Commissaire Ricciardi
  • Date de parution 05/10/2022
  • Nombre de pages 464
  • Poids de l’article 234 gr
  • ISBN-13 9782743657970
  • Editeur RIVAGES
  • Format 169 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Policiers et Thriller Italie Policier historique Entre deux guerres Romans noirs

Commissaire Ricciardi Tome 9 Des phalènes pour le commissaire Ricciardi

4.07 / 5 (45 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Traversé par une crise existentielle, le commissaire Ricciardi se sent incapable de s'ouvrir à la vie. Son bonheur lui semble aussi insaisissable que les indices du crime sur lequel il doit néanmoins enquêter. La belle et hautaine Bianca, comtesse de Roccaspina, implore Ricciardi de rouvrir une affaire classée. Dans l'atmosphère tendue de l'Italie des années 1930, où Mussolini et ses voyous fascistes surveillent la police de près, une enquête non autorisée est un motif de licenciement immédiat. Mais la soif de justice de Ricciardi ne connaît pas d'apaisement.

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  • Date de parution 05/10/2022
  • Nombre de pages 464
  • Poids de l’article 234 gr
  • ISBN-13 9782743657970
  • Editeur RIVAGES
  • Format 169 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture

Traversé par une crise existentielle, le commissaire Ricciardi se sent incapable de s’ouvrir à la vie. La belle et hautaine Bianca, comtesse de Roccaspina, implore Ricciardi de rouvrir une affaire classée. Dans l'atmosphère tendue de l'Italie des années 1930, où Mussolini et ses voyous fascistes surveillent la police de près, une enquête non autorisée est un motif de licenciement immédiat. Mais la soif de justice de Ricciardi ne connaît pas d’apaisement.

Mon avis

C’est dans la ville de Naples des années 30 que se déroule ce roman. Le commissaire Ricciardi se remet difficilement de la mort de sa fidèle Rosa, qui lui servait d’intendante, de maîtresse de maison. Elle le connaissait depuis toujours et il lui était attaché comme à une mère. Il se sent seul, perdu, et ne sait plus comment continuer à avancer. Même son métier qu’il exerce avec talent, malgré des méthodes bien à lui, semble l’ennuyer.

La visite soudaine, surprenante, de la comtesse de Roccaspina va le remettre sur les rails. Elle lui demande rouvrir un dossier classé depuis plusieurs mois, qui la concerne de près. En effet, son époux s’est accusé du meurtre d’un usurier qui lui prêtait de l’argent et est en prison dans l’attente de son procès. Mais elle, sa femme, Bianca, est sûre d’un fait : il n’a pas quitté la maison la nuit de l’assassinat donc ça ne peut pas être lui ! Elle veut donc que le commissaire aidé de son fidèle adjoint, le brigadier Maione mène une nouvelle enquête. La difficulté principale est que tout cela ne peut pas être officiel, il va falloir agir en sous-main, discrètement, d’autant plus que les surveillances des fascistes sur les policiers sont importantes.

Après avoir hésité, Ricciardi accepte l’affaire, c’est sans doute ce qu’il lui fallait pour repartir de l’avant. Il est bien conscient de mettre sa carrière en danger mais il passe outre. Pourquoi le compagnon de Bianca ne réfute-t-il pas ses aveux ? Quel est l’enjeu pour lui de camper sur ses positions ? Comment le commissaire peut-il le faire parler ?

Ricciardi et Maione vont essayer d’interroger en catimini diverses personnes, toutes liées de près ou de loin au prêteur décédé. Sa femme, sa fille, les religieuses dont il faisait les comptes …. Avec tous ces éléments, la personnalité du mort se précise mais est-ce que ce sera suffisant pour élucider l’énigme de sa disparition ?

Je ne connaissais pas cet auteur et je suis sous le charme de son style et de son écriture (merci à la traductrice !). Il y a des passages emplis de poésie, de lyrisme.

