Aiden Waits
  • Date de parution 21/10/2020
  • Nombre de pages 552
  • Poids de l’article 286 gr
  • ISBN-13 9782253259893
  • Editeur LGF
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans noirs Royaume-Uni

Aiden Waits Tome 2 Chambre 413

3.84 / 5 (66 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Le jeune inspecteur Aidan Waits s'est résigné à intégrer la patrouille de nuit à Manchester, cycle sans fin d'appels insignifiants et de solitudes insolubles. Jusqu'à ce que son coéquipier et lui soient dépêchés au Palace, un immense hôtel désaffecté au cœur d'une ville en ébullition. Sur les lieux, dans la chambre 413, ils découvrent un homme. Il est mort. Et il sourit. On a retiré toutes les étiquettes de ses vêtements, limé et remplacé ses dents. Même ses empreintes digitales ne sont pas identifiables. Seul un message cousu à l'intérieur de son pantalon donne un indice sur son ultime acte désespéré. Mais tandis qu’Aidan s’immerge dans le passé de l’inconnu, il se rend compte qu’un fantôme surgi du sien hante le moindre de ses faits et gestesAprès Sirènes, ce deuxième tome de la série Aidan Waits nous plonge dans un monde où aucun espoir n’est permis.L’univers de Joseph Knox, source de ténèbres irradiées, obscurcit l’horizon de notre imagination. Le Journal du dimanche.    Traduit de l’anglais par Fabienne Gondrand.

livré en 5 jours

livré en 5 jours

  • Date de parution 21/10/2020
  • Nombre de pages 552
  • Poids de l’article 286 gr
  • ISBN-13 9782253259893
  • Editeur LGF
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Nous retrouvons Joseph Knox, après son premier roman Sirènes, paru en 2018 au Masque. J’avais beaucoup aimé ce livre très noir qui nous plongeait au cœur de la vie nocturne de Manchester.

C’est donc avec beaucoup d’attentes que j’ai retrouvé notre jeune flic Aidan Waits, que nous avions laissé après sa descente aux enfers. 

Il a intégré la patrouille de nuit avec pour partenaire Sully Sutcliffe, sachant qu’ils se détestent profondément. Mais voilà, avec son passé, Aidan n’a pas le choix, beaucoup voudraient le voir disparaître, ou tout du moins qu’il ne fasse plus partie de la police, qu’il finisse de sombrer dans la drogue, l’alcool, et qu’il ne côtoie le monde de la nuit que de l’autre côté de la barrière : avec les criminels, dealers et autres truands de la ville de Manchester.

Lors d’une patrouille ils sont appelés pour une effraction dans un hôtel fermé. Arrivé sur place, ils découvrent un homme mort avec un sourire sur le visage. Aucun élément sur le cadavre ne permet de l’identifier. 

Commence alors une enquête sur ce meurtre mais celle-ci est entrecroisée avec d’autres affaires qui occupent notre duo. L’articulation de ces recherches est parfois complexe, nous obligeant à rester concentré sur notre lecture, à ne pas perdre le fil.

Aidan Waits est toujours aussi torturé, imprudent, taciturne et seul. Il a réussi à sauvegarder son emploi mais à quel prix. Tous lui tournent le dos, il n’a pas d’amis, ses collègues le méprise, il est totalement isolé dans son boulot et dans sa vie. Sa seule rédemption, aider les démunis, résoudre ses enquêtes quitte à utiliser les règles de la rue, et à se comporter comme le pire des affranchis.

« Parfois on déjoue tout attente, parfois on devient ce que les autres pensent de nous.» 

Sinistre, noir mais compensé par un humour acéré, présent à chaque page, ce deuxième opus des aventures d’Aidan Waits a répondu à toutes mes attentes. On se replonge avec délice dans ce monde lugubre, plein de manipulations ou aucun espoir n’est permis. 

Joseph Knox réussit avec brio ce deuxième opus des enquêtes d’Aidan Waits, et nous promet ainsi un nouveau personnage récurrent à suivre sans aucune restriction.

