
La tresse
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l’avis des lecteurs
J’ai lu ce roman sur les conseils de ma maman et je la remercie encore une fois de me l’avoir fait découvrir. J’étais d’autant plus tentée que je le voyais partout et qu’il avait fait beaucoup de bruit lors de sa sortie et même encore après. Je ne regrette pas une seule seconde cette lecture, que je vous encourage tous à lire.
Tout d’abord, je dirais que ce qui m’a le plus « surprise » est la plume de l’auteure, j’avoue avoir peur que celle-ci soit « lourde » en raison des thèmes qui m’avaient l’air forts et complexes, mais la plume de Laetitia Colombani est au contraire complétement fluide, douce et se lit toute seule.
C’est un roman qui fait beaucoup réfléchir en raison des thèmes abordés, de ses trois femmes, de leur vie et leur place dans la société. Il dénonce de nombreuses choses, notamment le fait que les femmes soient très souvent inférieures par rapport aux hommes, en général au niveau du métier qu’elles exercent, comme nous pouvons le voir avec Smita et Sarah.
Ces trois femmes m’ont toutes touchées, par leur combat dans la vie pour le respect, la liberté et décider d’elle-même de leur futur sans qu’il ne soit imposé par la société et leur passé. Leur courage m’a inspiré du respect, profond et je pense que c’est un message très important à faire passer : de ne pas laisser les autres décider de notre destiné à notre place ; de se battre pour ce que l’on désire véritablement, pour notre liberté ; pour l’égalité entre homme et femme, qui n’est toujours pas vraiment réelle, comme nous le montre ce roman.
J’ai trouvé ce roman très addictif et prenant, notamment grâce à la présence des trois points de vue, cela fait qu’à la fin de chaque chapitre sur un des personnages, je voulais la suite, mais je retombais dans une autre histoire et ainsi de suite, jusqu’à la fin du roman. J’avoue que je ne voyais pas du tout le lien entre ses trois histoire, ces trois femmes, ces trois destinées. Mais au fur et à mesure de l’histoire, je voyais ce lien se tisser, telle une tresse, comme si les trois mèches étaient Smita, Sarah et Giulia. Je trouve donc que le titre convient à merveille à ce roman.
Pour finir, je ne pourrais vous dire quel personnages entre Guilia, Smita et Sarah j’ai préféré, je me suis attachée aux trois pareillement et je voulais savoir aussi bien l’histoire de l’une que des autres. J’avoue que le roman aurait été plus long, cela ne m’aurait pas dérangé, car je veuuux la suite !! C’est en tout cas une merveilleuse découverte que je recommande à tous. Pour continuer dans cette prolongée, je compte bientôt lire Les Victorieuses de l’auteure.
L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Voulez-vous le lire ? Connaissez-vous l’auteure ?
Je voulais le lire depuis longtemps ne voyant passer que des billets positifs à son égard. Il a rejoint ma PAL depuis peu et c'est notre choix de LC avec ma binôme adorée.
Autant vous dire de suite que c'est un joli coup de coeur. Un premier roman pour Laetitia Colombani, une plume très prometteuse.
Je reprends ici le début du quatrième qui nous dit : "Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté"
Les voici :
- Smita nous emmène en Inde. C'est une "intouchable" et elle veut libérer sa fille Lalita de sa caste. Elle est déterminée à lui apprendre à lire, à aller à l'école pour changer sa vie. Une chose quasi impossible pour quelqu'un de sa condition car on ne mélange pas les castes entre elles en Inde, surtout pas les intouchables qui font les tâches les plus ingrates. Elle va se battre pour son rêve au prix de gros sacrifices. On apprend beaucoup de choses sur l'Inde, sa culture, ses traditions.
- Giulia a 20 ans, elle travaille avec son père à l'atelier. Nous sommes en Sicile, à Palerme et sa famille perpétue une tradition ancestrale "la cascatura" , l'art de travailler les cheveux en postiche. Son père qui le dirige est hospitalisé suite à un accident, Giulia va devoir prendre les choses en main. Un événement bouleversera sa vie, elle va devoir se battre elle aussi pour défendre ses choix.
- Sarah a 40 ans, elle vit au Canada à Montréal. Elle se consacre depuis toujours corps et âme à son travail. Elle est avocate réputée, associée, et se bat pour être à la tête de ce gros cabinet. La maladie viendra perturber ses rêves mais elle ne baissera pas les bras et continuera son combat.
Trois femmes différentes, d'horizons éloignés qui mis à part leur combat ont autre chose en commun.
Au fil des pages et des chapitres, leurs vies s'entrelacent peu à peu comme une tresse.
La construction est originale. J'ai eu l'impression de lire trois grandes nouvelles qui petit à petit s'entrecroisent.
