Royaume de vent et de colères
  • Date de parution 08/03/2017
  • Nombre de pages 288
  • Poids de l’article 158 gr
  • ISBN-13 9782290137925
  • Editeur J'AI LU
  • Format 177 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Fantasy Dystopie et Uchronie Ouvrage de référence de l'auteur Bouquin Sympa, à lire

Royaume de vent et de colères

4.03 / 5 (417 notes des lecteurs Babelio)
AVIS DOLPO Bouquin sympa, à lire

Résumé éditeur

Marseille, 1596. Massées à ses portes, les troupes d'Henri IV entendent faire plier la cité phocéenne, dont l'indépendance autoproclamée n'a que trop duré. Pourtant, le destin des Marseillais ne se joue pas sur le champ de bataille, mais ici et maintenant, entre les quatre murs d'une auberge, La Roue de la Fortune. Là se croisent tous ceux qui, de près ou de loin, tiennent un rôle dans le drame à venir. Mais qui, d'Axelle, l'ancienne guerrière devenue tenancière, de Gabriel, le chevalier revenu de tout, de Victoire, la patronne de la guilde des assassins, de Silas, son homme de main, ou d'Armand, le magicien persécuté, tient dans sa main les clés de la ville ?

En stock

  • Date de parution 08/03/2017
  • Nombre de pages 288
  • Poids de l’article 158 gr
  • ISBN-13 9782290137925
  • Editeur J'AI LU
  • Format 177 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Je termine mes lectures hivernales avec Royaume de vent et de colères, de Jean-Laurent Del Socorro. Je n’avais encore jamais lu de roman de cet auteur, que j’avais découvert l’an dernier avec sa première nouvelle publiée, La mère des mondesRoyaume de vent et de colères est son premier roman, qui a reçu le Prix Elbakin.net 2015 du meilleur roman de fantasy français. Ce roman, publié en 2015 et réédité en 2018 chez Actu SF, se situe entre Histoire et fantasy. J’ai donc intégré cette lecture dans la catégorie Traverser le pont de glace (Histoire, Historique) du défi Un hiver au chalet.

Un roman théâtral

Un roman entraînant et rapide

Un peu déroutée au début par la narration très particulière. En effet, Jean-Laurent Del Socorro offre un texte aux chapitres hyper courts, une narration au présent et très factuelle; une alternance de beaucoup de personnages, le tout avec une écriture simple mais redoutablement efficace, qui va droit au but. Ce n’est pas ce que j’ai l’habitude de lire, mais je dois dire que c’est fichtrement bien mené. Ca fonctionne super bien, c’est rapide, le rythme s’enchaîne de manière très bien huilée, aucun temps mort, mais aucune perte de repères non plus. Le roman suit finalement à la perfection le rythme des événements de l’époque.

Théâtre ou tarot ?

En lisant le roman, j’ai eu la sensation d’assister à une représentation théâtrale. Cette succession de tableaux m’a vraiment fait penser à une scène théâtrale, avec ses acteurs et figurants, et les décors à l’arrière qui évoluent (avec un décor central, la taverne). Mais j’ai aussi eu l’impression de jouer à un jeu de tarot, avec des lames qui s’abattent sur la table et des personnages qui sont autant de broderies autour des figures du jeu. Dans tous les cas, il y a quelque chose de très vivant et de visuel dans ce roman. J’ai eu du mal à accrocher au début, mais j’ai fini par trouver ça génial.

Un roman historico-fantasy

Beaucoup d’Histoire…

Je découvre l’univers historico-fantasy de l’auteur. Sur le côté Histoire, les guerres de religion sont loin dans ma mémoire et je n’ai jamais compris leur origine ni leur existence. Autant dire que cet épisode de l’Histoire de France ne me parle pas vraiment. Ce que j’ai aimé ici, c’est d’une part le récit d’un épisode que je ne connaissais pas du tout, autour de Marseille (dans un tout autre genre, ça m’a fait penser à La nuit des labyrinthes de Sabrina Calvo, qui elle aussi décentralisait l’Histoire, restée dans les manuels scolaires très parisienne). Et d’autre part, le point de vue ni pro ni anti des protagonistes. Un roman pas manichéen du tout, avec des personnages ni bons ni méchants, juste gris, au milieu. Du coup, pas de prise de position, une narration qui reste neutre. J’ai aimé qu’il n’y ait pas de « morale » ni de leçon clairement énoncée, même si évidemment se lit derrière ce récit l’aberration des événements, et les conséquences dramatiques de l’intolérance et du fanatisme religieux.