Joseph Knox est un jeune auteur britannique qui s'est rapidement imposé avec Sirènes, un premier roman policier racé aux accents hard-boiled se déroulant dans la belle ville de Manchester et mettant brillamment en scène Aiden Wait, un jeune inspecteur de police borderline. Même s'il ne révolutionnait pas le genre, on appréciait tout de même la fraîcheur d'une intrigue envoutante nous entraînant au cœur du monde de la nuit. Il faut dire que l'on se prend à aimer ce personnage qui n'hésite pas à mettre sa carrière en jeu en défiant sa hiérarchie dans un climat tendu, mais contrebalancé par ce regard corrosif que le policier jette sur ses interlocuteurs qui peuvent se montrer violents. Mais pour Aiden Wait tout cela importe peu car le policier sait encaisser les coups sans jamais vraiment céder à cette compromission qui prévaut au sein de l'institution. Ne pas faire de vague n'est donc pas vraiment l'adage de cet enquêteur atypique, vif d'esprit, qui force l'admiration en ne versant jamais dans la caricature. Autant dire que l'on se réjouit de retrouver ce personnage dans Chambre 413, second volet des enquêtes d'Aiden Wait qui végète désormais au sein de la patrouille de nuit en battant le pavé de la cité de Manchester. 

L’inspecteur Aidan Wait peut s’estimer heureux car son supérieur, le superintendant Parrs, ne l’a finalement pas viré mais relégué sur une voie de garage en l'intégrant à la patrouille de nuit consistant à répondre à des appels insignifiants comme des feux de poubelle, en compagnie de Peter Sutcliffe, surnommé Sully, un collègue à la fois chevronné et acariâtre. Mais dans la chaleur suffocante d’un été comme on ne les fait plus à Manchester, les deux policiers doivent se rendre au Palace, un immense hôtel désaffecté du centre-ville. Sur place, c’est dans la chambre 413 qu’ils découvrent le corps sans vie d’un homme à l’étrange sourire figé. La première difficulté survient lorsqu’il s’agit d’identifier le cadavre. En effet, on a été jusqu’à enlever les étiquettes de ses vêtements et limer ses dents alors que ses doigts sont dépourvus d’empreintes digitales. Comme si l’homme avait souhaité se débarrasser définitivement de son identité avant de disparaître. Et quel est ce message mystérieux que l’on retrouve cousu à l’intérieur de son pantalon ? Y a-t-il seulement un sens à cette mise en scène macabre ?

Dans le sillage des pérégrinations de l’inspecteur Aiden Wait, nous embarquons une nouvelle fois dans le monde interlope de la nuit à Manchester que Joseph Knox connaît bien en ayant officié comme barman avant de se lancer dans l’écriture. C’est dans cette atmosphère urbaine, rendue plus lourde avec la chaleur des nuits estivales que le policier va mener de front plusieurs enquêtes avec son coéquipier Sutty qui prend davantage d’importance que l’opus précédent. On se prend même à apprécier la dynamique qui s’instaure entre ces deux individus qui se tolèrent dans une ambiance pesante, chargée de tensions, de non-dit et d’échanges acerbes. Avec Sutty, on découvre un personnage acariâtre qui n’est pas dépourvu d’une certaine intelligence et d’une expérience professionnelle qui font de lui un policier portant un regard sans concession sur la société qui l’entoure. A certains égards on lui trouverait une certaine ressemblance avec Aiden Wait. Outre l’identification d’un cadavre, l’inspecteur Wait va également devoir enquêter sur une jeune femme victime d’un amant qui menace de diffuser des photos compromettante sur les réseaux sociaux. D’autre part, Joseph Knox lève également un voile sur le passé de son inspecteur qui doit répondre aux menaces d’un certain Bateman qui lui rappelle des souvenirs terribles de son enfance. Afin de démêler cet écheveau complexe d’intrigues qui s’entrecroisent, aux entournures parfois un brin trop alambiquées, le lecteur devra s’accrocher pour ne pas se perdre en chemin. Néanmoins on se retrouve séduit par la voix originale d’un auteur qui utilise les codes du genre sans en abuser et réussi même à surprendre le lecteur comme cette confrontation entre Aiden et Bateman, un personnage complexe qui nous fait frissonner et qui explique certaines attitudes d’un policier contraint de se frotter à son passé qu’il pensait avoir enfouit. On trouve d’ailleurs une certaine similitude entre Aiden Wait et les démarches de cet homme mystérieux, retrouvé mort dans ce singulier hôtel désaffecté, qui s’est débarrassé de son passé au propre comme au figuré.

