillée, ou impressionniste. Le rythme est toujours le bon, les mots touchent. Il est aussi fort dans la description de la haine qui déchire une famille richissime, que dans celle d’un amour sans lendemain ou celle des espérances d’une jeune fille.
Et cette capacité à décrire une ambiance et à construire des personnages ne l’empêche pas de construire très habilement une intrigue qui joue avec nos nerfs.
Plus je lis Maurizio de Giovanni, plus j’aime ses romans, son humanité, sa tendresse pour ses personnages et sa ville. Plus je le lis, plus il me touche et me bouleverse.
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