Un peu de fantasy

Là aussi, très surprenant, car la fantasy dans ce roman est très discrète, ne renverse rien de l’ordre établi. Nulle uchronie dans Royaume de vent et de colères. Si magie il y a, elle reste assujettie à la vraisemblance historique, qui prime. Elle est cachée, et n’est pas vraiment blanche non plus. On est loin de la magie bienveillante et merveilleuse des romans de fantasy classiques.

Et c’est super, parce que cette magie fait tellement corps avec l’Histoire, que parfois, je me suis dit… « et si… ? » Il y a une telle vraisemblance qu’on « y croit ». Si ça, ce n’est pas un super beau tour de magie… !

Royaume de vent et de colères… est un roman de Jean-Laurent Del Socorro. Un roman qui m’a bousculée au début. J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans tant c’était différent de ce que j’avais l’habitude de lire. Mais j’ai fini par apprécier ma lecture. Le style et la narration de l’auteur offrent un certain côté esthétique au roman, mais ils révèlent surtout un projet littéraire intéressant, où la forme s’allie avec le fond dans une sorte de symbiose parfaite. Après avoir compris ça, j’ai lu ce roman avec avidité, et ma lecture a été très bonne. Je vais rapidement enchaîner avec Du roi, je serai l’assassin, en lice pour le #PLIB2022 et dans le sillage de Royaume de vent et de colères.


Ce roman est le premier de Jean-Laurent Del Socorro et c’est une vraie réussite. Nous avons eu le plaisir de rencontrer l’auteur aux Imaginales en mai dernier. En nous promenant dans les allées, le dimanche, nous avons pu discuter avec lui de son livre, de jeux de rôle et de fantasy. Conquis par cette discussion, nous avons acheté et fait dédicacer son livre.

Il a eu le prix Elbakin 2015 ce qui est amplement mérité vu les nombreuses qualités de ce roman.

Le roman est assez court et se lit très vite. C’est un roman de fantasy historique avec très peu de surnaturel. Le seul élément de fantasy est la magie de l’art bon pratiquée par les prêtres. Cette magie est peu présente exceptée sur la fin de l’histoire.

Les chapitres sont très courts et centrés à chaque fois sur un personnage différent et sont écrits à la première personne. Il y a 3 grandes parties dans le livre: la mise en place, l’histoire des personnages et la résolution. Le livre est vraiment très bien écrit, il se lit très facilement. Il est presque trop court, et la nouvelle sur le personnage de Gabin présente à la fin du roman est magnifique et permet de se replonger dans l’univers de Jean-Laurent Del Socorro.

L’histoire part d’un fait peu connu de l’histoire de France: la révolte de Marseille en 1596 face au roi de France. Ce livre donne même envie d’ouvrir un livre d’histoire pour se plonger dans cet épisode méconnu des guerre de Religions. Dans le roman on suit le destin de 4 personnages qui sont tous atypiques et attachants. Ces personnages sont le gros point fort du roman. Ils ne ressemblent à aucun personnage typique de la fantasy mais chacun à sa manière est intéressant et touchant. Les femmes ne sont pas des faire valoir et ont un rôle important dans le roman (fait appréciable). La seconde partie en flashback sur l’histoire des personnages leur donne encore plus de profondeur. Chacun a à sa façon traversé les guerres de religions qui ont déchiré le royaume de France au seizième siècle.

C’est un roman avec une très grande qualité d’écriture et de mise en scène qui fait penser à du théâtre. Il se lit très bien et est également plein de sensibilité. C’est vraiment un excellent livre, qui m’a ému et que je recommande chaudement!


Quatrième de couv’ :

1596. Deux ans avant l’édit de Nantes qui met fin aux guerres de Religion, Marseille la catholique s’oppose à Henri IV, l’ancien protestant. Une rébellion, une indépendance que ne peut tolérer le roi. À La Roue de Fortune se croisent des passés que l’on cherche à fuir et des avenirs incertains : un chevalier usé et reconverti, une vieille femme qui dirige la guilde des assassins, un couple de magiciens amoureux et en fuite, et la patronne, ancienne mercenaire qui s’essaie à un métier sans arme. Les pions sont en place. Le mistral se lève. La pièce peut commencer.


