Le dernier gardien d'Ellis Island
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l’avis des lecteurs
Le choix de cette lecture a été guidée par le fait que l’auteure sera bientôt dans ma région et que je vais la rencontrer. Je ne la connaissais pas et il y a parfois des rendez-vous heureux et la lecture de ce récit en a été un.
John Mitchell, a la veille de quitter Ellis Island, centre d’accueil des immigrés vers l’Amérique, près de la Statue de la Liberté, terre de tous les possibles quand la terre natale ne peut plus vous accueillir pour des raisons diverses.
Il en est le dernier directeur et retrace pendant 8 jours l’histoire de ce centre, de sa vie aussi, de son regard sur ces êtres humains débarquant de bateaux, surchargés, miséreux, avec leurs maigres bagages, mais pleins d’espoirs et de rêves mais aussi usés, fatigués et en manque déjà de leurs racines.
Il nous raconte aussi sa vie, ici, avec sa femme Liz, tant aimée et trop vite disparue, victime indirecte du Centre, et d’événements qui lui pèsent et dont il veut, à la veille de cette fermeture définitive, délivrer sa conscience.
Il y est question d’amour, de rencontres, de désespoir face à cette masse d’êtres en attente d’une terre d’accueil, d’exil dont il est, un peu, le détenteur. La porte d’or peut s’ouvrir, se refermer sur leurs espoirs et il peut aussi, parfois, décider de changer les règles……
Ce court roman est une pépite d’écriture : on ressent tellement la détresse de cet homme, on sent que ces confidences sont chargées d’amour, de regrets, d’interrogations face à toute cette détresse humaine.
Les émotions défilent comme les pages : parfois heurtée par le pouvoir de cet homme, dont il peut abuser en n’écoutant que son désir, mais aussi touchée par son humanité, ses questionnements et son témoignage. Il doit également affronter des cas de conscience qui vont parfois l’ébranler.
L’épisode vécu avec l’écrivain hongrois Giorgy Kovacs et son épouse Esther m’a fait réaliser, bien des années plus tard, mais avec une dureté qui me fait encore mal aujourd’hui, que les martyrs sont toujours du côté de l’esprit, les coupables, du côté de la force, et que l’Histoire demeure le seul juge.
On ne ressort de ce roman pas tout à fait indemne car avec la force des mots, des sentiments et la sincérité du narrateur, en quelques pages on bascule dans la détresse, le désespoir mais aussi l’espoir de toutes ces vies, immigrés, personnel du centre, si bien transcrits, si bien écrits qu’il est, pour moi, impossible d’y rester insensible.
J’ai hâte de rencontrer Gaëlle Josse et de lire ses autres ouvrages.
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