Le Dernier Banquet
  • Date de parution 16/11/2016
  • Nombre de pages 448
  • Poids de l’article 245 gr
  • ISBN-13 9782253070207
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Romans historiques 18em siècle

Le Dernier Banquet

3.25 / 5 (93 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un enfant crasseux dévore des scarabées à côté d'un tas de fumier. Il a cinq ans, ses parents sont morts. Il s'appelle Jean-Marie Charles d'Aumout, et c'est un noble sans le sou qui va connaître un destin exceptionnel.Dans la France du XVIIIe siècle, l'orphelin devenu cadet à l'Académie militaire gravit les échelons de la société. Dès lors sa vie est remplie de fougue et d'intrigues ; il est soldat, diplomate, espion, amant impétueux… mais cela ne lui suffit pas. Il n'a qu'une obsession : l'art culinaire, qu'il veut porter à son paroxysme. Tandis que l’Ancien Régime agonise sous les coups de la Révolution, d’Aumout, tel un alchimiste prêt à toutes les expériences, cherche le goût parfait, absolu. Mais la perfection a-t-elle une place en ce monde ?  Ce roman historique est un chef-d’œuvre. The Times. Un livre tout en sensualité — un peu crue !!! Passionnant. Marina Carrère d’Encausse, Les déblogueurs.tv.

livré en 5 jours

livré en 5 jours

  • Date de parution 16/11/2016
  • Nombre de pages 448
  • Poids de l’article 245 gr
  • ISBN-13 9782253070207
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Où?

Le roman se déroule en France, les pérégrinations du narrateur le menant de la région angevine, à Sainte-Luce sur Loire, à Brienne-le-Château, à Rennes, au Mont-Saint-Michel, à Dijon, Lyon, au Château de Saulx et celui d’Aumout (du nom donné par l’auteur au personnage principal), à Versailles, à Paris ainsi qu’en Corse.

Quand?

L’action débute en 1723, le narrateur a alors cinq ans, et se poursuit tout au long du siècle jusqu’en 1790.

Ce que j’en pense

***

On se souvient du succès mérité du Parfum de Patrick Süskind, qui retraçait le parcours de Jean-Baptiste Grenouille, meurtrier aux capacités olfactives hors-normes, dans la France du XVIIIe siècle. Jonathan Grimwood choisit la même période pour situer son roman. Son personnage s’appelle cette fois Jean-Charles d’Aumout. Il est pour sa part obsédé par la nourriture et les saveurs.

Mais le parallèle s’arrête là. Disons-le d’emblée, Le dernier banquet ne parvient pas à se hisser au niveau du Parfum, mais il n’en est pas moins intéressant pour au moins trois raisons.

Tout d’abord pour son aspect historique. En suivant l’ascension de Jean-Charles et ses pérégrinations dans le royaume, on découvre le fossé qui existait entre le peuple et la noblesse et, par quelques scènes bien détaillées, que les ferments de la Révolution ne demandent qu’à croître : « L’atmosphère rance de Versailles s’est répandue sur la France tel un brouillard nauséabond et nuisible.»

Ensuite parce que ce roman est aussi un livre de recettes et un traité sur l’alimentation. Après la scène d’ouverture sur la dégustation des scarabées et leur goût particulier, Jean-Charles va poursuivre sans relâche sa traque de tout ce qui se mange, goûtant des aliments très particuliers et consignant le tout par écrit, de façon quasi scientifique. Il dresse des tableaux suivant les saveurs à la manière d’un chimiste et n’hésite pas à demander aux conseillers du roi la faveur d’héberger chez lui les animaux qui, après avoir intéressé quelque temps le roi et sa cour, se meurent à Versailles. Il installe toute une ménagerie aux abords de son château et nous fait découvrir, par exemple, la langue de flamant rose ou le ragoût d’alligator.

Enfin parce que ce roman est aussi celui de l’ascension sociale d’un orphelin décidé d’abord à survivre puis sauvé par sa curiosité. Si on le remarque, c’est parce qu’il est habité par sa quête. S’il sauve la fille de celui qui deviendra son protecteur, c’est parce qu’il est bien décidé à goûter de la viande de loup. Si on lui confie une mission en Corse, c’est parce que l’on sait que son esprit en constamment en éveil et que pour atteindre son but il sait habilement négocier.

Malgré quelques longueurs, Le dernier banquet mérite le détour.

Citations

« Ce que nous consommons influence nos humeurs. Cette idée la fait rire. Elle m’accuse de vouloir jouer les alchimistes et ne comprend pas en quoi cette idée me blesse. Je peine à lui expliquer que je ne veux rien transformer, mais cataloguer tout ce que je goûte.

Je lui montre mes nouveaux tableaux, où j’ai regroupé les aliments en plusieurs catégories – sucrés, aigres, amers, salés – à la manière dont les chimistes groupent les éléments en gaz, métaux, non-métaux et solides. Je lui explique la coagulation des œufs, la caramélisation du sucre, et qu’un goût ajouté à un autre en synthétise un troisième, qui peut être sucré, aigre, amer ou salé. Les aliments peuvent modifier l’humeur des gens. Une femme peut devenir plus frivole, un homme, plus belliqueux ou plus clément suivant les saveurs qu’il a consommées. » (p. 280)

« Dites-moi ce que vous mangez, je vous dirai qui vous êtes … Cette phrase que j’ai écrite dans l’une de mes lettres à Jérôme, qui se vantait du boeuf et de tubercules de sa Normandie, est devenue un bon mot qui a circulé à Versailles et dont la paternité a été réclamée par d’autres.»

AUTRES LIVRES DE Jon Courtenay Grimwood
DOLPO RECOMMANDE

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés