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Une enquête de Mario Conde Tome 9 La transparence du temps
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Cela faisait un moment que l’on n’avait pas de nouvelles de Mario Conde, l’ex policier, vendeur de livres de La Havane de Leonardo Padura. Il revient dans La transparence du temps.
Mario Conde déprime. Dans quelques jours il va fêter ses 60 ans, il galère toujours, se demande s’il est vraiment digne de l’amour de Tamara et de l’amitié indéfectible del Rojo, el Flaco et des autres. Il comprend de moins en moins le pays où il vit, où l’argent semble devenir plus important que l’amitié et la fidélité. C’est pourtant par amitié qu’il va accepter de revoir Bobby, un ancien du lycée qu’il avait totalement perdu de vue.
Bobby que ses camarades soupçonnaient d’être homo, mais qui avait fini le lycée avec des responsabilités dans les jeunesses communistes, puis marié et papa. Mais Bobby qui finalement assumé ses goûts et dégoûts, est devenu marchand d’art, riche, homosexuel assumé et adepte de la santeria.
Bobby a appris que Conde, parfois, accepte de mener des enquêtes privées. Lors d’un de ses voyages aux US, son amant du moment, un jeune originaire de Santiago, a vidé son appartement. Il voudrait que Conde le retrouve avant qu’il ne lui arrive quelque chose, et surtout qu’il lui ramène la statue de la vierge noire qu’il tient de sa grand-mère. Une statue qui a pour lui une forte valeur sentimentale. Par amitié et fidélité, et parce Bobby paye bien, Mario accepte. Mais va vite s’apercevoir que le milieu des marchands d’art est un nid de vipères, et que l’ancien condisciple ne lui a peut-être pas dit toute la vérité.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce nouveau roman de la série Mario Conde. Je me contenterai de deux commentaires, et d’une évidence.
L’évidence : il faut lire Leonardo Padura, encore et toujours.
Cela pourrait suffire, mais on peut ajouter que Mario Conde, et sa bande, font partie de ces personnages récurrents que l’on retrouve avec un immense plaisir, qui nous manquent entre deux romans, avec qui on retrouve cette familiarité immédiate qui est la marque des vrais amis. J’adore la nostalgie de Mario, j’adore les scènes collectives qui le voient manger et boire jusqu’à plus soif avec la bande, j’aime que la vieille Josefina soit encore là, j’aime son regard sur La Havane et sur Tamara. Même s’il ne se passait rien, j’aimerais partager leur vie.
L’autre chose à dire, est que Leonardo Padura, comme tous les grands auteurs de polars (et c’est un immense auteur), est le témoin de l’évolution de son temps, et de son pays. Il serait intéressant de relire les premiers Conde, et de revoir comment les premières enquêtes, qui mettaient en lumière des crimes et des meurtres qui semblaient bien mesurés par rapport aux atrocités anglo-saxones dans une société bridée, surveillée, mais somme toute assez égalitaire, ont évolué pour en arriver à ce roman. Où l’on voit des richesses inimaginables pour Conde et ses amis côtoyer une misère chaque jour plus révoltante et tout aussi inimaginable, et où la violence gratuite gagne la société cubaine, en même temps que l’avidité chasse toute fidélité.
En lisant Padura, on a bien l’impression que Cuba est en train de devenir un pays assez semblable à ses voisins, avec avantages évidents d’une plus grande liberté, mais malheureusement aussi avec les pires conséquences de la société capitaliste … Que nous racontera donc le prochain Mario Conde ?
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