Du roi je serai l'assassin
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l’avis des lecteurs
Du Roi Je Serai L'Assassin s'inscrit dans l'univers de Royaume de Vent et de Colères qui a reçu le prix Elbakin.net en 2015. On y croise donc des personnages familiers, on en rencontre des nouveaux et surtout on en apprend plus sur certains.
Avec ce roman, Jean-Laurent Del Socorro donne la parole à une figure emblématique de la guilde des assassins mais qui est également un personnage discret déjà croisé entre les lignes de ses précédents récits.
Lu dans le cadre d'un partenariat, je remercie Jérôme Vincent et les éditions ActuSF pour l'envoi de ce service de presse.
Dans Du Roi Je Serai L'Assassin, on recroise donc la route de Silas, le chef de la guilde des assassins de Marseille dans ses jeunes années lorsqu'il n'était encore que Sinan. Né à Grenade, Sinan est un Morisque qui grandit, avec ses deux sœurs, sous le joug d'un père autoritaire et la menace permanente de l'inquisition. A force de coups et de violence et guidé par les troubles politico-religieux sanglants, Sinan va se forger un destin tourmenté. Entre l'Andalousie et le Languedoc, ce roman nous transporte dans l'histoire incroyable d'un homme qui s'est écrite à l'encre de sang.
Du Roi Je Serai L'Assassin s'insère dans une longue période de persécutions religieuses. Le récit s'ouvre à Grenade quarante-huit ans après la Reconquista espagnole par les rois très catholiques, Isabelle Ie de Castille et Ferdinand II d'Aragon. Ils y ont mené une politique implacable en imposant à tout le royaume la foi chrétienne, poussant ainsi les musulmans non convertis à l'exil et désignant les nouveaux convertis comme des Morisques. C'est dans cette ambiance teintée de suspicion des catholiques et de nostalgie de l'Al-Andalus des convertis de force que grandit Sinan. Puis, l'action se déplace à Montpellier lorsque Sinan part y faire des études de médecine sous le nom de Simon. Place forte du protestantisme pendant cinquante ans, la ville est frappée de plein fouet par les troubles des guerres de religion. Elle est attaquée pour la première fois en 1577 et subit de nombreux sièges, ainsi que la destruction de la plupart de ses édifices religieux qui ont duré jusqu'en 1622.
Avec ce nouveau roman, Jean-Laurent Del Socorro nous propose encore un récit intense, rehaussé par une atmosphère pesante et inquiétante. L'ombre de l'inquisition plane tout au long de ce livre lui donnant son caractère troublant. Or, ce contexte marquant modèle littéralement le héros de Jean-Laurent Del Socorro. En effet, Sinan subit déjà les frustrations de son père qui se traduisent par des violences physiques et des humiliations. Puis, plus tard ses autres rencontres vont le conduire à prendre part aux guerres de religion pour venger tous ces destins sacrifiés au nom d'un dieu.
De chagrin en désespoir, Jean-Laurent Del Socorro nous brosse le portrait d'un petit garçon meurtri qui va devenir un assassin impitoyable. Poussé par les événements tragiques qui vont jalonner son enfance, puis sa vie d'adulte, Sinan va prendre différentes identités pour s'adapter aux situations qui se présentent à lui. Il incarne, tour à tour, tous ces visages qui se nourrissent de son passé et de ses expériences pour forger la personnalité qu'il adopte, par la suite, définitivement, celle de Silas. Fruit des larmes, de la révolte, de la peur et de l'injustice, il est devenu une arme aiguisée et sans pitié.
Dans Du Roi Je Serai L'Assassin, l'auteur donne finalement la parole à un meurtrier qu'il nous est impossible de détester. En effet, dès les premières lignes, on s'attache à ce petit garçon ballotté par la vie, privé d'amour maternel et maltraité par son père. Un début dans la vie difficile qui ne peut le conduire que vers une existence solitaire et sans réelle attache. En nous contant son histoire, Jean-Laurent Del Socorro nous offre un récit captivant dans lequel l'émotion nous noue parfois le ventre et fait souvent couler nos larmes.
