Le Bâtard de Kosigan Tome 2 Le fou prend le roi
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l’avis des lecteurs
Un tome que j’ai tout aussi bien aimé que le premier, une de mes meilleures lectures de l’année.
Comme dans le tome précédent nous suivons en parallèle deux arcs narratifs. D’un coté l’histoire du fameux Bâtard de Kosigan, et de l’autre sous forme épistolaire, celle de son descendant des siècles après.
L’histoire se déroule un peu après la fin du tome précédent, et si le Bâtard a du subir pendant un moment les conséquences de ses actes et se faire oublier, il est maintenant de retour sur le devant de la scène. Dans ce tome ci on sait directement qui il sers et dans quel but, et ici il est au service de la couronne d’Angleterre. Il est chargé de découvrir qui est derrière le complot pour assassiner le roi de France et il doit donc trouver un moyen d’entrer dans ses bonnes grâces pour enquêter parmi ses proches. La situation est assez critique parce qu’en se moment la France et l’Angleterre sont justement en guerre et la France vient de perdre une grosse bataille.
Une nouvelle fois notre personnage va se retrouver à servir deux maitres et devoir jongler entre les différentes tâches tout en essayant de rester en vie, chose peu facile vu les alliés dudit roi qui lui en veulent encore pour ce qui c’est passé dans le tome précédent.
Si au premier abord le principe pourrait paraitre le même que précédemment, ce n’est en fait pas vraiment le cas. En fait dans L’ombre du pouvoir on découvrait le personnage et il était vraiment central dans toutes les intrigues, maitrisant la situation. Peut-être un peu trop d’ailleurs lui avaient reproché certaines personnes. Tout l’intérêt du tome retombait sur la découverte des machinations et de qui était vraiment au centre de tous les complots, me faisant crier de gros « Waou » sur l’ingéniosité du personnage du Bâtard.Mais ici on part directement dans le sens inverse, il n’y a pas de mystère sur qui emploie le Bâtard, et on sait directement les tenants et les aboutissants. Du coup on est plus dans une aventure/enquête beaucoup plus classique ou le personnage se retrouve en terrain miné et ferra tout pour survivre tout en exécutant ce pourquoi on l’a payé. Et il va en prendre pour son grade ça c’est sur, on lui fera cher payer ses aventures passées.
D’un coté je regrette un peu le manque de grosses révélations parce que c’était vraiment ce que j’avais aimé avant, et ça m’a manqué, j’avoue. Mais j’ai tout de même été bien prise par ma lecture, et le personnage m’a semblé plus humain. Les intrigues de la cours des rois de France et d’Angleterre sont finalement aussi intéressantes quand on les découvre grâce à l’enquête de Bâtard que quand le Bâtard en est au centre.En fait le coté révélation était bien présent mais il était du coté du descendant. Si l’histoire est un peu plus tranquille de son coté, dans le sens ou on peut difficilement faire de l’action en mode épistolaire, elle avance aussi pas mal. Je suis finalement bien attaché aux personnages de cette époque, tout autant qu’a ceux des siècles précédents. En fait j’ai trouvé que cette partie avait limite un coté Indiana Jones, avec un mystère du passé à résoudre et des professeurs d’université en personnages principaux.
Du coup c’est vraiment super sympa à suivre et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde.
A nouveau cette série rentre dans mon Top de l’année. J’ai adoré cette lecture, je me suis éclatée. Les personnages et le monde sont toujours intéressant à suivre, d’autant plus que le coté magique de ce tome ci était bien plus présent qu’avant, la magie étant au cœur même de l’intrigue.
Je recommande vraiment la lecture de cette série, vous ne regretterez pas !
16.5/20
Quatrième de couv’ :
1340, au cœur du comté de Flandre. Alors que les premiers feux de la guerre de Cent Ans s’allument, le Bâtard de Kosigan et ses Loups se voient confier, par le sénéchal d’Angleterre, la délicate mission de découvrir les tenants et aboutissants d’un complot qui se trame… autour du roi de France.
Une enquête surprenante et extrêmement dangereuse, mêlant trahisons et forces obscures, dans laquelle l’ascendance surnaturelle du Bâtard, habituellement son plus grand atout, pourrait bien se muer en talon d’Achille.