Ce sont de courts chapitres où tour à tour Smita, Giulia et Sarah prennent la parole et nous content leur vie. Une écriture qui m'a semblé très visuelle, très cinématographique, j'avais le sentiment de voir et de vivre avec chaque héroïne.
On se demande ce qui les lie et soudain tout s'éclaire.
Le récit est addictif, les personnages hantent ma mémoire quelque temps après la lecture. Cela se lit trop vite, on n'a pas envie que cele s'arrête.
L'écriture est fluide, belle , sensible. L'émotion est palpable au fil du récit. C'est vraiment un très beau premier roman, une plume à suivre.
N'hésitez plus, lisez cette petite "pépite". Un livre qui fait du bien, porteur d'espoir et de solidarité.
Merci Julie de me l'avoir suggéré.
Ma note : ♥♥♥
Quatrième de couverture
Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade. Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre.
Mon avis
Moi qui suis souvent coiffée d’une longue tresse et qui offre mes cheveux ; avec un aussi joli titre, ce livre était fait pour moi. De plus il m’avait été recommandé par une lectrice de qualité.
« La tresse » est un roman qui s’est fait connaître par le bouche à oreille et que rien ne destinait, a priori, à un tel succès….
Pourtant, lorsqu’on le lit, on est conquis. Il y a le thème : ces trois femmes dans des contrées très éloignées les unes des autres mais qui ont en commun cette rage de vivre, de gagner un combat annoncé comme perdu d’avance. Il y a également une écriture lumineuse, tendre, délicate pour les protagonistes qui sont attachantes et puis enfin, la découverte de trois milieux très différents (et on sent que l’auteur s’est documenté) : celui de l’Inde, des castes, celui des perruquiers siciliens et enfin celui des avocats d’affaires au Canada où il faut être plus fort que les autres pour réussir.
Il n’y a pas de détails inutiles sur chaque situation, simplement les faits. Ceux qui rendent heureux, ceux qui donnent de l’espoir, ceux, destructeurs dans un premier temps, qui obligent à rebondir, à se battre…..
J’ai énormément apprécié cette lecture que j’ai quitté à regret. J’ai trouvé la couverture sobre et élégante comme le contenu et j’aime à penser que Laetitia Colombani s’accorde avec ces deux aspects de son recueil, ce doit être une femme solaire ….
Où?
Le roman se déroule conjointement en Inde, en Sicile et au Canada.
Quand?
L’action se situe de nos jours.
Ce que j’en pense
Olivier Bourdeaut avait connu l’an passé avec En attendant Bojangles (qui vient de paraître en poche chez Folio) un succès phénoménal, propulsant par la même occasion la maison d’édition bordelaise Finitude sur le devant de la scène. Le hasard veut que ce soit une bordelaise qui lui emboîte le pas. Laetitia Colombani figure d’ores en tête des meilleures ventes et son premier roman est en cours de traduction dans seize langues. Mais au-delà des chiffres, attachons-nous aux lettres. Car elles méritent toute notre attention !
Voilà en effet l’une des œuvres les plus originales de l’année, moderne par son scénario, audacieuse dans sa construction, efficace dans son rythme, et j’ajouterais brillant dans son engagement.
Le scénario nous propose de découvrir successivement trois femmes dans trois continents différents. Trois femmes qui n’ont à priori aucune chance de se rencontrer, car elles vivent non seulement à des milliers de kilomètres l’une de l’autre, mais sont surtout de conditions sociales. On commence par découvrir la condition très difficile de Smita. Faisant partie de la caste des intouchables, elle n’est considérée que comme bonne à nettoyer les excréments des familles plus aisées du village. Si ce n’est l’amour de son mari – chasseur de rats – qui la fait tenir, c’est l’espoir que sa fille pourra aller à l’école et pourra aspirer à une condition meilleure. Mais le jour où son enfant est humiliée par son enseignant, elle comprendra que sa seule issue sera la fuite. Loin du village, loin des injustices, loin des insultes.
Giulia est la seconde femme du roman. Cette jeune sicilienne accompagne son père, gravement malade, durant ses derniers jours. Propriétaire d’un atelier de traitement de cheveux à Palerme, ce dernier laisse derrière lui une entreprise au bord de la faillite. Julia va échafauder un plan pour sauver la société et son personnel avec l’aide de son ami immigré Kamal. Elle va toutefois se heurter à sa famille, très conservatrice.
La troisième femme est une brillante avocate qui ambitionne de prendre la tête du cabinet où elle n’a cessé de grimper les échelons. Sarah a choisi de faire carrière au mépris de sa vie de couple et, après deux divorces, mène de front carrière et éducation des enfants. Jusqu’au jour où elle est victime d’un malaise et que les examens révèlent un cancer. Pour elle, un autre combat commence alors.
