Où vivaient les gens heureux
  • Date de parution 14/08/2024
  • Nombre de pages 608
  • Poids de l’article 320 gr
  • ISBN-13 9782264085344
  • Editeur 10 X 18
  • Format 180 x 112 mm
  • Edition Livre de poche
Anglo-Saxon Romans étrangers Réédition moins de 6 mois

Où vivaient les gens heureux

4.22 / 5 (1838 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Une fresque familiale tumultueuse nourrie de drames, de trahisons, d'amour et d'émotion. " Madame FigaroLorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, cette vie familiale au cœur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre des joies inespérées. Jusqu'au jour où survient un terrible accident... Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine. " Un roman captivant. Du très grand Joyce Maynard. " ELLE " Dense et magnifique. " Le Figaro " Un poignant portrait de femme. Une épopée intime de notre siècle. " Le Monde " Inoubliable. " Version Femina Traduit de l'anglais (États-Unis) par Florence Lévy-Paoloni

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  • Date de parution 14/08/2024
  • Nombre de pages 608
  • Poids de l’article 320 gr
  • ISBN-13 9782264085344
  • Editeur 10 X 18
  • Format 180 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture

Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.

Mon avis

Parfois, il faut partir de chez soi pour devenir la personne qu’on doit être.

Connue pour ses romans et pour sa relation courte mais destructrice avec J-D Salinger, Joyce Maynard évoque souvent la famille dans ses récits. Elle le fait toujours avec intelligence. « Où vivaient les gens heureux » ne déroge pas à la règle et une fois de plus, je suis ravie de cette lecture.

C’est Eleanor, le fil conducteur de ce recueil, nous allons l’accompagner pendant près de cinquante ans. Ses parents n’ont pas été très aimants et elle s’est construite toute seule. Elle est devenue une dessinatrice d’albums pour enfants connue et reconnue dans son milieu et lorsqu’elle se marie avec Cam, qui fabrique des objets en bois, c’est plutôt elle qui fait tourner la maison financièrement.

On observe ce couple, leur bonheur, leurs difficultés, les hauts et les bas. Mais toujours l’amour d’Eleanor pour les siens domine et reste présent. C’est le fait d’aimer les siens qui lui sert de moteur, qui l’aide à avancer, à tenir, à espérer….

Avec une écriture (un immense merci à Florence Lévy-Paolini pour la traduction) lumineuse, prégnante, une acuité étonnante, l’auteur décortique, dissèque les habitants de cette maisonnée, la place de chacun, ses choix et ce que la vie lui impose. La poésie et la musique sont omniprésentes dans les pages.

Je ne sais pas quels adjectifs utiliser pour décrire le style délicat, la douceur de chaque phrase, l’atmosphère que l’on sent et cette intimité dans laquelle on pénètre. On ne se sent pas voyeur, on a l’impression de vivre avec eux.

C’est le portrait d’une mère aimante, d’une femme courageuse que l’on découvre dans ce magnifique recueil. Eleanor est une résiliente, un modèle pour toutes celles qui se révoltent et qui souffrent… Avancer toujours, croire en soi, pardonner, demain étant un autre jour …. De nombreux thèmes, dont certains en lien avec la famille, sont abordés et tous sont bien traités.

Une histoire superbe ! Décidément, j’aime beaucoup cet écrivain !

Je ne connaissais pas encore cette auteure que je voulais découvrir depuis longtemps (la faute à ma pal débordante, bien sûr), c’est chose faite aujourd’hui. J’ai eu la chance d’écouter la version audio lue par Anny Romand, qui donne vie avec grâce à tous les personnages et en particulier Eleanor et ses filles. Son intonation douce convient très bien à cette histoire, elle nous donne l’impression de partager les peines et les joies de l’héroïne.

Eleanor, auteure à succès de livres pour enfants, se rend dans le New Hampshire, dans la ferme de Cam, pour assister au mariage d’Al son fils ainé, autrefois sa fille Alison. C’est l’occasion de revenir près de quarante ans en arrière, lorsqu’elle a appris le décès de ses parents alcooliques dans un accident de voiture. Sa naissance n’était pas désirée et ses parents ne se sont jamais gênés de le lui faire comprendre. A seize, elle est orpheline et sa camarade de chambre, Pati l’invite à passer les vacances dans sa famille, qui se passeront plutôt mal. Après deux ans d’université, ses premiers livres lui ont rapporté une somme coquette, aussi Eleanor décide-t’elle d’arrêter ses études et de se trouver un endroit où se poser, ce sera justement cette vieille ferme dans laquelle elle vivra trois ans avant de rencontrer Cam dans un salon d’artisanat. Il est jeune, beau, insouciant et c’est le coup de foudre immédiat. Ils se marient et deviennent rapidement parents de trois enfants, ils sont heureux, jusqu’au jour où… Toby le cadet a un grave accident parce que son père ne le surveillait pas et c’est le début de la fin du bonheur pour cette famille qui va se déchirer.

