Le Bâtard de Kosigan
  • Date de parution 02/10/2024
  • Nombre de pages 608
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782073060327
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Fantasy Ouvrage de référence de l'auteur Fantasy Arthurienne Réédition moins de 6 mois

Le Bâtard de Kosigan Tome 2 Le fou prend le roi

4.18 / 5 (311 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

1340. Pierre Cordwain de Kosigan se retrouve mêlé à ce qui ressemble fort à un complot de grande envergure contre le roi de France. Il se pourrait que des forces supérieures soient à l'oeuvre, menaçant la paix dans l'Europe tout entière. Cette fois, ses capacités surnaturelles ne suffiront pas à le tirer d'affaire. Bien au contraire, au milieu des trahisons et des soupçons de l'Inquisition, elles pourraient devenir sa plus grande faiblesse. 1899. Le descendant du Bâtard a subi une tentative d'assassinat. Ses proches cherchent à en découvrir l'auteur. Mais enfoncer les mains dans les entrailles de l'histoire comporte des risques qu'ils ne s'attendent peut-être pas à courir. Fabien Cerutti poursuit, avec Le fou prend le roi, les aventures du Bâtard de Kosigan et confirme qu'il peut égaler les meilleurs auteurs de fantasy historique tels Jean-Philippe Jaworski ou Mary Gentle.

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  • Date de parution 02/10/2024
  • Nombre de pages 608
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782073060327
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

J’ai eu un vrai coup de cœur pour le premier tome des aventures du Bâtard de Kosigan, l’ombre du pouvoir. J’ai connu ce roman en allant aux Imaginales en 2015 et je l’ai dévoré et adoré. Par conséquent, j’ai voulu lire le second tome et je l’ai également adoré au point de le relire récemment. J’y ai d’ailleurs pris encore autant de plaisir, comme si je l’avais découvert une nouvelle fois.

Ce roman est le tome 2 des aventures du Bâtard de Kosigan et c’est une histoire indépendante du premier tome mais on y retrouve beaucoup de personnages et le récit se passant en 1899, prend la suite directe du tome précédent.Le procédé narratif est le même. On suit toujours les aventures des personnages du premier tome à 2 époques différentes: 1340 avec les aventures de Pierre Cordwain de Kosigan et 1899 avec son lointain descendant Kergaël. Les 2 fils narratifs sont racontés sur des modes différents: l’histoire de 1340 est racontée principalement par le personnage principal à la première personne et celle de 1899 sous le mode épistolaire entre les différents protagonistes qui enquêtent sur le passé et sur le bâtard de Kosigan. Cependant, deux nouveaux narrateurs s’immiscent dans le récit de 1340: Edric, l’écuyer de Kosigan et Dun. Les différences de style entre ces 3 narrateurs sont bien marquées et c’est très bien fait. Le fait d’avoir donné de l’ importance à ces personnages secondaires est un point très positif.

L’écriture est très fluide et on ne voit pas passer les 400 pages. Le rythme est effréné tout au long du récit et il n’y a pas un instant de pause pour les personnages et on ressent bien l’urgence de la situation. L’écriture est très belle avec un vocabulaire riche et des scènes d’action très bien écrites qu’on vit vraiment.

L’histoire se complexifie par rapport au premier tome et on doit parfois avoir recours à l’arbre généalogique fourni au début du livre. Il n’y a aucun temps morts et les 2 histoires sont passionnantes même si j’ai une préférence pour la période de 1340 qui est constituée principalement d’une enquête. L’histoire se passe au début de la guerre de 100 ans avec un climat très tendu entre la France et l’Angleterre. Le thème de la religion catholique en conflit avec les anciens mythes est aussi abordé dans ce tome. L’histoire est différente de la notre et on ne sait toujours pas pourquoi mais on apprend pas mal de nouveaux éléments dans ce roman autant dans une période que dans l’autre. Le personnage du bâtard apparait différent du premier livre où il apparaissait souvent fanfaron et plus aventurier, là il a des faiblesses et se trouve à plusieurs reprises en mauvaise posture et en difficulté.

Je trouve que le fait de mélanger des éléments de fantasy à notre histoire est une excellente idée et qu’elle est vraiment très bien traitée par Fabien Cerutti. Le scenario se complexifie et devient plus sombre aussi mais tout se tient. Les personnages sont toujours aussi bien construits et attachants. L’histoire de 1899 se densifie aussi avec l’introduction de complots. De nouvelles perspectives apparaissent et il me tarde de lire la suite.

C’est donc un excellent second tome assez différent du premier et qui apporte de la complexité et de nouvelles perspectives pour la suite. Ces 2 romans de Fabien Cerutti sont vraiment d’un très haut niveau en Fantasy et un gros coup de cœur pour moi. Je les conseille plus que vivement! Il me tarde les Imaginales pour faire dédicacer le tome 2 et discuter avec l’auteur et aussi de le lire dans l’anthologie des Imaginales avec d’autres personnages. Et vivement le tome 3!


J’aime bien avoir raison. Scoop de l’année, d’attaque, histoire de prouver que ce blog, c’est pas n’importe quel blog. BIM.

Blague à part, et plus précisément, j’aime particulièrement le sentiment qui prend possession de moi lorsque je me rends compte que mon analyse d’un sujet donné était la bonne. En l’occurrence, et de façon assez évidente, je suis particulièrement ravi d’avoir vu juste lors de ma lecture de L’Ombre du pouvoir, premier volume de la saga du Bâtard de Kosigan. Bien au delà des indéniables qualités propres au volume, j’avais voulu voir dans les défauts de ce dernier des chances d’amélioration à saisir plutôt que de vraies fautes. J’avais préféré laisser à son auteur le bénéfice du doute et une ou plusieurs occasions de simplement faire mieux avec les suites promises.

Et donc, j’ai eu raison, puisque Le fou prend le roi est une excellente suite, et de fait, un excellent roman. D’autant plus savoureux, donc, que j’avais raison.

Et maintenant pour les détails, même si j’avoue d’avance que ça va être un peu léger.


Peu de temps après les événements de L’ombre du pouvoir, le Bâtard et sa compagnie sont de nouveaux embarqués dans une mission d’apparence simple, mais aux ramifications terriblement complexes, amenant le capitaine mercenaire et ses alliés à de nouveau devoir jouer finement ; cette fois ci sur une dangereuse ligne de crête entre les Royaumes de France et d’Angleterre, au milieu d’une intrigue de succession pouvant mener à des conséquences désastreuses pour l’Europe entière.

Tandis que 500 ans plus tard, nous suivons encore les aventures gravitant autour de celui qui apparaît comme un descendant du capitaine, lui aussi impliqué dans des affaires qui semblent largement le dépasser.


Bon, pour être tout à fait honnête, je trouve qu’il n’y a pas grand chose de nouveau à dire en dehors d’un constat assez simple : Le fou prend le roi, c’est L’ombre du pouvoir en mieux. Mêmes qualités, et presque tous les défauts effacés au profit de nouveautés bienvenues. Le seul que je noterais vraiment, à chaud, c’est peut-être un léger trop plein de lettres en début de roman, c’est dire. C’en est presque gênant, finalement, pour moi qui aime bien lister aussi précisément que possible mon ressenti dans ces chroniques. Dans un cas comme celui-là, je ne peux qu’admettre ma relative faiblesse ; j’ai bouffé le bouquin en très peu de temps, parce qu’il était simplement si bon que ça, et que j’avais faim d’une bonne histoire bien racontée et encore mieux ficelée. Le compliment, à mes yeux, résume parfaitement l’expérience sans qu’il soit réellement besoin d’en rajouter.

Alors bon, je vais en rajouter, évidemment, parce que c’est plus fort que moi. Mais s’il n’y avait qu’une seule chose à retenir, c’est ça : le roman est impeccable, continue le premier tome et donne terriblement envie d’enchaîner direct sur le troisième. Mission accomplie, que demander de plus.


Alors maintenant, pourquoi c’est si impeccable, finalement ? La question mérite d’être un peu creusée, quand même, au moins par égard à l’auteur qui ici a accompli un sacré travail. Dans un premier temps, je dirais que la plus grande qualité de ce deuxième tome, c’est le soin apporté à la continuité. Si je suis désormais un fervent partisan du concept des résumés en début de tome dans une saga, je demeure encore plus partisan d’une narration sachant ramener tranquillement des éléments des tomes passés sans trop en donner l’air, subtilement, mais avec efficacité. Et c’est sans doute là le maître-mot de ma satisfaction : l’efficacité. Pas de temps morts, pas d’inconsistances dans l’ambiance ou le world-building comme dans les construction de l’intrigue ou des dynamiques des personnages, tout ça file magnifiquement droit avec un rythme superbement maîtrisé ; d’autant plus avec l’alternance des chapitres épistolaires et du journal du Bâtard, qui crée une envie permanente d’avancer pour savoir. Tout savoir.


