Trilogie d'une nuit d'hiver
  • Date de parution 23/05/2024
  • Nombre de pages 528
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782073060013
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Fantasy Ouvrage de référence de l'auteur Top héroïne Réédition moins d'1 an

Trilogie d'une nuit d'hiver Tome 2 La Fille dans la tour

4.42 / 5 (457 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

La cour du grand-prince, à Moscou, est gangrenée par les luttes de pouvoir. Pendant ce temps, dans les campagnes, d'invisibles bandits incendient les villages, tuent les paysans et kidnappent les fillettes. Le prince Dimitri Ivanovitch n'a donc d'autre choix que de partir à leur recherche s'il ne veut pas que son peuple finisse par se rebeller. En chemin, sa troupe croise un mystérieux jeune homme chevauchant un cheval digne d'un noble seigneur. Le seul à reconnaître le garçon est un prêtre, Sacha. Et il ne peut révéler ce qu'il sait : le cavalier n'est autre que sa plus jeune soeur, qu'il a quittée il y a des années alors qu'elle n'était encore qu'une fillette, Vassia.La fille dans la tour est le deuxième tome de la "Trilogie d'une nuit d'hiver", mais peut se lire indépendamment. On y retrouve toute la poésie et la sombre cruauté des contes russes qui ont fait le succès de L'Ours et le Rossignol.

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  • Date de parution 23/05/2024
  • Nombre de pages 528
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782073060013
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Second volet de la trilogie d’une nuit d’hiver, La fille dans la Tour suit directement les aventures de Vassia après L’ours et le rossignol. J’avais beaucoup aimé lire ce premier tome en lecture commune courant décembreJ’étais impatiente de connaître la suite des aventures de Vassia. Un second tome un peu plus inégal à mon goût, mais qui m’a suffisamment passionnée pour me jeter sur le dernier tome ensuite – que j’ai déjà fini à l’heure où j’écris ces lignes.


Avis sur le pouce

Mon avis sur La fille dans la tour sera effectivement plus bref que celui des premier et troisième tome, que j’ai largement préférés.

  • une intrigue plus citadine : si Vassia chevauche quelques temps en pleine nature sauvage, on se retrouve très vite et pour une bonne partie du roman dans les murs de Moscou. Comme Soloveï et Vassia, j’ai étouffé dans cette ville, trop peuplée, trop bruyante, trop dévote, trop tout. Mais ce ressenti est certainement voulu, et encore une fois superbement bien retranscrit dans la traduction.
  • Un équilibre folklore et légendes anciennes // religion au profit de la religion. Ce volume est davantage centré sur les Hommes et leur foi sans borne, qu’ils imposent à tous, aveuglément. Dieu par-ci, Dieu par-là… Rien n’existe hormis Dieu. Ca déborde de dévotion à chaque page, et une dévotion qui empoisonne. Et tout ce qui n’est pas Dieu est sorcellerie. Un scénario historique bien connu.
  • En arrière-plan, un pan de l’Histoire de la Russie : son organisation territoriale, la force et la faiblesse de ses villes, sa société très rigide (chacun à sa place et surtout les femmes), et ses guerres contre les Tatars. Ici se dessine une Russie qui cherche sa place, en tant que nation définie et unie, et qui doit choisir entre son passé de traditions et son présent et futur orthodoxe.
  • L’intrigue continue de se construire, certains pans du passé de Vassia se découvrent, et ses liens avec le monde invisible s’accroissent. Sa véritable Nature se laisse apercevoir également, et j’aime beaucoup sa façon d’évoluer. Héroïne crédible, qui s’en prend plein la figure, se plante, apprend.