Avec Chambre 413, il est donc surtout question d’ambiance et d’atmosphère nocturne pour un polar à la fois complexe et singulier qui confirme le talent de Joseph Knox parvenant, sans renouveler le genre, à surprendre le lecteur avec un texte qui se joue des codes du roman policier, ceci pour être plus grand plaisir.

J’ai découvert Joseph Knox lors du dernier Toulouse polars du Sud. Et comme la lecture de son premier roman, Sirènes, m’avait convaincu, j’ai réédité avec le suivant, Chambre 413.


Aidan Waits est donc flic à Manchester. Un flic qui n’a pas vraiment la côte auprès de sa hiérarchie. Pris la main dans le sac de came, il est obligé d’obéir aveuglément à son supérieur. Après avoir été détaché pour une mission d’infiltration dans Sirènes, il revient aux patrouilles de nuit avec l’abominable Sutcliffe, qui hait le monde entier, et plus particulièrement ceux qu’il a sous la main, à savoir Aidan.

Alors qu’une chaleur étouffante écrase la ville, les deux flics découvrent un cadavre dans une chambre d’un grand hôtel désaffecté en attente de vente. Rien ne permet de savoir qui est cet homme qui a rendu ses dents et empreintes digitales non identifiables, et coupés toutes les étiquettes de ses vêtements. Le début d’une enquête qui va tenir Aidan sur le pont jour et nuit, alors que son passé vient le rattraper.

Chambre 413 confirme tout le bien que j’avais pensé de Sirènes. On verra ce que va donner la suite, mais avec ce deuxième roman, je suis impressionné par la capacité de ce jeune auteur à garder une continuité tout en évitant les redites.

Continuité grâce au personnage d’Aidan Waits, toujours fragile et têtu. Un personnage dont il révèle avec un vrai sens du suspense des pans importants de ses traumatismes (le mot est faible) d’enfance. Continuité parce que nous sommes toujours à Manchester, et continuité dans son empathie pour les victimes, pour les plus faibles.

Mais Joseph Knox dans le même temps n’écrit pas le même roman. Il quitte le monde des truands et des trafics de drogue, remplace les errances de nuit par la chaleur étouffante de l’été, nous décrit un Aidan qui, peu à peu, se détache de la drogue (finis les gros trous noirs, les pertes de mémoire et les lendemains atroces) et donne une importance grandissante à l’abominable Sutcliffe qui était à peine présent dans le premier roman.

Du changement dans la continuité, toujours du très beau travail, une intrigue assez étonnante, et l’émotion de ces personnages désespérés. Joseph Knox semble parti pour s’installer dans la continuité des illustres anciens, de Ted Lewis à Robin Cook, et c’est tant mieux.

Aidan Waits est policier à Manchester, il est peu apprécié de sa hiérarchie et a été relégué à la patrouille de nuit suite à des soupçons de corruption et vol de stupéfiants dans les pièces à conviction, même si la plainte a été retirée ensuite. Il n’aime pas son boulot et encore moins son coéquipier et supérieur Peter Sutsclife, dit Sutty. Ce dernier se plait dans la patrouille de nuit, il est flemmard, fait rédiger ses rapport par Aidan et très colérique. Les deux hommes se détestent et savent que leur poste est une voie de garage avant le licenciement, ils ne se voient pas d’avenir dans la police. Ils sont surtout relégués à de petites enquêtes peu motivantes pour lesquelles ils ne font pas de zèle, comme une série d’incendies de poubelle au centre ville. Un samedi soir vers minuit, ils sont appelés pour une alarme qui s’est déclenchée dans un hôtel désaffecté suite au désaccord des propriétaires au sujet de sa vente. Le gardien a été assommé avec un extincteur et Aidan voit une ombre qui s’enfuit par une porte de secours, avant de trouver un cadavre anonyme dans la chambre 413.