Parce que bon, je peux saluer la pure qualité de divertissement du roman autant que je veux – et croyez bien que je le fais – mais en plus, ça se permet le luxe d’être foutrement malin, conceptuellement parlant, d’autant plus avec les discrètes mais solides révélations que nous balance Fabien Cerutti là dedans, l’air de rien, en complément de son histoire elle-même, pourtant bien chargée en retournements et surprises, elle aussi. Et c’est de fait encore un plus agréable de se laisser happer par une aventure de cette facture, juste assez empreinte d’un esprit JdR bon enfant pour être entraînante mais pas trop pour risquer l’overdose, qu’on y retrouve beaucoup d’idées intéressantes. De même qu’un œil attentif pourra sans doute discerner quelques indices ou détails de choses à venir – je suis assez fier d’en avoir vu une venir en particulier, d’ailleurs – ou appréhender quelques évolutions dans la façon de fonctionner de l’auteur sur quelques sujets. Par exemple, notable, moi qui était un peu fâché avec le traitement des personnages féminins dans L’ombre du pouvoir, il y a clairement du mieux, et là aussi j’ai hâte de voir l’évolution continuer dans ce qui m’apparaît indubitablement comme le bon sens.


Voilà. que dire de plus, finalement, hein. Le premier tome était super, quoique perfectible, le deuxième est un peu plus super, et un peu moins perfectible que le précédent. Le Bâtard de Kosigan se dessine ainsi à mes yeux comme une potentielle excellente sage de fantasy, aussi créative qu’audacieuse, que je me délecte d’avance de pouvoir conseiller, forte de toutes ses richesses. Autant dire que ça donne foutrement envie d’enchaîner sur la suite. Que j’ai sous le coude, ça tombe bien.

*Se caresse songeusement la barbe*

Un tome que j’ai tout aussi bien aimé que le premier, une de mes meilleures lectures de l’année.

Comme dans le tome précédent nous suivons en parallèle deux arcs narratifs. D’un coté l’histoire du fameux Bâtard de Kosigan, et de l’autre sous forme épistolaire, celle de son descendant des siècles après. 

L’histoire se déroule un peu après la fin du tome précédent, et si le Bâtard a du subir pendant un moment les conséquences de ses actes et se faire oublier, il est maintenant de retour sur le devant de la scène. Dans ce tome ci on sait directement qui il sers et dans quel but, et ici il est au service de la couronne d’Angleterre. Il est chargé de découvrir qui est derrière le complot pour assassiner le roi de France et il doit donc trouver un moyen d’entrer dans ses bonnes grâces pour enquêter parmi ses proches. La situation est assez critique parce qu’en se moment la France et l’Angleterre sont justement en guerre et la France vient de perdre une grosse bataille.

Une nouvelle fois notre personnage va se retrouver à servir deux maitres et devoir jongler entre les différentes tâches tout en essayant de rester en vie, chose peu facile vu les alliés dudit roi qui lui en veulent encore pour ce qui c’est passé dans le tome précédent.

Si au premier abord le principe pourrait paraitre le même que précédemment, ce n’est en fait pas vraiment le cas. En fait dans L’ombre du pouvoir on découvrait le personnage et il était vraiment central dans toutes les intrigues, maitrisant la situation. Peut-être un peu trop d’ailleurs lui avaient reproché certaines personnes. Tout l’intérêt du tome retombait sur la découverte des machinations et de qui était vraiment au centre de tous les complots, me faisant crier de gros « Waou » sur l’ingéniosité du personnage du Bâtard.Mais ici on part directement dans le sens inverse, il n’y a pas de mystère sur qui emploie le Bâtard, et on sait directement les tenants et les aboutissants. Du coup on est plus dans une aventure/enquête beaucoup plus classique ou le personnage se retrouve en terrain miné et ferra tout pour survivre tout en exécutant ce pourquoi on l’a payé. Et il va en prendre pour son grade ça c’est sur, on lui fera cher payer ses aventures passées.