« Cela va avoir une fin. Un jour. Ce monde de merveilles, dans lequel la vapeur d’une maisonnette peut être une créature qui énonce des prophéties. Un jour, il n’y aura plus que des cloches et des processions. Les tchiorti seront une brume, un souvenir, une ondulation dans les champs d’orge de l’été.« 


En bref

La fille dans la tour est un tome que j’ai trouvé plus citadin et moins à mon goût. Je préfère les esprits de la Nature et des Légendes à la folie des Hommes, et celle-ci est sanglante. J’ai également trouvé des longueurs, et globalement un souffle assez inégal au long du récit. Néanmoins, l’autrice offre de belles pages épiques, des personnages passionnants et qui évoluent au fil des tomes. De plus, l’intrigue laisse penser que le troisième et dernier tome sera majestueux. En cela, on peut se dire que ce second volume remplit sa part du marché : donner envie de nous ruer sur le dernier volume, L’hiver de la sorcière. Dans l’ensemble, cela reste une bonne lecture, mais un tome de transition un peu en-dessous.


L’ours et le rossignol m’avais conquise par ses thématiques passionnantes et le folklore russe qui amenait une ambiance ensorcelante. La fille dans la tour est le second tome de cette trilogie d’une nuit d’hiver de Katherine Arden. Le premier tome pouvait se suffire à lui-même et c’est aussi le cas de celui-ci concernant la fin. Néanmoins, il vaut mieux à mon sens avoir lu L’ours et le rossignol pour mieux s’approprier ce deuxième tome et mieux comprendre certains événements.

Un univers de légendes

Cette trilogie se déroule dans la Russie du XIV ème siècle, un pays marqué par les contes du folklore local, mais aussi par un climat très rude, un froid omniprésent et appelé la Rus’ à l’époque du récit. Le premier tome se déroulait dans un village du nord, Lesnaïa Zemlia, dans lequel vivait la famille Pétrovitch. Cette famille a été marquée par les événements dans le premier tome. Vassia, la fille cadette, a dû quitter son village principalement à cause d’un prêtre l’accusant de sorcellerie. Au départ, Vassia est plutôt heureuse de sa situation et y voit l’opportunité de découvrir le monde. Mais elle se heurte vite à la dureté du climat et aux difficultés de voyager pour une femme seule. Elle pourra compter sur l’aide de Morozko, le démon du gel, et sur des créatures féériques qui l’accompagnent.

La route de Vassia va ensuite la mener vers Moscou, suite à sa rencontre avec le prince de Moscou parti à la recherche des brigands Tatars qui mettent à mal la campagne et enlèvent des jeunes filles. Vassia retrouve ainsi à Moscou son frère, moine, et sa sœur ainée devenue princesse. Ce second tome permet ainsi de découvrir la vie dans la capitale, où les croyances païennes ont moins de place que dans la campagne. On assiste ainsi à un rejet du folklore au profit de la religion chrétienne et de ses nouvelles croyances. Vassia est ainsi toujours dans une position inconfortable où ses capacités à voir ce que les autres ne voient pas la font passer pour une sorcière. Même à Moscou, elle aura fort à faire pour concilier sa nature et sa famille. Surtout que les choses se compliquent pour elle, vite confrontée à un dangereux complot visant la cour de Moscou, et mettant en cause des créatures surnaturelles et des humains.

La place des femmes

Vassia est un personnage féminin fort qui désire se libérer du rôle imposé aux femmes à son époque. Pour cela elle choisit de se déguiser en homme pour passer inaperçue. Ce camouflage va lui causer des soucis quand son frère et sa sœur la retrouvent à Moscou et désapprouvent ses choix. Pour eux, Vassia les met en danger en agissant de la sorte, et devrait se conformer à la place normalement imposée aux femmes. La sœur de Vassia vit d’ailleurs enfermée dans une tour avec ses enfants, respectant ainsi scrupuleusement les codes féminins de l’époque où les femmes vivaient dans des bâtiments séparés des hommes.

Au travers du personnage de Vassia, Katherine Arden questionne la place des femmes dans l’histoire, surtout si l’on considère les choix de Vassia, aux conséquences souvent importantes pour sa famille. Les choses ne sont pas simples pour elle, prise au milieu de la cour de Moscou et devant sans cesse faire des choix difficiles. Vassia apparait ainsi comme une jeune fille forte mais avec des défauts, qui veut être libre dans un monde où les femmes ne peuvent pas l’être. Elle porte le récit à bout de bras, les personnages secondaires étant un peu en retrait. Sa sœur, Olga apparait toutefois comme courageuse et dévouée à sa famille. Elle est très différente de Vassia mais attachante également.

L’histoire se complexifie dans ce second tome tant au niveau des événements que du folklore russe. La mise en place dure un peu, et comporte quelques longueurs. Cependant, cela permet de montrer la complexité de la relation entre Vassia et Morozko, et que tout n’est pas blanc ou noir.

La fille dans la tour est ainsi une belle réussite offrant un cadre et un bestiaire merveilleux et peu communs. Le conflit entre les croyances païennes et la religion est toujours présent, et le roman aborde également un questionnement sur la place de la femme. Le roman devient plus sombre que le précédent et toujours aussi passionnant. 



C’est avec grand plaisir que j’ai commencé le deuxième tome de la trilogie, pour retrouver Vassia dans une Rus’ du XIVe siècle mâtinée d’un merveilleux inspiré du folklore. Devenue adolescente, notre héroïne se cache dans les lointaines contrées glacées, sous les traits d’un garçon. Rencontrant régulièrement le dieu du gel (et de la Mort) Morozko, elle parvint à sauver des fillettes de bandits mongols. Elle revoit par hasard son frère Sacha, ordonné prêtre et conseiller du Grand-Prince Dimitri. Sacha est mal à l’aise de retrouver sa sœur déguisée en garçon, mais Dimitri s’entiche du jeune héros qui lui a indiqué le camp des brigands qui ravageait la région.


J’ai trouvé la première partie un peu longue, je me suis demandé si certains chapitres n’étaient pas là que pour remplir des pages… Heureusement, la seconde partie à Moscou est plus animée, plusieurs fils d’intrigues se nouent et s’entremêlent.


Évidemment, je n’avais plus l’heureuse surprise de la découverte du premier roman, où l’auteure m’offrait un univers qui me dépaysait totalement, avec les entités du folklore si fascinantes : les tchiorti, esprits des foyers, des bains ou des écuries, le dieu du gel si ambigu… Nous les retrouvons dans ce récit, avec une description de la société moscovite pétrie de codes et de complots, et un État asservi à la Horde d’Or des Mongols dont le Grand Prince de Moscou aimerait se débarrasser.


La vie des femmes de la haute noblesse moscovite à cette époque est particulièrement effrayante pour une lectrice du XXIe siècle, car elles devaient rester hors de la vue des hommes, donc elles demeuraient enfermées dans les palais. Notre Vassia, impétueuse, ne peut accepter un tel destin, mais elle se met continuellement en péril par le simple fait de ne pas se soumettre à ce que la société attend d’elle. De plus, petite-fille de sorcière, elle voit les esprits et les fantômes, et ce don est dangereux. Dans un univers où la religion orthodoxe imprègne la vie quotidienne, où les prêtres sont respectés, une femme comme Vassia doit dissimuler sans cesse sa nature.


L’auteure aborde un thème déjà rencontré dans des sagas de Fantasy : l’Ancien Monde, celui des esprits et des dieux, disparaît peu à peu devant la puissance de la religion chrétienne. Dans la trilogie Winternight, il s’anémie parce que les humains n’y croient plus et ne font plus d’offrandes aux entités surnaturelles.


Comme le précédent livre du cycle, cet opus propose une vraie fin. Je pourrais n’avoir aucune idée de ce que serait l’histoire du troisième et dernier épisode, cependant Vassia rêve de voir du pays, et un lecteur curieux aura fait des recherches sur internet pour découvrir qu’à cette époque le Grand-Prince Dimitri a chassé les Mongols de son territoire… À suivre, donc !

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