L'Hôtel des oiseaux
  • Date de parution 14/08/2024
  • Nombre de pages 504
  • Poids de l’article 266 gr
  • ISBN-13 9782264082183
  • Editeur 10 X 18
  • Format 179 x 112 mm
  • Edition Livre de poche
Anglo-Saxon Romans étrangers Réédition moins de 6 mois

L'Hôtel des oiseaux

3.84 / 5 (783 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un des plus grands romans de Joyce Maynard, très aimée en France. Une héroïne marquée par les tragédies de la vie, qui tente envers et contre tout de se reconstruire.1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l'espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s'appellera désormais Amelia.À l'âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d'Amérique centrale, entre les murs d'un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d'un volcan. Tandis qu'Amelia s'investit dans la rénovation de l'hôtel, elle croise la route d'hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les gouffres du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?Dans ce roman foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu'on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises, L'hôtel des Oiseaux explore le destin d'une femme attachante, dont la soif d'aimer n'a d'égale que celle, vibrante, de survivre.

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  • Date de parution 14/08/2024
  • Nombre de pages 504
  • Poids de l’article 266 gr
  • ISBN-13 9782264082183
  • Editeur 10 X 18
  • Format 179 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture

1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l'espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s'appellera désormais Amelia.

À l'âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d'Amérique centrale, entre les murs d'un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila.

Mon avis

La Maman de Joan, six ans, est morte dans une explosion. Elle faisait partie des apprenties terroristes. Pour ne pas que sa petite fille parte avec une « étiquette » dans la vie, sa grand-mère décide de disparaître avec elle. Le but ? Recommencer à zéro sous une autre identité, loin du drame.

Dans ce récit, Joan se raconte jusqu’à ce qu’elle ait une cinquantaine d’années. Nous découvrons l’enfance avec sa mère, la fuite, le passage à l’âge adulte. Elle se construit sous nos yeux avec ce passé douloureux qui reste chevillé au corps. C’est une femme blessée, prête à s’éteindre qui va essayer de rebondir sous nos yeux. On l’accompagne sur le chemin de la résilience.

La nature, ce qu’elle apporte d’apaisement et de sérénité, est bien exploitée dans ce roman. Végétaux et oiseaux ont la part belle. Pour autant, ce n’est jamais lourd ou pénible. Joyce Maynard dose parfaitement ses propos entre contemplation, émotions, quotidien, rebondissements dans la vie de son héroïne.

Je suis, chaque fois, infiniment charmée, par l’écriture (merci à la traductrice) de l’auteur. Elle me transporte ailleurs, me bouleverse, m’intéresse et me donne envie de lire encore et encore… Elle sait parler des sentiments humains, de ce qui habite chaque personnage (colère, peur, ou autre…) Son vocabulaire est choisi avec soin, adapté.

Je me suis attachée à Joan, à ceux qu’elle rencontre et qu’elle aime. J’ai aimé découvrir ce lieu hors du temps, les aventures des uns et des autres. Et par-dessus tout, j’ai apprécié l’espoir qui finit par toujours par éclairer les pages les plus sombres.

La réfugiée de la Llorona

Joyce Maynard nous offre une nouvelle preuve de son talent avec ce riche roman, aux multiples rebondissements. Il raconte le destin tragique d’une femme qui, après avoir perdu sa mère, puis son mari et son fils, trouve refuge en Amérique centrale où elle va tenter de se reconstruire, en essayant d’oublier les fantômes du passé. Brillant!

«J’avais vingt-sept ans quand j’ai décidé de sauter du Golden Gate Bridge. L’après-midi j’avais une vie merveilleuse et, une demi-heure plus tard, je ne voulais plus que mourir.» Quel incipit! Avouez que vous avez d’emblée envie de savoir ce qui peut motiver une jeune femme à vouloir en finir avec la vie.

C’est ce que Joyce Maynard va nous raconter en revenant sur le parcours de son héroïne, mais aussi et surtout en nous dévoilant ce qui s’est passé après être monté sur le célèbre pont de San Francisco.

Joan a connu une enfance plutôt heureuse, même si la carrière de sa mère Diana – une chanteuse que l’on comparait à Joan Baez – la contrainte à se retrouver souvent seule. Mais elle a trouvé le moyen de s’évader grâce à ses crayons de couleur. Mais un premier drame va venir la frapper, alors qu’elle n’a pas sept ans. Sa mère meurt à New York dans des circonstances troubles. Un groupuscule terroriste, le Weather Underground, provoque un accident mortel en tentant de fabriquer une bombe et Diana figurait dans la liste des victimes. «Dans l’un des bulletins d’informations qui passa à l’antenne dans les jours suivant l’explosion, une photo de ma mère tirée de son annuaire du lycée apparut à l’écran. Elle était beaucoup plus jolie en vrai que sur la photo qu’ils montrèrent. Un reporter colla un micro devant une femme qui se révéla être l’épouse du policier décédé. «J’espère qu’elle brûle en enfer comme les autres», dit-elle. C’est à ce moment-là que nous avons changé de nom et sommes devenues Renata et Amelia.»

Joan ne comprend pas vraiment pourquoi elle s’appelle désormais Amelia, ni pourquoi sa grand-mère devient Renata, mais elle obéit et suit son aïeule. Elle n’aura plus l’occasion de voir son père non plus, ce dernier ayant promis de rester loin d’eux.

Les années vont passer, sa passion pour le dessin s’affirmer sans pour autant que ses blessures ne se referment. C’est quand elle va croiser Lenny qu’elle va croire le bonheur possible. Celui qui va devenir son mari est attentionné et aimant. Ensemble, ils rêvent de construire une famille. Quand naît leur fils Arlo, ils sont aux anges.