D’un coté je regrette un peu le manque de grosses révélations parce que c’était vraiment ce que j’avais aimé avant, et ça m’a manqué, j’avoue. Mais j’ai tout de même été bien prise par ma lecture, et le personnage m’a semblé plus humain. Les intrigues de la cours des rois de France et d’Angleterre sont finalement aussi intéressantes quand on les découvre grâce à l’enquête de Bâtard que quand le Bâtard en est au centre.En fait le coté révélation était bien présent mais il était du coté du descendant. Si l’histoire est un peu plus tranquille de son coté, dans le sens ou on peut difficilement faire de l’action en mode épistolaire, elle avance aussi pas mal. Je suis finalement bien attaché aux personnages de cette époque, tout autant qu’a ceux des siècles précédents. En fait j’ai trouvé que cette partie avait limite un coté Indiana Jones, avec un mystère du passé à résoudre et des professeurs d’université en personnages principaux.

Du coup c’est vraiment super sympa à suivre et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. 

A nouveau cette série rentre dans mon Top de l’année. J’ai adoré cette lecture, je me suis éclatée. Les personnages et le monde sont toujours intéressant à suivre, d’autant plus que le coté magique de ce tome ci était bien plus présent qu’avant, la magie étant au cœur même de l’intrigue. 

Je recommande vraiment la lecture de cette série, vous ne regretterez pas !

16.5/20


Quatrième de couv’ :

1340, au cœur du comté de Flandre. Alors que les premiers feux de la guerre de Cent Ans s’allument, le Bâtard de Kosigan et ses Loups se voient confier, par le sénéchal d’Angleterre, la délicate mission de découvrir les tenants et aboutissants d’un complot qui se trame… autour du roi de France.

Une enquête surprenante et extrêmement dangereuse, mêlant trahisons et forces obscures, dans laquelle l’ascendance surnaturelle du Bâtard, habituellement son plus grand atout, pourrait bien se muer en talon d’Achille.

Cinq siècles et demi plus tard, à la fin de l’année 1899, l’enquête engagée par le lointain descendant du chevalier tente de faire la lumière sur l’inexplicable disparition des puissances magiques. Entre Bruges et Lens, peut-être mettra-t-elle à jour la nature des ombres qui se dissimulent derrière les échos cachés de l’Histoire.


Mon avis :

Ma lecture du premier volume L’ombre du pouvoir remonte à fin 2016, promis je ferai ce que je peux pour terminer la saga (en 4 tomes) d’ici la fin de l’année pour avoir des souvenirs plus frais que pour cette fois :

Notre bâtard adoré doit protéger le roi de France, Philippe VI, d’un complot. Sa réputation sulfureuse vont lui rendre la mission extrêmement difficile, tout le monde ou presque le haïssant au plus au haut point. Dans son enquête, il va soulever un lièvre et se rendre compte que les complotantes ne visent pas une mais deux couronnes. Qui des anglais ou des français sont réellement derrière ce piège ? En parallèle, le descendant du bâtard, Michaël Konnigan alias Kergaël de Kosigan est dans le coma souffrant d’un mal dont les médecins sont bien incapables de diagnostiquer, ses amis vont poursuivre sa quête tous plus étonnés à chaque découverte sur un bestiaire merveilleux digne d’un conte côtoyant l’Histoire réelle.

J’ai eu un peu de mal à raccrocher les wagons, vraiment, il faut que je lise les suites dans les mois qui suivent et pas éloigner mes lectures de près de 2 ans c’est beaucoup trop ^^ Heureusement, j’avais tout de même quelques souvenirs dont celui que plusieurs siècles séparent Pierre Cordwain de Kosigan dit le Bâtard et son descendant Kergaël, les amis de ce dernier s’écrivant régulièrement, ils sont revenus sur les circonstances du drame amenant au coma me rafraichissant du même coup la mémoire merci à eux ^^

Entre les deux époques et les différents protagonistes qui s’échangent la parole, le récit est très dynamique et on le finit façon course contre la montre, recette qui avait déjà fait ses preuves pour le premier opus. Le roman choral est bien efficace sur moi me donnant toujours cette envie de « dernier petit chapitre » avant d’éteindre la lumière (avec au passage quelques difficultés pour sortir du lit très tôt le matin ^^), mais c’est de loin ce que je préfère comme méthode de récit ayant l’esprit qui bat rapidement la campagne si mon attention de moustique n’est pas constamment sur la brèche ^^

Mon expression favorite et que je vais m’empresser de garder pour la vie de tous les jours c’est « Enfant de salaud« , ça surprend dit comme ça hein ? mais fils de pute c’est dépassé je trouve et changer un peu ça devrait surprendre ^^ Je trouve toujours que Pierre Cordwain s’en sort un peu trop facilement mais le récit devient beaucoup plus sombre tout de même ce qui me suffit pour happer mon attention.

