
Hap Collins et Leonard Pine Tome 9 Honky Tonk Samouraïs
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l’avis des lecteurs
Il est toujours un plaisir, enrobé d’excitation, que de se replonger dans une nouvelle aventure du duo formé par Hap Collins et Léonard Pine. Les potes d’enfance ont pourtant des antagonismes, or ils présentent, avant tout, une amitié indéfectible suçant les liens du liquide de vie. Complètement ancrés dans leur culture de l’ East Texas, ils sont tout de même investis, guidés par des valeurs de justice universelle, d’égalité inaliénable et de fraternité sans obstacle. Et c’est donc, avec délectation, qu’on les suivra dans cet opus qui les conduira à la lisière de l’indicible, de l’innommable.
«Hap, ancien activiste hippie et rebelle plouc autoproclamé, et Leonard, vétéran du Vietnam dur à cuire, noir, gay, républicain et addict au Dr Pepper, sont sur un banal contrat de surveillance dans l’est du Texas. Alors que la planque sans intérêt touche à sa fin, ils aperçoivent un homme qui maltraite son chien. Leonard règle l’affaire à coups de poing. Résultat : l’agresseur de chien, salement amoché, veut porter plainte. Une semaine plus tard, une certaine Lilly Buckner débarque dans leur nouvelle agence de détectives privés pour leur faire une proposition : soit ils acceptent de retrouver sa petite-fille, soit elle livre à la police une vidéo de Leonard tabassant l’agresseur de chien. Le duo accepte de rouvrir ce vieux dossier et découvre que le concessionnaire d’occasion où travaillait Lilly cache de sombres secrets. »
Dès que le binôme s’engage dans un contrat c’est une assurance morale et éthique. Car les deux compères ne s’investissent pas à vide ni sans une certaine empathie de la cause. Ils s’impliquent corps et âme et font preuve d’une abnégation sans faille. Quand ils voient débarquer à leur nouvelle agence d’enquêtes privées, tenue par la nouvelle compagne de Hap, une vieille catin, ourdie d’une vidéo compromettante, leur propose de retrouver sa petite fille disparue dans un nébuleux contexte. Rapidement leurs investigations, épaulés par des acolytes interlopes, vont se tourner vers un réseau où se mêlent escort-girl, proxénétisme, gangs déjantés, tueurs à gages émasculateurs et agences fédérales.
On ne peut s’empêcher d’évoquer, pour ce neuvième acte de la série littéraire, la série télévisée adaptée avec ses trois saisons. Et Honky Tonky Samuraï nous permet de retrouver des personnages croisés dans des volets antérieurs, les forces en présence auront maille à partir pour débusquer les responsables de ce système licencieux. Irrémédiablement, les traits de Leonard Pine se matérialisent sur ceux de Michaël K. Williams, rappelez vous le Omar de The Wire, et James Purefoy pour Hap Collins. La verve, le langage vert et la transcription de l’atmosphère redneck de la zone orientale texane sont rehaussés par la moiteur climatique ne portant pas au dynamisme débridé.
Lansdale conserve son inépuisable candeur et sa volonté farouche de nous prendre la main afin de nous plonger dans ses aventures toujours pleines de décalage, de franche camaraderie, de philosophie sudiste mais optant pour des valeurs humanistes, parfois en antagonismes avec les locales…
Une nouvelle page réussie Hap & Leonard avec leur enthousiasme, leur humour et leur capacité à prendre du recul!
Yipeee, le retour de la castagne joyeuse ! Hap Collins et Leonard Pine du texan Joe R. Lansdale sont de retour dans Honky Tonk Samouraïs.
Comme le raconte Hap : « Je ne crois pas qu’on cherchait les ennuis, Leonard et moi. Ils nous sont juste tombés dessus. Ça commence souvent l’air de rien, un petit bidule se défait et se met à claquer, comme un boulon dévissé sur un manège de foire. Rien de grave au début, juste un boulon mal vissé qui claque, mais petit à petit le boulon finit par lâcher et est éjecté de son logement, le manège de foire grince et gémit, s’affaisse et s’écroule dans une bouillie chaotique de pièces déchiquetées, de métal tordu et de tas de chair humaine ensanglantée.
Ce récit débute au moment où le boulon a commencé à se détacher sur le manège de foire. »
Le boulon, cette fois, c’est juste un gros con qui tape sur son chien. Ça énerve nos deux amis qui lui expliquent à leur façon ce qu’ils pensent de son attitude. Comme le gros con a le malheur, en plus, de traiter Leonard de sale nègre, il finit avec quelques dents en moins et la face un peu refaite. La routine. Sauf qu’en face une mamie filme la scène et vient quelques jours plus tard mettre un marché dans leurs paluches : Soient ils l’aident à retrouver sa petite-fille disparue depuis cinq ans, soit elle envoie la vidéo à la police.
Et voilà comment le manège de foire commence à déconner.
Que dire de plus sur ce nouvel opus des aventures toujours hilarantes et émouvantes de Hap et Leonard ? On rit beaucoup, les dialogues sont toujours aussi drôles, il y a de la castagne, des personnages haut en couleur. Il y a des affreux bien affreux qui vont morfler, et cette fois Hap et Leonard vont récupérer des alliés assez inattendus. Et comme souvent dans la série, la scène d’ouverture est particulièrement réussie et vous mets d’emblée dans le bain.
On y visite toujours un Texas que l’auteur aime mais n’épargne pas, et au détour d’un dialogue, on sent tout le bien que pense l’auteur des bigots de toutes les chapelles. Et attendez-vous à quelques surprises, mais je n’en dirai pas plus, chut …
Bref un excellent Hap et Leonard.
Et devinez quoi, et oui, Joe R. Lansdale sera à Toulouse pour fêter les 10 ans de Toulouse Polars du Sud. Et j’aurai le plaisir et l’honneur d’animer une rencontre avec lui à la médiathèque de Montauban le vendredi soir. Plus d’infos bientôt.
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