« La peur du dehors rendra meilleure la chaleur du dedans, entretenue par les douces couvertures et l’odeur du bois brûlé diffusé par les poêles. »

La musique est présente comme un fil conducteur, avec une chanson qui peut expliquer les réactions du commissaire face aux femmes. Elles sont plusieurs à graviter autour de lui et chacune à une place particulière et des liens avec cet homme. Les rêves, les pensées de quelques-uns des protagonistes ont également une importance capitale et sont retranscrits avec beaucoup de verve.

J’ai aimé l’atmosphère de cette intrigue, cette espèce de nostalgie qui vibre entre les lignes. J’ai admiré les déductions du commissaire, comment il s’empare d’un regard, d’une phrase banale, d’un fait pour tirer des conclusions. Il est « pointu » dans sa façon de mener un entretien, de pousser plus loin la réflexion. L’ambiance des années 30 en Italie, avec la suspicion, les surveillances, les dénonciations, a aussi son importance. Ricciardi est un homme atypique, qui a du charme et qui a un petit quelque chose de caché, de secret, qui donne envie de mieux le comprendre. C’est pour moi une première lecture de Maurizio De Giovanni et de son personnage récurrent mais c’est certain, j’y reviendrai !

Il s’est un peu fait attendre, je commençais à m’inquiéter … mais il est arrivé, enfin. Il se déroule en septembre, quand les nuits sont belles à Naples, c’est le nouveau Maurizio De Giovanni, Des phalènes pour le commissaire Ricciardi.

Septembre donc. La grosse chaleur est passée, le froid n’est pas encore là, il fait bon marcher, la nuit, dans les rues de Naples. Mais tout le monde n’en profite pas. Accablé de solitude, ne voulant pas imposer la charge du poids des morts qu’il porte à une femme, resté seul après la mort de sa « tata » qui s’est occupé de lui toute sa vie, Ricciardi s’ennuie et dépérit.

C’est pour cela qu’il accepte d’aider la très belle et très hautaine comtesse Bianca de Roccaspina. Son mari, joueur compulsif, s’est accusé du meurtre d’un usurier auquel il devait beaucoup d’argent. Et pourtant Bianca le sait, la nuit du meurtre, il était chez eux, dans leur palazzo. Alors pourquoi refuse-t-il toute aide ? Pour quelle étrange raison s’accuse-t-il ?

Bien qu’il ne soit pas convaincu, Ricciardi accepte de reprendre l’enquête en cachette d’une hiérarchie qui ne veut pas avoir de meurtre sans solution. Dans une Naples où l’emprise fasciste se fait chaque jour plus forte, au moment où l’Allemagne hitlérienne et l’Italie mussolinienne envisagent de s’allier, Ricciardi et le brigadier Maione vont devoir, une fois de plus, sonder les cœurs.

Vous le savez je suis un fan absolu de Maurizio de Giovanni et de son commissaire Ricciardi. J’étais donc aux anges de les retrouver. De visiter Naples, de goûter les paupiettes de veau que Lucia prépare amoureusement pour son brigadier, de rendre visite à Bambinella et de profiter de ses échanges toujours drôles avec Maione, de profiter du bleu de la mer, des cris des vendeurs de légumes …

Si l’intrigue est un peu plus mince que dans d’autres volumes, on est bien dans la poésie et la nostalgie propres à cette série, superbement orchestrées autour d’une chanson populaire, d’un air de guitare, et des rêves et des cauchemars des différents protagonistes. Et un peu plus que d’autres fois, l’arbitraire et la violence du contrôle fasciste se font sentir.

Une fois de plus, Ricciardi va devoir comprendre les raisons d’un meurtre, et celles d’un aveu, des raisons encore liées à ces deux invariables : l’amour et la faim. Et on continue à suivre le suspense qui dure depuis le tout début de la série, notre commissaire préféré, mélancolique et désespéré restera-t-il seul à jamais …

Merci maestro, et vivement le prochain.

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