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Le chant des Fenjicks
Résumé éditeur
livré en 5 jours
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l’avis des lecteurs
Le chant des fenjicks de Luce Basseterre vient de paraitre chez les éditions Mnémos. Il se déroule dans le même univers que La débusqueuse de mondes publié chez Le peuple de Mü en avril 2017. Il n’est cependant pas nécessaire d’avoir lu La débusqueuse de mondes pour lire ce roman. La très belle couverture est signée Vadim Kashin.
Un univers foisonnant
Le roman se déroule dans un univers de space-opera, dans un lointain futur. L’humanité représente une assez faible proportion des populations existantes. Des espèces extraterrestres existent, tenant plus des félins ou des insectes. Les créatures qui peuplent cet univers sont vraiment très variées et différentes des humains. Les sociétés sont aussi très variées selon les espèces. Les voyages dans l’espace se font à bord de vaisseaux assez particuliers, des cybersquales, des créatures organiques mais modifiées technologiquement pour permettre d’accueillir des passagers. Ces cybersquales sont des Fenjicks et ils ont été asservies par les Chalecks pour en faire un moyen de locomotion et sont devenues des esclaves. Les Chaleks vivent dans un Empire et sont des créatures asexuées. L’autrice utilise d’ailleurs un langage épicène dans son roman avec des mots tels que « iel », « li » ou « mæ ». Cela n’est pas franchement évident à lire au début mais on s’y fait somme toute assez vite. Au travers de toutes ces créatures, l’autrice nous parle de diversité, de pluralité comme on peut trouver dans nos sociétés.
Une narration originale mais…
Le roman raconte la révolte des Fenjicks face aux chaleks. Pour cela, Luce Basseterre utilise un récit choral. Le début est assez clair avec seulement deux personnages: Waü Nak Du unæ chalek qui va fuir son monde à bord d’un Fenjick et Smine Furr, appartenant à l’espèce félidée des imbtus. Ces deux personnages vont, pour des raisons personnelles être les déclencheurs involontaires de la révolte. Cela va par la suite faire apparaitre d’autres personnages, très nombreux, qui seront les protagonistes de la rébellion. Ce choix narratif est original et permet d’avoir plusieurs points de vue. Cela permet également de mieux comprendre les différents enjeux et conceptions de chacun. Waü Nak Du par exemple ne comprend pas comment on peut ne pas être favorable pour implanter une IA sur un cybersquale, ce qui pour iel n’a que du positif. Pourtant, cette narration devient très vite confuse à partir de la multiplication des personnages et on se perd entre les chapitres courts au point de ne plus savoir qui raconte.
C’est vraiment dommage car on perd le fil, et cela s’ajoute au fait d’avoir l’impression de débarquer dans un univers où rien n’est expliqué, du fait de la focalisation interne de la narration sur chaque personnage. Surtout que les thématiques traitées sont intéressantes et riches. On y parle de liberté, d’asservissement à la fois physique et psychologique, d’indépendance. L’action est très présente, on assiste à des combats spatiaux, c’est épique.
Le chant des fenjicks de Luce Basseterre est ainsi un roman disposant de nombreux atouts : des thématiques riches, un univers foisonnant, une écriture agréable et recherchée. Néanmoins, son mode de narration choral m’a laissée souvent au bord de la route et empêchée d’apprécier pleinement ce roman.
Je remercie les éditions Mnémos pour l’envoi de ce roman. J’avais beaucoup apprécié La Débusqueuse de Mondes de la même auteure, et j’étais enchantée de découvrir sa préquelle. Aussi, ma déception est grande. J’ai attendu pour publier cette critique, afin de ne pas nuire au lancement du livre.
Dans un univers peuplé d’espèces très diverses, les Fenjicks sont des animaux cosmiques qui évoluent près des étoiles et qui naviguent dans les espaces interstellaires. Les Chalecks les capturent pour les asservir et les transformer en vaisseaux spatiaux, des cybersquales dotés d’IA. Deux protagonistes, un Chaleck et un Imbtu, vont être entraînés dans des aventures épiques.
L’immersion dans le roman est très ardue, la faute à une narration maladroite : les personnages sont présentés en Point de Vue à la première personne (le personnage parle et raconte ce qu’il vit). Mais l’univers — très foisonnant — est peu exposé, le lecteur met du temps à comprendre les sociétés dans lesquelles ils évoluent et leurs péripéties très (trop) nombreuses.
Les personnages secondaires se multiplient, parfois avec des noms imprononçables, et rapidement j’ai été perdue dans l’enchaînement des séquences (parfois très courtes) et le déferlement d’actions avec les nouveaux protagonistes : je ne savais plus si un des personnages Point de Vue les avait déjà rencontrés ni quel était leur rôle. À cela s’ajoutent de nombreux des mots inventés et des pronoms neutres pour une catégorie de personnages, qui exigent un effort de lecture supplémentaire. De plus, l’écriture est un peu hachée.
Pourtant, peu à peu se dessinent un enjeu et une trame. Mais là encore, le scénario accumule les péripéties, les obstacles, les rebondissements, à tel point que j’ai eu le sentiment d’une histoire « forcée » pour accentuer l’épique (et rallonger le livre ?), alors que souvent ces mini-événements n’ont pas d’impact sur le mouvement de fond. J’ai fini par survoler quelques passages en diagonale.
De nouveaux personnages Points de Vue apparaissent au fil du récit, contribuant un peu plus à perdre le lecteur. C’est dommage, car le roman précédent La Débusqueuse de Monde était à la fois plus simple et plus agréable à lire, j’y avais pris beaucoup de plaisir.
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