Le Grand Feu
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Le 31 mai 1699 Ilaria Taglianotte voit le jour à Venise, elle est issue d'une famille de marchands de tissu. Sa mère Francesca aime écouter la musique et les chants merveilleux derrière les grilles de la Pieta, une institution destinée aux orphelines qui donne un enseignement musical de haut niveau. Les enfants de riches viennent y apprendre à chanter plusieurs fois par semaine.
Ilaria sera confiée à la Pieta à l'âge de 3 mois. Elle y grandit fascinée par le chant de Maria qui l'embrase et lui permet de tout oublier. A l'âge de 8 ans trop jeune pour le chant, c'est "une voix d'or dans les bras d'un enfant" qui lui sera confié, un violon. Un nouveau maître de musique est arrivé ; Antonio Vivaldi.
Prudenza Leoni également âgée de 8 ans vient prendre des cours quatre fois par semaine, c'est le début d'une amitié qui lui ouvrira le monde et lui laissera ressentir et imaginer la Sérénissime, mais aussi à l'âge de 15 ans découvrir l'embrasement de l'amour pour Paolo, le frère de son amie.
C'est par ce roman que je découvre la jolie plume de Leonor de Recondo. Une écriture poétique, incandescente, au choix des mots ciselés. Le style est élégant.
Elle décrit à merveille l'embrasement, la découverte de l'amour, ce feu intérieur qui dévore Ilaria pour sa passion à la musique. Vivaldi est bien présent, Ilaria devient sa copiste mais il occupe un rôle secondaire. C'est surtout une ambiance qui est décrite. Venise est un également un personnage du roman et j'ai aimé le contexte historique en arrière plan.
C'est un très beau voyage dans le temps mais aussi dans l'émotion et le ressenti de la musique.
Ma note : 9/10
La jeune fille et l’amour absolu
Léonor de Récondo retrouve l’Italie de Pietra Viva pour raconter la vie d’Ilaria, jeune fille formée à la musique par Vivaldi dans la Venise du XVIIIe siècle. Un hymne à la musique et à l’amour, passionné et passionnant.
Ilaria naît le 31 mai 1699 à Venise. Mais le sixième enfant que sa mère met au monde connaîtra-t-il le même sort funeste que la moitié de la fratrie, morte avant d’avoir vécue? Sa mère a déjà choisi de la confier à la Pièta, une institution religieuse où elle pourra apprendre le chant et la musique et s’isoler des épidémies et de cette peste qui continue à faire des ravages.
C’est donc à quelques mètres de ses parents qu’elle grandit, mais ne les voit guère qu’à Noël. Fort heureusement, elle trouve du réconfort auprès de son amie Prudenzia et s’émerveille des sons que produisent les choristes et plus encore de ceux qui naissent du violon. Un instrument que son professeur, Antonio Vivaldi, va lui confier.
Au fur et à mesure qu’elle grandit, elle est attirée par les bruits de la ville, par l’envie de découvrir ce qui se cache derrière les murs de l’institution. Elle aimerait contempler les trésors de la Cité des Doges dont on lui a parlé, en savoir plus sur ses habitants et profite de chaque occasion qui lui est donnée pour aller en ville, ne fut ce qu’une simple course à faire.
Paolo, le fils d’une grande famille vénitienne, va la remarquer. Très vite la jeune fille va devenir l’objet de ses fantasmes. Il se rêve déjà preux chevalier livrant bataille pour Ilaria : «Sur les terres ennemies, mon corps mort fécondera le sol aride pour devenir un jardin qui te sera inconnu.»
Avide de savoir et de culture, elle trouve dans l’emploi de copiste que lui a procuré le compositeur de quoi enrichir sa passion. Une passion qui lui fait oublier tout le reste : «Elle pénètre le labyrinthe de la fabrication. Et ce faisant, elle apprend. Les accords se succèdent, la ligne du violon se dessine, elle la sent sous ses doigts. Le mystère se révèle.» Paolo peut-il servir ses desseins? Alors oui, elle est prête à s’enflammer: «Son violon va brûler, les tentures, le palais, tout va brûler. Elle n’est plus qu’une flamme vive.»
Si Le grand feu nous ramène d’abord à Pietra Viva, il s’inscrit aussi dans une œuvre marquée par une farouche détermination à transformer son existence, à s’élever au-dessus des obstacles, d’Amours à Point cardinal ou encore à Revenir à toi. Avec cette fois la passion, le grand feu, portée à son paroxysme. Comme l’a écrit Victor Hugo «L’amour, c’est l’absolu, c’est l’infini ; la vie, c’est le relatif et le limité. De là tous les secrets et profonds déchirements de l’homme quand l’amour s’introduit dans la vie. Elle n’est pas assez grande pour le contenir.» Léonor de Récondo en apporte la lumineuse démonstration, avec son écriture toujours aussi sensuelle et précise. Avec cette musicalité qui épouse ici avec maestria son sujet.
TT - Bien "Léonor de Récondo poursuit son travail sur la langue comme mélodie venue des tréfonds des êtres, avec des accents lyriques affirmés, des audaces de registres anachroniques créant une déconcertante étrangeté (« Même Diane, il ne peut plus la voir en peinture. J’en ai marre de tes chiens, ton carquois, ton regard qui me suit »), et soudain, des phrases dépouillées, au plus près des silences. Des scènes visuelles fortes ponctuent le récit, comme cette baignade d’Ilaria dans la lagune boueuse, où elle prend feu sous l’effet de son ardeur musicale intérieure, lors d’une autorisation de sortie exceptionnelle chez une camarade fortunée. Pour rendre hommage à son instrument, partie intégrante d’elle-même, violon tant aimé, Léonor de Récondo signe un livre-concert à la fois pompier et intimiste, porté par un désir d’élévation. Tout en offrant à la beauté de Venise, si besoin était, une voix pour la chanter encore."
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