Peu de temps après, ils sont appelés par un étudiant dont l’amie a été menacée, par un homme plus âgé avec qui elle a passé la nuit, de diffuser la vidéo de leurs ébats sur le net si elle refuse de le revoir. Cette enquête-là n’intéresse pas le moins du monde Sutty qui laisse Aidan s’en occuper. L’homme est un journaliste d’ultra droite influent et Aidan s’en occupera à sa façon malgré l’opposition de ses chefs.

Tandis qu’un fantôme surgi de son enfance vient tourmenter Aidan, les deux policiers se lancent dans une enquête très complexe, alors que leur chef les incite à élucider la série des incendies de poubelles, seules énigmes à leur niveau selon lui.

Il s’agit d’un polar anglais très bien écrit et palpitant, il y a beaucoup de suspense et on ne voit pas du tout la solution avant les toutes dernières pages. Aidan est le personnage principal et Sutty joue un rôle nettement moins important; malgré la méchanceté perpétuelle de son coéquipier et toutes les menaces qui planent au-dessus de sa tête, Aidan a le dessus. C’est un personnage très noir, qui évolue dans un milieu glauque et qui n’hésite pas à violer gravement la loi pour faire régner un semblant de justice ou se venger, malgré cela, il est très attachant. L’enquête n’est vraiment pas linéaire, elle est très complexe mais on ne s’y perd jamais et l’intérêt du lecteur est entretenu par une écriture rapide et cinématographique. Très longtemps, on ne voit les investigations des deux policiers comme une suite d’actes isolés qui ne les conduiront nulle part et confirmeront la mauvaise opinion de leur hiérarchie, jusqu’à ce que le puzzle s’emboite enfin.

J’ai beaucoup aimé ce polar très rythmé et noir que je recommande chaleureusement. Un tout grand merci à Netgalley et aux Editions du Masque pour cette magnifique découverte.

Aidan Waits est flic à la brigade de nuit de Manchester. Rien de bien passionnant lors de ses tournées avec son imbuvable coéquipier raciste et misogyne, Suttcliffe, si ce n’est des feux de poubelles. Un soir, ils sont appelés sur les lieux d’une effraction. Dans un hôtel en travaux, il trouve le gardien assommé mais aussi un cadavre au sourire énigmatique dans la chambre 413. Malgré tout, Aidan va mener l’enquête.

Chambre 413 est un roman policier de facture classique mais qui m’a bien accrochée. J’ai d’abord beaucoup aimé le personnage d’Aidan qui a été mis en quelque sorte au placard suite à des bavures. J’ai adoré détester son coéquipier Suttcliffe, un connard en puissance d’un cynisme effroyable! On suit donc ces deux personnages au gré de leurs patrouilles et le cadavre retrouvé chambre 413 va mettre un peu de piment dans leurs nuits sordides.

C’est une enquête très classique que nous propose l’auteur ici. Recherches et interrogations de témoins, récoltes de preuves. L’intérêt du roman réside surtout en la personne d’Aidan, un flic torturé comme jamais qui traîne pas mal de casseroles liées à son enfance. Certains passages sont à glacer le sang mais je n’en dirai pas plus.

J’ai beaucoup aimé aussi le fait que l’intrigue se déroule à Manchester, une ville ouvrière qu’on ne retrouve pas souvent finalement dans les romans. C’est une ville écrasée par la chaleur et abrutie par l’alcool, finalement assez glauque.

En parallèle de son enquête principale, Aidan va mener une sorte de vendetta personnelle qui nous permet de voir quel homme il est en réalité. C’est un roman finalement assez sombre qui dresse le portrait d’un homme à l’enfance teintée de noirceur.

« Chambre 413″ est un roman à l’intrigue classique au service d’un personnage complexe dont je suivrai l’évolution avec attention dans les prochains livres qui lui seront consacrés.



AUTRES LIVRES DE Joseph Knox3
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés