Une enquête de Mario Conde Tome 8 Hérétiques
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Voici donc le nouveau Leonardo Padura, roman très attendu après l’excellent L’homme qui aimait les chiens. Avec Hérétiques, on reste dans le roman historique, tout en retrouvant Mario Conde.
La Havane, 2007. Elias Kaminsky, peintre new-yorkais, fils de Daniel Kaminski un juif cubain ayant émigré à Miami contacte Mario Conde : Il veut savoir comment un tableau, disparu en 1939 à La Havane a pu se retrouver mis en vente à Londres.
La Havane 1939. Daniel Kaminsky et son oncle attendent le matin avec impatience. Le paquebot Saint-Louis vient d’arriver de Hambourg. A son bord plus de 900 juifs ayant pu partir d’Allemagne, avec tout ce qu’ils pouvaient emporter. Les parents de Daniel sont à bord, avec un tableau qui est dans la famille de puis des siècles, un portrait signé Rembrandt qui doit payer leur admission à Cuba.
Amsterdam, 1643, Elias Ambrosius Montalbajo de Avila ne rêve que d’une chose : être admis comme élève du Maître, l’homme qui révolutionne la peinture. Mais la religion interdit aux juifs de peindre …
Trois époques, trois destins qui vont se nouer, et que Mario Conde tentera de dénouer.
Deux réflexions pour commencer : La première est que la rentrée est passionnante et dense. Parce qu’entre le David Peace et celui-ci, on a deux pavés exigeants et passionnants. La deuxième, comme dirait les gamins : Il est trop fort Leonardo Padura !
Pourquoi il est trop fort ?
Le roman est construit en trois parties bien distinctes. Dans la première, qui oscille entre aujourd’hui et 1939, Mario Conde est là sans y être. On est plus concentré sur la période 1939-1958, et on a l’impression que Mario n’est là « que » parce que l’auteur avait envie de le revoir. On finit cette partie très intéressé mais avec un goût de pas assez.
La deuxième partie, très dense, se déroule au XVII siècle, autour de la création du tableau. Dense, pas d’humour comme dans les parties cubaines, mais fascinante, arrivant à être très profonde et érudite sans jamais être pédante ni pesante.
Et la troisième arrive, qui voit Mario Conde en personnage central, enquêtant sur une disparition sans rapport avec ce qui est venu auparavant, sinon un personnage marginal qui fait le lien. On se régale, on retrouve la bande de potes, l’humanité si émouvante de la série Mario Conde, le goût de pas assez de la première partie disparaît, les amateurs sont comblés … Mais se demandent quand même, malgré le plaisir immense de retrouver la bande, ce que fait cette partie après les deux premières.
Et pataplouf, dans les dernières pages, Leonardo Padura fait un gros nœud bien noir qui relie tout ça en un magnifique paquet cadeau cohérent et évident. Trop fort ce Padura.
Résultat, un superbe roman, à la fois dense et humaniste, très riche historiquement, passionnant dans la profondeur de sa réflexion sur la liberté, le libre arbitre, la force de la création, la valeur de l’appartenance à un groupe … Aussi vrai et intéressant quand il parle de la communauté juive d’Amsterdam au XVII° et de la peinture de Rembrandt, que lorsqu’il aborde les problèmes des ados d’aujourd’hui à La Havane. Un roman où l’on apprend plein de choses, un roman qu’on referme avec l’impression d’être un peu moins bête, et en même temps un roman très humain, proche des personnages, plein d’humour et d’émotion.
Tout ce qu’on aime dans un grand livre. Trop fort ce Padura.
Je rappelle aux toulousains qu’il sera à Ombres Blanches le jeudi 25 septembre à partir de 20h00 (modificatoin d’horaire).
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