Pour contrebalancer cette ambiance lourde, l'auteur nous entraîne dans les dédales d'une ville noctambule très vivante dans laquelle on suit le héros dans des tavernes et autres situations improbables d'étudiants en médecine et pourtant véridiques.
Dans Du Roi Je Serai L'Assassin, l'auteur insuffle la même tension narrative que dans ses autres romans qui partagent le même univers. Il plie donc l'Histoire afin que ses personnages y prennent naturellement part.
En outre, il ajoute un autre enjeu à ces événements historiques mémorables, l'attraction et la quête de l'Artbon. Une pierre magique qui revêt de nombreux noms et que beaucoup veulent s'emparer pour les grands pouvoirs qu'on lui prête. A chaque roman, on la retrouve sur notre chemin et pourtant elle demeure encore bien mystérieuse à nos yeux. L'auteur ne fait qu'effleurer la question nous laissant encore beaucoup de questionnements sur ses origines et l'étendue de ses pouvoirs. Pourtant, sa seule présence confirme l'appartenance de l'ensemble de ses textes à la littérature fantasy. Cette magie exerce sur nous la même fascination qu'éprouvent ses personnages alors on ne souhaite qu'une chose : en savoir plus.
Avec Du Roi Je Serai L'Assassin, Jean-Laurent Del Socorro signe un roman palpitant qui allie, avec brio, émotions et action.
Jean-Laurent Del Socorro, c'est vraiment la plume de fantasy qui va vous faire aimer l'Histoire.
Andalousie, XVIe siècle. Alors que Charles Quint règne sur une Espagne réunifiée et catholique, Sinan et sa soeur jumelle Rufaida, musulmans convertis, sont envoyés par leur famille à Montpellier pour échapper à l’Inquisition qui sévit à Grenade. Mais les deux enfants tombent dans une France embrasée par les guerres de Religion.
Je commence à bien connaître les romans de Jean-Laurent Del Socorro. Après avoir lu Un royaume de vent et de colères mais aussi Boudicca, me voici avec son dernier né qui lie, une fois de plus, Histoire, religion et fantasy. Dans cette intrigue, tout commence à Grenade en Espagne. Sinan et sa sœur Rufaida sont des morisques, des musulmans convertis à la religion catholique, du moins, en apparence. Car dans l’intimité, leur père, terrible, leur inculque la religion musulmane dont ils se sont vus dépossédés en s’installant sur le sol espagnol. Le père des jumeaux ne souhaitent qu’une chose: instruire ses enfants afin qu’ils partent à la conquête de la pierre de dragon qui aurait des pouvoirs extraordinaires pour redonner puissance aux musulmans d’Espagne…
Nous voilà donc embarqués dans une histoire qui mêle religion, faits historiques et fantasy. Cette dernière se veut discrète d’ailleurs et n’est pas vraiment au centre de l’intrigue. L’auteure mise plutôt sur l’histoire des jumeaux, Sinan et Rufaida, qui deviennent l’instrument de vengeance de leur père cruel.
Il faut aimer l’Histoire pour plonger dans un roman de Jean-Laurent Del Socorro. J’ai adoré tout ce qui touchait justement à la religion, qu’elle soit catholique, musulmane ou juive, dans ce livre et j’ai appris énormément! On apprend sans s’en apercevoir une quantité de choses étonnantes sur la manière dont les religions cohabitaient (ou non d’ailleurs) à l’époque.
Au-delà de l’intrigue religieuse et historique, j’ai beaucoup aimé suivre Rufaida et Sinan. C’est un vrai roman d’apprentissage que celui-là. Il y a des scènes étonnantes voire dérangeantes. Rufaida incarne toutes les frustrations auxquelles les femmes de cette époque étaient confrontées de part leur sexe. Sinan doit s’affirmer comme un homme viril qui doit encaisser les coups et les insultes sans broncher. J’ai beaucoup aimé suivre leur apprentissage dans ce monde cruel et violent.
Seule la fin du roman m’a un peu désarçonnée, je l’avoue, peut-être trop abrupte pour moi.
Une fois de plus, Jean-Laurent del Socorro nous offre un roman passionnant aux accents dramatiques forts.
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