Mon avis :

Pour les Imaginales et toutes les belles chroniques vues sur son deuxième livre, Boudicca (ainsi que celui-ci d’ailleurs), il était impératif que je lise cet auteur avant le salon, si ce n’est pas un coup de coeur, c’est une très bonne lecture qui est passée vite :

Dès le départ on se retrouve avec plusieurs personnages dans une auberge, la Roue de Fortune tenue par d’anciens mercenaires. Ils sont tous ici pour une raison qui leur est propre mais les destins vont se croiser. Dans la deuxième partie, on part entre plus de 20 ans et quelques années à peine avant l’époque de départ, 1596 et l’armée d’Henri IV qui marche sur Marseille l’insoumise. Cette deuxième partie nous montre les diverses épreuves traversées par chaque héros qui ont conduit à sa présence dans cette auberge à l’instant T. A partir de la troisième partie, on reprend la première en sachant qui est qui, a fait quoi pour en arriver là et ce qui l’amène, sa mission de vie.

Marseille comme poste d’observation, l’ombre de la St Barthelemy qui plane encore bien des années plus tard, c’est un point de vue très intéressant. Les psychologies sont bien retranscrites, j’ai trouvé ce livre suffisamment complet même en peu de pages pour bien suivre l’histoire.

Chacun des personnages est intrigant à sa façon : Axelle est une ancienne capitaine d’une compagnie de mercenaires, elle tient l’auberge, la Roue de Fortune avec son mari Gilles et un jeune commis Gabin qui a également une petite histoire qui nous sera contée. Victoire est une vieille femme, cheffe de la Guilde de Marseille et son bras droit, Silas, assassin turc aux mains d’un bourreau dans les geôles de Marseille (j’aime beaucoup sa façon d’être face à la torture, comme s’il n’était pas franchement concerné ^^). Gabriel, chevalier converti au catholicisme après le massacre de sa famille à la St Barthélémy, il subit encore et toujours cette tragédie et son désir de vivre qui le rend traitre aux siens, rongé par la culpabilité. Armand est un mage en fuite avec son amant Roland, souffrant, ils cherchent à quitter le pays pour éviter d’être utilisés à la guerre, leur Pouvoir n’est pas sans conséquence…

En bref, une très bonne découverte, on sait toujours qui parle ce qui permet de s’y retrouver facilement, c’est avec plaisir que je lirai son nouveau titre.

En 2015, Jean-Laurent Del Socorro faisait une entrée remarquée dans le paysage des littératures de l'Imaginaire. 


Pour un auteur qui se plaît davantage à écrire des nouvelles de science-fiction, s'atteler à un plus grand format, qui plus est, dans un autre genre, lui réussit tout aussi bien.


1596, Marseille est gouvernée par le consul Charles de Casaulx. Cette indépendance autoproclamée nargue depuis trop longtemps le roi Henri IV. Ce dernier estime que le temps est venu de se lancer, avec ses troupes dans la reconquête de l'intégralité de son royaume, afin de devenir pleinement le roi de France. Les agissements des ligueurs catholiques de Provence n'ont que trop duré. Alors que dans les coulisses de l'Histoire, un siège se prépare, l'auberge de La Roue de la Fortune est le théâtre d'événements importants qui vont influencer le destin du royaume de France. Des personnages vont s'y croiser et chacun aura un rôle à jouer même s'ils n'en ont pas tous consciences. Que ce soit cette ancienne capitaine mercenaire, ce chevalier retraité, cette vieille intrigante à l'allure inoffensif ou encore ces deux jeunes hommes qui semblent vivre un sevrage difficile, tous sont des pièces maîtresses de l'auteur pour nous dévoiler l'envers du décor d'un moment fort de l'Histoire. 


Royaume de Vent et de Colères enchaîne des chapitres courts qui correspondent à chaque fois à un point de vue de l'un des protagonistes de cette histoire. Dès le départ, cela donne un bon rythme à l'action. Jean-Laurent Del Socorro a pris le parti de partager son livre en trois parties. Une première qui permet de faire connaissance avec chacun de ses héros qui arrivent à l'auberge, une seconde qui met en lumière des moments-clé de leur passé et éclaire sur les raisons de leur présence à ce moment critique de l'action et une troisième qui apporte le dénouement de l'histoire. 


