Brèves de noir
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Pour fêter leurs dix ans les Quais du polars se sont associés aux éditions points et nous proposent des nouvelles inédites des 9 précédents gagnants des prix du festival. Un tour d’horizon du polar français ma foi assez réjouissant.
On y trouve :
La meute, une fiction guerrière toujours aussi efficace de DOA, de quoi nous faire patienter (mais pas trop j’espère) en attendant son prochain roman. Patienter et saliver tant on a plaisir à retrouver le style DOA et l’ambiance de certains passages de Citoyens clandestins.
Deux nouvelles inspirées de faits réels : les bébés dans le congélateur pour Le clandestin de Franck Thilliez et une histoire de barbe bleue contemporaine pour Un canard au sang de François Boulay.
Un portrait tendre et un rien fantastique, de deux personnages hors norme, sous la plume de Marcus Malte. Un portrait qui pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses, mais qui laisse une empreinte durable dans la mémoire. Cela s’appelle Max Vegas.
Un carnet de voyage dans les Caraïbes auquel il ne manque ni punch (dans tous les sens du terme), ni humour. C’est L’échappée, signée … Caryl Férey.
Antoine Chainas signe Une trajectoire. Radiographie sans concession d’un parcours de battant. C’est sec, net, sombre, sans pitié et sans grand espoir.
Serge Quadruppani s’intéresse lui aux mouvements de révolte et de révolution démarrés en Tunisie dans Le point de vue de la gazelle. Malgré la violence de ce qui est évoqué, c’est sans doute le texte le plus porteur d’espoirs.
Antonin Varenne nous amène dans une petite ville déjà morte, même si elle ne le sait pas encore. Dernière lumière, la bien nommée est une nouvelle d’une tristesse terrible.
Pour finir, on se demande bien ce qu’a pu fumer ou boire ou les deux Olivier Truc chez les lapons. L’exfiltration de Snowdenski est un texte complètement allumé, totalement burlesque qui laisse un goût de vodka et de cornichon au miel dans la bouche. Il faut lire pour comprendre …
C’est la règle du genre, quand on a comme ça des auteurs aussi différents rassemblés dans un recueil on a forcément se chouchous. Avant de dire qui j’ai préféré, il est important de noter que, cette fois, toutes les nouvelles sont de bonne facture. Le recueil est donc, dans son ensemble, une réussite.
Ensuite, sans surprise (c’est peut-être une peu triste d’ailleurs), les textes de mes auteurs préférés sont ceux que j’ai trouvé les meilleurs. Et chez chacun j’ai retrouvé les thématiques et le style qui me plaisait déjà chez eux.
DOA tout en nerfs, impeccable dans l’action, sec comme un coup de trique. Marcus Malte incomparable dans sa façon de donner vie à des êtres à la marge avec une tendresse et une empathie remarquables. Caryl Férey voyageur et drôle, car oui, Caryl Férey est souvent voyageur, et très souvent drôle quand il ne décide pas d’être très noir. Antoine Chainas disséquant une vie exemplaire (dans le sens qui illustre par l’exemple) de façon impitoyable. Serge Quadruppani auprès des révoltés et des révolutions d’aujourd’hui. Bref on est en terrain connu, et c’est bon.
J’ai moins aimé les nouvelles de Franck Thilliez et François Boulay, et pour finir, s’il y a eu des surprises, c’est dans la mélancolie d’Antonin Varenne, et du côté complètement allumé de la nouvelle d’Olivier Truc. Mais il est vrai qu’eux on les connaît encore mal, même si leurs premiers romans ont fait causer dans les chaumières.
En résumé, c’est très bien, si vous aimez les nouvelles vous pouvez y aller les yeux … grands ouverts.
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