Je me suis tue
  • Date de parution 12/01/2017
  • Nombre de pages 144
  • Poids de l’article 86 gr
  • ISBN-13 9782757860090
  • Editeur POINTS
  • Format 177 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
violences sexuelles Romans français Couple

Je me suis tue

4.18 / 5 (1031 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un dîner en ville. Au menu, nourriture bio, affaires et éducation des enfants. Claire s'ennuie et décide de rentrer seule à vélo. Elle ne le sait pas encore mais sa vie vient de basculer. Tour à tour victime puis criminelle, Claire échoue en prison et refuse obstinément de s'expliquer. À la veille de son jugement, elle se décide enfin à sortir de son mutisme…Mathieu Menegaux est né en 1967. Je me suis tue a reçu le Prix du premier roman de Sablet.« Un premier roman bouleversant qui se lit d'une traite. »Biba« Une tragédie moderne. »Philippe Vallet, France Info

livré en 5 jours

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  • Date de parution 12/01/2017
  • Nombre de pages 144
  • Poids de l’article 86 gr
  • ISBN-13 9782757860090
  • Editeur POINTS
  • Format 177 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quelle claque ! Quelle plume !


Merci à Valérie, ma libraire pour cette belle découverte. J'ai dévoré ce premier roman en une seule traite, en apnée tant la force de l'écriture est grande.


Bravo, c'est super bien écrit, des retournements de situation perpétuels. Quand on croit voir venir , on est à nouveau retourné et ce jusqu'à la dernière ligne.


Claire est avec son mari Antoine Beyle pour un dîner chez des amis. Elle s'ennuie et a envie de rentrer. Elle décide de louer un vélo et de rentrer seule. Elle fera une mauvaise rencontre et un mauvais choix qui changera le cours de sa vie, cela l'amènera en prison.


Pourquoi ?


Elle a toujours refusé de s'en expliquer. On la rencontre en prison, on en ignore la raison. Elle s'est toujours tue et va soudainement nous livrer une confession qui nous glace. Un destin qui bouscule un soir parce qu'elle a fait un mauvais choix !


Les choses auraient pu être différentes mais elle s'obstine, se persuade d'avoir pris la bonne décision.


Mathieu Menegaux par sa plume m'a tenue en haleine du début à la fin. C'est très bien écrit. Bouleversant.


Je ne peux vous en dire plus si ce n'est lisez-le; vous ne le lâcherez pas avant la fin c'est une certitude.


J'ai hâte de découvrir "Un fils parfait"


Dernier détail c'est sorti en poche chez Points, alors faites-vous plaisir.



Ma note : un immense coup de ♥

Un dîner en ville. Au menu, nourriture bio, affaires et éducation des enfants. Claire s’ennuie et décide de rentrer seule à vélo. Elle ne le sait pas encore mais sa vie vient de basculer. Tour à tour victime puis criminelle, Claire échoue en prison et refuse obstinément de s’expliquer. À la veille de son jugement, elle se décide enfin à sortir de son mutisme…


Pourquoi j’ai choisi de lire ce livre

J’ai entendu parler de ce premier roman lors de la sortie du Malheur du Bas d’Inès Bayard car certains prétendaient qu’il était un copié/collé de Je me suis tue. Je ne sais pas si je lirai Le Malheur du Bas (je ne pense pas) mais celui sorti en 2015 est un roman à questionnement, à suspense. Je l’ai ouvert et je ne l’ai pas lâché……. Un auteur que je vais suivre à coup sûr…..

Ma lecture

Je connaissais le thème du roman mais je ne m’attendais pas à entrer dans celui-ci aussi rapidement. Pas un thème évident à traiter, pas évident de le lire. J’étais un peu sur mes gardes et puis dès les premières pages j’ai été happée par la voix de Claire, par son urgence à nous raconter son histoire. Pas de suspense de ce côté là. Elle est incarcérée depuis deux ans, en plein procès et elle nous laisse présager de son avenir….

Un jour comme un autre, une soirée entre amis comme une autre sauf qu’elle va rentrer seule à vélo, qu’elle va être agressée, violée et qu’après sa vie de Directrice des Relations Humaines, de femme aimée et aimante, ayant pour seul manque celui d’un enfant, va être à jamais bouleversée.

Les phrases sont courtes, souvent interrogatives car les questions sont là, haletantes. Claire écrit dans l’urgence des heures qui passent, c’est à la fois une confession et une introspection. Elle met tout à plat, reviennent comme un leitmotiv les « si » : Et si je n’étais pas rentrée en vélib, Et si j’avais attendu Antoine pour rentrer etc…..

Elle qui s’est tue a décidé enfin de parler, enfin, non pas de parler mais d’écrire car l’oral elle ne l’a toujours pas, ne l’a plus, besoin de se confesser afin de s’alléger, de se soulager de ces deux années de silence, de ces deux années où elle n’a fourni aucune explication à son acte. Elle ne demande pas à être comprise mais peut-être finalement à être écoutée, sans jugement. Son jugement à elle, elle l’a fait, elle avoue ses erreurs, ses terreurs, son tourment.

Elle qui menait une sorte de double vie écrit au grand jour ses pensées, son long cheminement, ce qu’elle a dû affronter, ce qu’elle a refusé, les choix qu’elle a assumés.

On passe dans cette lecture par beaucoup de sentiments : horreur, compassion, incompréhension, douleur, interrogation, colère et surprise. Oui surprise car Mathieu Menegaux mène son court récit (137 pages) de main de maître. C’est habilement distillé et percutant. Et si….. Oui finalement tout se résume à Et si…. Le destin est-il parfois finalement le seul responsable.

L’écriture de Mathieu Menegaux est juste, précise, efficace. Claire nous prend à témoin : on entre dans sa vie, son quotidien. L’auteur se glisse parfaitement dans la peau de cette femme meurtrie, il l’incarne, il l’habite, il se laisse envahir par elle, il ressent ses émotions, ses blessures, il comprend et l’accompagne mais ne pense pas pour elle et ne porte pas de jugement et cela est finalement un tour de force. Faire oublier l’auteur et n’entendre que la narratrice.

Un tel roman ne s’oublie pas. On le referme et il y a cet œil qui nous interroge, qui nous suit, agrandi par la peur ou l’horreur : Et toi qu’aurais-tu fait ? L’œil du jugement, de la conscience ?

Je n’ai pas tenu jusque-là pour révéler en public que j’avais joué à l’apprentie sorcière, que j’avais cru pouvoir fabriquer de toutes pièces un miracle, que j’avais échoué lamentablement à être plus forte que le destin et qu’au fond c’était l’idée que ce constat d’échec allait m’accompagner jour après jour qui m’avais conduite à choisir une prison avec quatre vrais murs et des barreaux plutôt que l’enfer d’être confrontée chaque jour au regard de mon violeur. (p126)


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