Mais un nouveau drame vient frapper leur paisible existence. En courant derrière un ballon, Arlo et son père, qui tentait de le rattraper, sont fauchés par une voiture et meurent sur le coup. Dès lors, on comprend l’envie d’Amelia d’en finir. Sauf qu’au moment de faire le grand saut, elle s’est souvenue de cette phrase de Lenny: «quand on a atteint le fond, on ne peut que remonter.»

Alors plutôt que de mourir, elle va rassembler quelques affaires et prendre le premier bus, sans vraiment connaître sa destination. Sur la route, au gré des rencontres et du hasard, elle va laisser le destin la guider. Et arriver en Amérique centrale dans un village au bord d’un lac et d’un volcan, dans un hôtel baptisé La Llorona, une sorte de petit paradis sur terre: «L’hôtel ressemblait à la maison d’un conte de fées. Partout où je posais le regard, je découvrais un détail extraordinaire, sans doute une création de Leila ou des gens du village: pas seulement les pierres transformées en singes, jaguars ou œufs, mais les plantes grimpantes qui formaient des tonnelles ruisselaient de fleurs épanouies évoquant les visions les plus folles d’un trip au LSD, les cours d’eau artificiels serpentaient dans les jardins, butaient sur des pierres lisses et rondes – quelques-unes vertes, sous une certaine lumière en tout cas, d’autres presque bleues. Un banc de pierre était creusé à flanc de colline. Il y avait aussi une méridienne qui semblait faite d’un seul tronc d’arbre. Un vieux bateau de pêche en bois, sur lequel s’empilaient des coussins, était suspendu à un arbre. De son tronc jaillissaient une demi-douzaine de variétés d’orchidées et une chouette taillée elle-même dans une loupe de bois.»

Commence alors, au fil des rencontres et des destins des habitants mais aussi des clients de l’hôtel, le roman d’une reconstruction. Mais comme tout paradis, il est entouré de serpents et ce chemin de résilience sera semé d’obstacles. La propriétaire de l’hôtel qui l’a accueillie va mourir et lui laisser gérer l’endroit. Une tâche délicate car tous ne voient pas d’un très bon œil cette étrangère leur dicter leur conduite. Mais Amelia a appris à affronter les problèmes lorsqu’ils surviennent, qu’ils soient petits ou gigantesques. Et à tenter de trouver dans l’adversité un nouveau chemin sur lequel elle pourra avancer. Jusque vers l’autre rive.

Joyce Maynard fait preuve d’une rare maîtrise de la narration pour tisser une histoire avec l’autre, pour s’imprégner de la magie d’un lieu, pour nous en décrire toute la sensualité. Elle enrichit aussi son roman de légendes, plus ensorcelantes et mystérieuses les unes que les autres, sans pour autant perdre le fil d’un récit qui court sur quatre décennies. Car l’écriture est toujours très fluide, les descriptions – en particulier la flore et la faune – précises, le rythme d’une grande musicalité. Et le tout accompagné d’un final éblouissant.

Comme le dit Gabriel García Márquez dans L’Amour aux temps du choléra, cité en exergue du livre: «Considérer l’amour comme un état de grâce qui n’était pas un moyen mais […] une fin en soi.»

  1. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l’espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s’appellera désormais Amelia.
  2. À l’âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d’Amérique centrale, entre les murs d’un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d’un volcan. Tandis qu’Amelia s’investit dans la rénovation de l’hôtel, elle croise la route d’hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les gouffres du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?

Joan, six ans, perd sa mère dans un accident terroriste. Elle sera élevée par sa grand-mère et changera de nom. Devenue Amelia, elle se consacre au dessin et rencontre un homme avec lequel elle aura un petit garçon. Mais un nouveau drame la frappe. Elle quitte tout pour se rendre en Amérique centrale et tenter d’oublier, de survivre. A La Esperanza, elle rencontre Leila qui tient un hôtel. Amelia va tenter de s’y reconstruire…

Je découvre Joyce Maynard avec ce très beau roman qui m’a fait découvrir sa plume. Il s’agit ici d’une histoire de deuil, de chagrin. Amelia pense même à se suicider. C’est la rencontre avec Leila qui va lui permettre de reprendre pied.

C’est une histoire un peu particulière que nous raconte ici l’autrice. En effet, le roman ne tourne pas seulement autour d’Amelia. Son séjour à l’hôtel permet de dresser toute une série de portraits d’hommes et de femmes qui sont venus chercher à La Esperanza, un espoir justement. Couples brisés, femme en mal d’enfants: on ne vient pas par hasard dans cet hôtel.

Ce que j’ai le plus apprécié dans ce livre c’est finalement toute la vie qui tournait autour de cet hôtel. Joyce Maynard a l’art et la manière de nous décrire la vie d’un petit village mexicain (en tout cas, cela le laisse penser) au gré des invasions de touristes américains. On y voit les ravages que ceux-ci font, parfois malgré eux, avec cette volonté d’imposer leur mode de vie, néfaste pour cette population encore reculée. On y voit aussi la misère des femmes, battues parfois, filles-mères sans avenir. C’est souvent sombre mais il y a toujours une petite lueur d’espoir.

Alors certes, on pourrait reprocher à ce roman un manque d’originalité, des rebondissements parfois peu crédibles, mais j’ai tout de même ressenti toute la sensibilité de la plume de l’autrice qui me donne envie de poursuivre ma découverte de ses oeuvres.

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