Colbert. La vertu usurpée
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Résumé éditeur
En réaction à la vulgate officielle qui a fini par statufier Colbert, une vision tonique et renouvelée, parfois iconoclaste, faisant apparaître un ministre aux réussites moins incontestables qu'on ne l'a dit, un homme moins vertueux qu'on ne l'a présenté.On connaît l'image consensuelle et convenue de Colbert telle qu'elle a été complaisamment forgée par les historiens de la IIIe République : le ministre mesuré, austère, intègre, pragmatique, serviteur jusqu'au sacrifice personnel de son roi, de l'Etat, du royaume. Au fil de ces pages, celui que Mme de Sévigné appelait "le Nord", craignant "la glace qui l'attendait" juste avant d'entrer en audience avec lui, apparaît tel qu'en lui-même : prêt à tout pour conquérir puis conserver le pouvoir, d'une rare violence devant les obstacles, retors, machiavélique et manipulateur, ne pensant qu'à placer les membres de sa famille aux plus hauts postes et à accroître sa fortune par tous les moyens, même frauduleux. Alors que les Etats reviennent en force dans la vie économique et financière, une nouvelle biographie de Colbert, incarnation de la centralisation s'il en est, s'imposait tout naturellement. Mais une biographie sans concession, pointant du doigt les limites du personnage et réévaluant une oeuvre qu'on a trop longtemps encensée.
Magistrat à la Cour des comptes, ancien élève d'HEC et de l'ENA, François d'Aubert est spécialiste de l'histoire financière française. Social libéral de conviction, il a été député de la Mayenne, maire de Laval, secrétaire d'Etat au Budget et ministre de la Recherche. Responsable de commissions d'enquêtes parlementaires sur la criminalité organisée et sur le Crédit lyonnais, il a publié L' Argent sale, Coup de torchon sur Bruxelles et Main basse sur l'Europe. Il est aujourd'hui Délégué général à la lutte contre les paradis fiscaux.
Presse:
"François d'Aubert [..] publie cette semaine chez Perrin une biographie très documentée et peu consensuelle sur le contrôleur général des Finances de Louis XIV, qui incarne a lui seul l'interventionnisme à la française."
Le Figaro, 25 Janvier 10
"Voici un portrait décapant de Jean-Baptiste Colbert. Où l'on constate que le grand argentier de Louis XIV n'était pas si désintéresse que l' on croit." Jean Sévillia, Le Figaro Magazine, 31 Janvier 10
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