La magie de ce roman s'exprime par l'intermédiaire de l'Artbon. C'est une sorcellerie dangereuse. Elle consume celui qui la pratique. Elle est comme une drogue qui finit par avoir raison du magicien. Elle pourrait servir à soigner mais est uniquement utiliser comme une arme de destruction massive bien utile pour un roi en conquête.


Royaume de Vent et de Colères est une histoire prenante portée par une communauté de héros très attachants. Ce ne sont que des gueules cassées que Jean-Laurent Del Socorro a choisi de mettre en scène. C'est cette petite touche qui rend son roman si passionnant. Il donne une nouvelle réalité à une période troublée et méconnue de l'Histoire de la cité phocéenne. 


Avec Royaume de Vent et de Colères, Jean-Laurent Del Socorro se fait l'auteur d'une fantasy historique digne des plus grandes plumes du genre. 


1596. Deux ans avant l’édit de Nantes qui met fin aux guerres de Religion, Marseille la catholique s’oppose à Henri IV, l’ancien protestant. Une rébellion, une indépendance que ne peut tolérer le roi. À La Roue de Fortune se croisent des passés que l’on cherche à fuir et des avenirs incertains : un chevalier usé et reconverti, une vieille femme qui dirige la guilde des assassins, un couple de magiciens amoureux et en fuite, et la patronne, ancienne mercenaire qui s’essaie à un métier sans arme. Les pions sont en place. Le mistral se lève. La pièce peut commencer.

C’est au mois d’octobre dernier que j’ai rencontré Jean-Laurent Del Socorro au salon du livre imaginaire de Fuveau. Nous avions beaucoup discuté de son premier roman ayant pour toile de fond historique Marseille et les guerres de religion. J’avais repéré ce titre des éditions Actu SF sur Internet et les critiques que j’avais lu étaient fort élogieuses. C’est donc une bonne pioche pour moi avec cette lecture qui m’a embarquée dès les premières pages.

En effet, Jean-Laurent Del Socorro nous offre ici un premier roman brillant, parfaitement maîtrisé et abouti qui emporte son lecteur dès le premier chapitre, c’est dire! Cette gageure revient au fait d’avoir écrit des chapitres très courts qui alternent entre les différents points de vue des personnages. Ainsi le lecteur a une vue d’ensemble de la situation avec des personnages forts et tous très intéressants. En lisant ces chapitres on s’attache très vite à Victoire, cette vieille femme à la tête d’une guilde redoutable mais aussi Axelle, ancienne mercenaire ou encore Silas, soldat turc à la répartie cinglante. L’auteur nous peint des personnages profonds, torturés qui recèlent tous une part de mystère. Grâce aux chapitres, on en apprend beaucoup sur leur passé et c’est littéralement passionnant.

L’ambiance du roman y est aussi pour beaucoup. L’intrigue se déroule à Marseille alors que les guerres de religion font rage en France. L’auteur laisse déambuler ses personnages dans les ruelles sombres et foisonnantes de vie du panier ou encore du vieux port. Le vent est un élément très important. En effet, le mistral qui souffle sur Marseille est un élément à part entière qui prend une dimension mythique apportant bonnes ou mauvaises nouvelles.

Enfin, l’intrigue est passionnante elle aussi. L’auteur a pris comme toile de fond le massacre des protestants par les catholiques. Henri IV tente d’imposer sa royauté tandis que Marseille résiste. Dans l’ombre, une guilde étrange tue et frappe selon le bon vouloir du noble qui paiera le plus. Les intrigues politiques sont bien menées et ne viennent pas gâcher le plaisir du lecteur qui découvre surtout avec délice les intrigues personnelles des personnages. L’auteur a ajouté aussi une pointe de magie qui vient ajouter à l’ensemble un effet mystérieux et qui apporte beaucoup au roman.

Vous l’aurez compris, Royaume de vent et de colères est un sans faute pour moi! J’ai adoré l’ambiance du roman mais surtout les personnages dépeints par l’auteur. Un vrai moment de grâce livresque!



AUTRES LIVRES DE Jean-Laurent Del Socorro4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés