
Inspecteur Harry Hole Tome 12 Le couteau
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l’avis des lecteurs
« Harry Hole a réintégré la police criminelle d’Oslo, mais il doit se contenter des cold cases alors qu’il rêve de remettre sous les verrous Svein Finne, ce violeur en série qu’il avait arrêté il y a une dizaine d’années et qui vient d’être libéré.
Outrepassant les ordres de sa supérieure hiérarchique, Harry traque cet homme qui l’obsède. Mais un matin, après une soirée bien trop arrosée, Harry se réveille sans le moindre souvenir de la veille, les mains couvertes du sang d’un autre. «
Panique dans les “allroms” de Norvège et les chaumières françaises. Harry Hole est de retour pour souffler un vent méchamment glacial en plein cœur de l’été. Je ne suis pas le plus grand fan du toxico Hole qui visiblement à l’approche de la cinquantaine n’apprend toujours pas de ses erreurs. Le petit génie de l’investigation ivre, le marathonien forcené de l’enquête bourré reprend du service. Après un coma éthylique qui lui laisse un immense trou noir concernant les douze dernières heures de sa vie où il s’est comporté comme le pire des abrutis, un cassos puissance dix, l’homme est capable de se taper 45 minutes de footing pour vérifier l’alibi d’un joggeur. Ah, cela commence très mal! Ou Nesbo n’a jamais connu la gueule de bois ou il nous prend pour des truffes. Bref, on se croirait dans un épisode de la série Sherlock, sympa mais pas réellement crédible.
Nesbo est un grand pro du polar, du thriller, ses intrigues sont superbement étalonnées, pas une page ennuyeuse, du plaisir brut, immédiat pas forcément dans la durée. Il sait jouer avec et sur les récepteurs des lecteurs. Comme dans “la soif”, nous avons affaire à un serial killer qui s’attaque aux femmes, une figure du mal parfaitement effrayante si on entre dans le jeu de l’auteur. Super Hole, saoul comme un Polonais, cavalier blanc blindé comme un destroyer, va s’occuper de l’affaire en loucedé. Harry Hole et sa prédisposition manifeste pour l’auto justice, ses addictions, ses frasques, sa dépression de malade alcoolique qui ne veut pas se soigner, son auto apitoiement, peuvent lasser, ont fini par me saouler. Harry Hole m’est particulièrement antipathique.
Les premières dizaines de pages, je l’ai déjà évoqué, nous prennent un peu pour des neuneus mais nous promettent néanmoins une ambiance bien inconfortable qui passionne tant de lecteurs de par le monde. La couverture (criarde un peu non?) m’a immédiatement fait penser à Dario Argento, maître du film d’horreur ou du grand guignol gore, au choix selon affinités, et le roman s’en approche un peu par moments avec cette symbolique du couteau ainsi que sa terrible réalité.
Les fans vont adorer. La quatrième de couverture reste très évasive et pour cause…
Les aficionados vont se prendre un méchant sale coup dans la tronche autour de la page 60. Perso, vous avez dû le comprendre, je m’en fous un peu de Hole, de son foie, de son suicide en bouteilles mais j’imagine très bien l’état d’hébétement qui serait le mien s’il arrivait pareille expérience à Dave Robicheaux de Burke. Un vrai coup bas qu’il vous envoie Jo Nesbo, combien il vous sera difficile de vous relever et je pèse mes mots. Prévoyez ensuite une longue traversée solitaire aux côtés d’un Harry Hole en mode guerre.
Un roman maîtrisé, bien huilé, qui ravira les inconditionnels et qui, sûrement, ne laissera indifférent aucun amateur de thrillers.
A chacun des derniers romans on croit que Harry Hole est descendu au plus bas des enfers. Et pourtant, au suivant Jo Nesbo arrive à l’enfoncer encore un peu. C’est encore le cas avec le dernier : Le couteau.
Harry a replongé, cuite tous les soirs pour oublier qu’il n’est plus avec Rakel qui l’a chassé de sa vie. Côté boulot, c’est la dèche, il a été repris à la police d’Oslo, mais cantonné aux vieux cas pourris, ceux pour lesquels on a des doutes. Et pourtant, il est certain qu’il pourrait aider, d’autant plus que Svein Finne, violeur et meurtrier, psychopathe qu’il a arrêté quand il était jeune vient d’être libéré et qu’il a juré de s’en prendre à lui et à sa famille.
Jusqu’au matin où il se réveille, du sang sur les mains et sans aucun souvenir de ce qu’il a fait après sa bagarre avec le patron d’un bar.
Je crois que je l’ai déjà écrit à propos d’un des derniers romans de la série, tant qu’à lire du thriller, autant en lire du bon, et la série Harry Hole c’est vraiment le haut du panier. Je ne me souviendrai sans doute pas de grand-chose dans un an, mais les quelques 600 pages ont été avalées d’une traite.
Les affreux sont très réussis, Jo Nesbo est le maître des fausses pistes et sait comme personne faire monter le suspense et laisser le lecteur dans l’incertitude (même si à force ça marche moins bien qu’au début, on commence à connaitre certaines ficelles), tout est tricoté à la perfection et il ne tombe jamais dans le piège du tout noir, tout blanc, laissant son roman et son lecteur s’enfoncer dans les zones grises et troubles.
Un pur plaisir de lecture, à éviter si vous risquez d’être interrompu trop fréquemment dans votre lecture, vous pourriez devenir désagréable avec ceux qui se mettraient entre Le couteau et vous.
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