On l’aura compris, la construction audacieuse tient dans cette manière de tresser ses trois histoires de telle façon qu’elles puissent se rejoindre, même si les plus perspicaces vont assez rapidement pouvoir deviner ce qui peut rapprocher les trois femmes.
L’efficacité du rythme tient en de courts chapitres qui s’achèvent tous par une nouvelle révélation et qui font que le lecteur ne peut dès lors plus lâcher le livre avant l’ultime rebondissement. Laetitia Colombani donne ici ses lettres de noblesse à ce que les anglo-saxons appellent le «page turner» et que l’on pourra traduire par une addiction à la lecture.
Reste la défense et illustration du rôle de la femme en ce début du XXIe siècle. Bien mieux que des études statistiques, sociologiques ou politiques, l’auteur nous donne à comprendre, à ressentir, à partager les injustices qui perdurent, la discrimination qui persiste, le machisme qui continue à régir les relations. Par-delà le niveau social et par-delà les cultures. La tresse est aussi le roman de la détresse. Ce qui le rend dramatiquement beau et universellement juste.
Où?
Le roman se déroule conjointement en Inde, en Sicile et au Canada.
Quand?
L’action se situe de nos jours.
Ce que j’en pense
Olivier Bourdeaut avait connu l’an passé avec En attendant Bojangles (qui vient de paraître en poche chez Folio) un succès phénoménal, propulsant par la même occasion la maison d’édition bordelaise Finitude sur le devant de la scène. Le hasard veut que ce soit une bordelaise qui lui emboîte le pas. Laetitia Colombani figure d’ores en tête des meilleures ventes et son premier roman est en cours de traduction dans seize langues. Mais au-delà des chiffres, attachons-nous aux lettres. Car elles méritent toute notre attention !
Voilà en effet l’une des œuvres les plus originales de l’année, moderne par son scénario, audacieuse dans sa construction, efficace dans son rythme, et j’ajouterais brillant dans son engagement.
Le scénario nous propose de découvrir successivement trois femmes dans trois continents différents. Trois femmes qui n’ont à priori aucune chance de se rencontrer, car elles vivent non seulement à des milliers de kilomètres l’une de l’autre, mais sont surtout de conditions sociales. On commence par découvrir la condition très difficile de Smita. Faisant partie de la caste des intouchables, elle n’est considérée que comme bonne à nettoyer les excréments des familles plus aisées du village. Si ce n’est l’amour de son mari – chasseur de rats – qui la fait tenir, c’est l’espoir que sa fille pourra aller à l’école et pourra aspirer à une condition meilleure. Mais le jour où son enfant est humiliée par son enseignant, elle comprendra que sa seule issue sera la fuite. Loin du village, loin des injustices, loin des insultes.
Giulia est la seconde femme du roman. Cette jeune sicilienne accompagne son père, gravement malade, durant ses derniers jours. Propriétaire d’un atelier de traitement de cheveux à Palerme, ce dernier laisse derrière lui une entreprise au bord de la faillite. Julia va échafauder un plan pour sauver la société et son personnel avec l’aide de son ami immigré Kamal. Elle va toutefois se heurter à sa famille, très conservatrice.
La troisième femme est une brillante avocate qui ambitionne de prendre la tête du cabinet où elle n’a cessé de grimper les échelons. Sarah a choisi de faire carrière au mépris de sa vie de couple et, après deux divorces, mène de front carrière et éducation des enfants. Jusqu’au jour où elle est victime d’un malaise et que les examens révèlent un cancer. Pour elle, un autre combat commence alors.
On l’aura compris, la construction audacieuse tient dans cette manière de tresser ses trois histoires de telle façon qu’elles puissent se rejoindre, même si les plus perspicaces vont assez rapidement pouvoir deviner ce qui peut rapprocher les trois femmes.
L’efficacité du rythme tient en de courts chapitres qui s’achèvent tous par une nouvelle révélation et qui font que le lecteur ne peut dès lors plus lâcher le livre avant l’ultime rebondissement. Laetitia Colombani donne ici ses lettres de noblesse à ce que les anglo-saxons appellent le «page turner» et que l’on pourra traduire par une addiction à la lecture.
Reste la défense et illustration du rôle de la femme en ce début du XXIe siècle. Bien mieux que des études statistiques, sociologiques ou politiques, l’auteur nous donne à comprendre, à ressentir, à partager les injustices qui perdurent, la discrimination qui persiste, le machisme qui continue à régir les relations. Par-delà le niveau social et par-delà les cultures. La tresse est aussi le roman de la détresse. Ce qui le rend dramatiquement beau et universellement juste.
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