En brefpromis je poursuis avec les deux derniers en automne et en hiver d’autant que je l’aime bien ce petit bâtard et son héritier aussi, moins lisse que ce qu’il semblait au premier abord.

Bonne lecture !

1899, alors que Michael Konnigan tente de faire le jour sur ses origines, il nous dévoile peu à peu une Histoire de France inédite grâce aux chroniques de son aïeul, Pierre Cordwain de Kosigan. 


Dans ce second volet, Pierre Cordwain se voit confier une nouvelle mission par le sénéchal d’Angleterre. En effet, Edward III a entendu dire qu’un complot se tramait dans l’ombre du roi de France, Philippe VI. Pour savoir ce qu’il en est, il charge le Bâtard et ses Loups de faire la lumière sur ces intrigues. C’est donc dans une mission extrêmement délicate que se lance Pierre. Mais comme tout bon mercenaire qui se respecte, il ne peut se permettre de refuser. La récompense est alléchante et il faut bien le dire, sa curiosité l’emporte. La première étape à suivre est donc pour lui et ses hommes de s’infiltrer auprès du roi de France. 


Pour cela, il imagine un stratagème efficace, celui de sauver la fille du connétable de France, Hugues Quieret. Pari audacieux quand on pense à tous ses ennemis bourguignons qui gravitent autour du roi, mais nécessaire pour approcher sa Majesté et son entourage. Il est de notoriété que le Bâtard de Kosigan se croit plus malin que tout le monde sauf qu’il ne s’attendait pas à l’assassinat du fils du roi de France et d’être accusé de ce meurtre. Un premier estoc qui va un peu le déstabiliser et lui prouver que ce n’est pas lui cette fois qui mène la partie. Pour se défaire de cette accusation, il va devoir user de toute sa persuasion auprès de Philippe VI. Il y parvient à la condition de trouver lui-même le vrai coupable de ce crime odieux. 


Le voilà donc chargé de deux missions périlleuses qui sont sans doute liées car le hasard n’a pas sa place dans les affaires d’Etat. 


Fabien Cerutti inscrit son intrigue au cœur d’une querelle qui va durer 138 ans. Cette guerre de Cent ans est le fruit d’un conflit entre Edward III et Philippe VI de Valois. Alors que le dernier héritier mâle de Philippe le Bel meurt sans descendance, la question de la succession se pose. Est-ce que c’est le fils d’Isabelle de France, dernière fille de Philippe le Bel à qui revient le titre ? Ou est-ce que ce titre irait plutôt à l’un des neveux de Philippe le Bel ? Finalement, c’est Philippe VI de Valois qui est choisi par ses pairs pour devenir roi de France. En effet, il n’était pas possible de confier le royaume à un étranger. Edward III prête de mauvaise grâce allégeance à Philippe VI mais s’attend à avoir les mains libres pour pousser son hégémonie du côté de l’Ecosse. Sauf que Philippe VI confirme son soutien à David II d’Ecosse. Ce qui est pour déplaire à Edward III qui saisit ce prétexte pour légitimer sa revendication du trône de France et déclencher ainsi la guerre. Voilà où nous en sommes lorsque le Bâtard de Kosigan entre en scène. Edward III a besoin de savoir ce qui se trame côté français afin d’en tirer le meilleur et gagner cette guerre. 


Dans Le Fou prend le Roi, Fabien Cerutti malmène son mercenaire de toutes les manières possibles. Il va clairement y laisser des plumes et la note sera salée. D’ailleurs, lorsque les forces occultes sont à l’œuvre, il est difficile de faire le poids. Finalement, Pierre de Kosigan risque de se retrouver bien impuissant face aux événements à venir. 


Dès lors, Fabien Cerutti apparaît comme un conteur d’excellence qui nous présente une Histoire de France et d’Angleterre revisitée dans laquelle la magie noire s’épanouit à la cour des grands de ce monde. Finalement qui peut dire ce qui s’est réellement passé dans les couloirs du pouvoir ?



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