J'ai confiance en toi
  • Date de parution 06/05/2010
  • Nombre de pages 196
  • Poids de l’article 210 gr
  • ISBN-13 9782864247166
  • Editeur METAILIE
  • Format 190 x 125 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs Italie

J'ai confiance en toi

3.55 / 5 (11 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un fulgurant roman noir qui se déroule entre le nord de l'Italie et Cagliari, entre entrepreneurs dynamiques et mafia russe, et, au milieu, un héros, une canaille séduisante au ton innocent.Ce voyage au sein de la corruption nous mène des escroqueries sur les matériaux de construction au trafic des ordures et aux manipulations de l'alimentation industrielle pour maintenir le taux de pollution et d'adultération juste au-dessous des doses mortelles pour les consommateurs.Avec un grand sens de l'humour et une solide documentation, les auteurs nous racontent les aventures de ce héros des temps modernes, cousin de celui qui faisait frissonner le lecteur dans Arriverderci amore.Massimo Carlotto est né à Padoue en 1956 et vit à Cagliari. Il est l'auteur de nombreux romans, dont six sont traduits en France : La Vérité de l'alligator, En fuite, Arrivederci amore, Le Maître des nouds, Rien, plus rien au monde et L'Immense Obscurité de la mort. Certains ont été adaptés au cinéma.Francesco Abate est journaliste et DJ, il né à Cagliari en 1964 où il vit actuellement. Il est l'auteur entre autres de Dernière journée de championnat et Le chroniqueur sans cour (traduits à La Fosse aux Ours).

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  • Date de parution 06/05/2010
  • Nombre de pages 196
  • Poids de l’article 210 gr
  • ISBN-13 9782864247166
  • Editeur METAILIE
  • Format 190 x 125 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

J’avais été déçu par le dernier roman, déjà écrit à quatre mains, de Massimo Carlotto. Il revient en grande forme, cette fois avec la complicité de Francesco Abate (que je ne connaissais pas). J’ai confiance en toi est un roman qui risque de vous couper l’appétit …

Gigi Vianello n’est pas un personnage très recommandable. Ancien dealer, ayant fuit la Vénétie après avoir trahi ses associés, il s’est installé en Sardaigne et a ouvert un restaurant haut de gamme. Un restaurant auquel il ne vend surtout pas les produits qu’il commercialise et qui lui rapportent une fortune : poulets infectés chinois, tomates aux insecticides espagnoles, produits de beauté cancérigènes français, blé pollué du Canada … Dans ses filières tout est reconditionné, parfumé, reconstitué … et vendu comme des produits sains dans toute l’Italie. La vie est belle pour Gigi. Jusqu’à ce qu’il rencontre la belle Mariuccia. La très belle Mariuccia. Très belle mais cinglée, et mariée avec quelqu’un qui compte à Cagliari. Et les emmerdes commencent à pleuvoir dru …

Finalement, Carlotto n’est jamais aussi bon que lorsqu’il crée de vrais pourris. Si Padana City était décevant, il a retrouvé avec Gigi Vianello un affreux absolument irrésistible. Egoïste, uniquement préoccupé par sa petite personne, dépourvu du moindre sens moral, lâche mais retors, capable de tout pour préserver son confort … Une vraie vérole. Un vrai plaisir de lecture.

Qui donne d’autant plus de force à la dénonciation. Pour Gigi et ses associés tout est bon pour faire du fric, tout. Seule restriction, il ne faut pas trop empoisonner les clients, pour ne pas qu’il meurent trop vite, ni trop nombreux. Il ne faut ni tuer la poule aux œufs d’or, ni attirer l’attention du pouvoir.

Un petit exemple, parmi tant d’autres ? Voilà : « Le producteur était un de mes clients. Tous les mois, je lui fournissais plusieurs quintaux d’ovoproduits. En provenance d’une entreprise de recyclage des déchets des environs de Turin qui, au lieu d’écouler les œufs pourris, cassés, infestés de parasites, en nettoyait la putrescine et la cadavérine et les transformait en une bouillie conditionnée dans de commodes petits bidons de cinq litres, prêts à être versés dans les pétrisseuses des confiseries industrielles. »

Pour couronner le tout, Massimo Carlotto et Francesco Abate, par la voix de leur narrateur, font preuve d’un humour cynique, et d’une lucidité et d’une méchancetés impitoyables quand ils décrivent les travers et le ridicule de la « haute société » de Sardaigne. Un plaisir de plus pour le lecteur.

On ne peut donc s’empêcher de sourire, tout en étant effaré. Heureusement que cela ne se passe qu’en Italie, et que des gens comme l’affreux Gigi n’existent pas dans notre beau pays ! Buon apetito !

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