Eleanor est un personnage touchant que nous suivons de son enfance à sa maturité. Elle connaît un grand bonheur, mais il ne dure pas. Elle voulait donner à ses enfants ce qu’elle n’a pas connu : une enfance heureuse dans une famille aimante et vivante. Elle est très perfectionniste et veut protéger ses enfants de tous les chagrins. Elle est prête à tout pour cela, si la scène des six ans d’Ursula, où elle retourne la maison pour retrouver la sandale transparente de la Barbie reçue par la fillette est plutôt ridicule, comme le souligne Cam, elle prendra d’autres décisions dans ce sens plus tard et se retrouvera piégée, manipulée, puis rejetée finalement par ses enfants devenus adolescents puis adultes. Cam n’est sympathique qu’en apparence, c’est un éternel adolescent, incapable de prendre ses responsabilités. Il a le beau rôle auprès des enfants qui voient en lui le papa idéal, abandonné par sa femme, alors que ce n’est pas la réalité. Les enfants n’ont aucune objectivité et condamnent leur mère sans connaître la totalité de l’histoire, le père les manipule et ils n’y voient que du feu.

Le livre explore en profondeur les différentes violences faites aux femmes, par les hommes, les enfants ou la société. Les héroïnes féminines, Eleanor et Darla sont victimes de nombreuses violences, primaires pour la seconde et nettement plus subtiles pour la première. De par son inconséquence, son refus de participer aux frais de la famille, ses manipulations pour « posséder » l’amour exclusif des enfants, Cam est un mari maltraitant, même si jamais il ne lèverait la main sur sa femme, il ne doit même pas se rendre compte des dégâts qu’il provoque, ou alors s’en fiche. Eleanor n’est pas complètement innocente non plus, elle ne cesse de tendre le bâton pour se faire battre, elle accepte le comportement de Cam et au lieu de l’affronter pour que les choses changent, que la famille vive mieux, elle s’enferme dans l’amertume. Malgré tout leur amour, ils n’ont jamais de « discussions qui fâchent », ce qui est un excellente façon de laisser l’amour mourir. La mère atteint un sommet lorsqu’elle cède aux manipulations des enfants et offre la ferme sur un plateau à son ex-mari, celui-ci ne se donne même pas la peine la peine de dire merci. A la fin quand Cam malade a besoin de son aide, elle accourt. Elle complique tout et rate une bonne partie de sa vie pour ménager ses enfants, qui sont loin de lui rendre la pareille.

Tout au long du roman, l’histoire américaine, de la période hippie à nos jours forme un toile de fond dans laquelle s’insère les personnages. Le thème de l’argent est aussi très présent, celui de la transsexualité n’est qu’effleuré, car Eleanor ne saisit pas vraiment le problème d’Alison, ce qui est dommage. J’ai beaucoup aimé ce livre, un grand merci à Lizzie et Netgalley pour leur confiance.

Eleanor perd ses parents lorsqu’elle a seize ans. Douée en dessin, elle publie alors une série de livres pour enfants qui lui rapporte assez d’argent pour s’acheter une belle maison, au milieu des champs. Elle y rencontre Cam avec lequel elle aura trois enfants. Où vivaient les gens heureux raconte la vie de cette jeune femme qui deviendra épouse et mère et passera par bien des épreuves…

Joyce Maynard dresse le portrait d’une femme que l’on va suivre de son adolescence jusqu’à l’âge mûr. On suit Eleanor alors qu’elle est gamine, entourée de parents dysfonctionnels et peu aimants. En construisant sa propre famille, Eleanor se cherche et veut offrir à ses enfants l’enfance qu’elle n’a pas connu.

Où vivaient les gens heureux est un roman qui vous emporte. C’est une fresque familiale dans laquelle on suit Eleanor et sa famille. J’ai adoré les suivre dans leur quotidien. Il ne s’y passe rien d’exceptionnel: seulement la vie banale d’une famille américaine dans les années 70 puis 80 et 90. Mais à travers cette histoire unique et privée, l’autrice s’attaque à la figure de la femme dans la société américaine. Elle y dénonce le machisme, les violences conjugales. Elle y aborde de nombreux thèmes qui traversent tout le roman. La peinture de cette famille est un prétexte pour analyser et disséquer la société américaine.

Elenaor est un personnage assez ambivalent auquel on s’attache mais qui fait sortir de ses gonds la féministe que je suis. On a envie de lui crier de se tirer, de crier la vérité et d’arrêter à tout prix de vouloir protéger ses enfants. Elle fait passer leur bonheur avant le sien quitte à se sacrifier totalement et à se passer de leur amour. C’est un roman sur les désillusions liés à l’amour, qu’il soit marital ou maternel, mais c’est aussi un très beau livre sur la résilience.

L’autrice traîne parfois en longueur, certes, mais elle a le don de nous embarquer dans ses histoires et de nous faire ressentir des émotions contradictoires qui rendent accro à son roman.

Avec « Où vivaient les gens heureux », Joyce Maynard signe une excellente fresque familiale!

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