Hap Collins et Leonard Pine Tome 8 Diable rouge
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l’avis des lecteurs
Il est un peu difficile de suivre les aventures éditoriales de Leonard Pine et Hap Collins, les deux glandus les plus drôles du polar mondial créés par l’américain Joe R. Lansdale. Heureusement, grâce aux blogs, j’avais eu vent de la sortie de Diable rouge, qui suit Vanilla Ride.
Pour ceux qui ne connaissent pas les deux zozos, vous pouvez aller voir l’article cité en introduction.
Leonard et Hap se tiennent plutôt tranquilles, juste un petit tabassage de méchants pour le compte de Marvin, un ex flic devenu privé qui les fait bosser de temps à autre. Jusqu’à ce qu’ils soient contactés par une cliente dont le fils a été assassiné avec une amie alors qu’il faisait son footing. Les flics ont conclu qu’il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Mais la mère n’est pas convaincue. Et elle a peut-être raison. Car les jeunes gens fréquentaient une bande de cinglés se prenant pour des vampires. Et sur place on a trouvé une étrange signature, une tête de diable peinte en rouge …
Avant d’aller plus loin. Si vous ne supportez pas de lire les mots « bite » ou « burnes », si l’humour scato et sexuel vous fait tordre le nez, laissez tomber ce papier, et surtout n’ouvrez pas le bouquin. Ceux qui connaissent savent de quoi je parle. Leonard et Hap sont très grossiers, ne reculent devant rien, absolument rien … et moi ça me fait beaucoup rire.
Un bon cru, avec un Hap Collins qui vit mal son vieillissement, qui doute de plus en plus de ce qu’il fait, se pose beaucoup de questions et déprime même sacrément … Un sacré portrait de l’East Texas, et, mine de rien, sous le nez rouge, de très belles pages sur l’amitié et la fidélité.
Mais on rigole quand même n’ayez pas peur, et Lansdale ne se prend jamais au sérieux, pas plus que ses personnages. Les fans de Sherlock Holmes y trouveront un hommage à leur héros, un hommage un peu décalé, ça reste du Lansdale, et je ne résiste pas à vous donner une idée du style, pour ceux qui ne connaissent pas (et je fais attention, je reste dans le très très correct) :
L’automne vue par un poète romantique :
« Les sanglots longs / Des violons / De l’automne / Blessent mon cœur / D’une langueur / Monotone. »
La même saison vue par Lansdale :
« Tandis qu’on humait l’odeur d’urine dans la fraicheur automnale, des fleurs fanées virevoltaient dans l’air et tombaient sur le sol avec un craquement sec – comme quand on marche sur des sacs en papier ou qu’on fracasse le genou d’un gros con avec une batte de base-ball ».
En fait, j’aime les deux.
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