Cinq siècles et demi plus tard, à la fin de l’année 1899, l’enquête engagée par le lointain descendant du chevalier tente de faire la lumière sur l’inexplicable disparition des puissances magiques. Entre Bruges et Lens, peut-être mettra-t-elle à jour la nature des ombres qui se dissimulent derrière les échos cachés de l’Histoire.
Mon avis :
Ma lecture du premier volume L’ombre du pouvoir remonte à fin 2016, promis je ferai ce que je peux pour terminer la saga (en 4 tomes) d’ici la fin de l’année pour avoir des souvenirs plus frais que pour cette fois :
Notre bâtard adoré doit protéger le roi de France, Philippe VI, d’un complot. Sa réputation sulfureuse vont lui rendre la mission extrêmement difficile, tout le monde ou presque le haïssant au plus au haut point. Dans son enquête, il va soulever un lièvre et se rendre compte que les complotantes ne visent pas une mais deux couronnes. Qui des anglais ou des français sont réellement derrière ce piège ? En parallèle, le descendant du bâtard, Michaël Konnigan alias Kergaël de Kosigan est dans le coma souffrant d’un mal dont les médecins sont bien incapables de diagnostiquer, ses amis vont poursuivre sa quête tous plus étonnés à chaque découverte sur un bestiaire merveilleux digne d’un conte côtoyant l’Histoire réelle.
J’ai eu un peu de mal à raccrocher les wagons, vraiment, il faut que je lise les suites dans les mois qui suivent et pas éloigner mes lectures de près de 2 ans c’est beaucoup trop ^^ Heureusement, j’avais tout de même quelques souvenirs dont celui que plusieurs siècles séparent Pierre Cordwain de Kosigan dit le Bâtard et son descendant Kergaël, les amis de ce dernier s’écrivant régulièrement, ils sont revenus sur les circonstances du drame amenant au coma me rafraichissant du même coup la mémoire merci à eux ^^
Entre les deux époques et les différents protagonistes qui s’échangent la parole, le récit est très dynamique et on le finit façon course contre la montre, recette qui avait déjà fait ses preuves pour le premier opus. Le roman choral est bien efficace sur moi me donnant toujours cette envie de « dernier petit chapitre » avant d’éteindre la lumière (avec au passage quelques difficultés pour sortir du lit très tôt le matin ^^), mais c’est de loin ce que je préfère comme méthode de récit ayant l’esprit qui bat rapidement la campagne si mon attention de moustique n’est pas constamment sur la brèche ^^
Mon expression favorite et que je vais m’empresser de garder pour la vie de tous les jours c’est « Enfant de salaud« , ça surprend dit comme ça hein ? mais fils de pute c’est dépassé je trouve et changer un peu ça devrait surprendre ^^ Je trouve toujours que Pierre Cordwain s’en sort un peu trop facilement mais le récit devient beaucoup plus sombre tout de même ce qui me suffit pour happer mon attention.
En bref, promis je poursuis avec les deux derniers en automne et en hiver d’autant que je l’aime bien ce petit bâtard et son héritier aussi, moins lisse que ce qu’il semblait au premier abord.
Bonne lecture !
1899, alors que Michael Konnigan tente de faire le jour sur ses origines, il nous dévoile peu à peu une Histoire de France inédite grâce aux chroniques de son aïeul, Pierre Cordwain de Kosigan.
Dans ce second volet, Pierre Cordwain se voit confier une nouvelle mission par le sénéchal d’Angleterre. En effet, Edward III a entendu dire qu’un complot se tramait dans l’ombre du roi de France, Philippe VI. Pour savoir ce qu’il en est, il charge le Bâtard et ses Loups de faire la lumière sur ces intrigues. C’est donc dans une mission extrêmement délicate que se lance Pierre. Mais comme tout bon mercenaire qui se respecte, il ne peut se permettre de refuser. La récompense est alléchante et il faut bien le dire, sa curiosité l’emporte. La première étape à suivre est donc pour lui et ses hommes de s’infiltrer auprès du roi de France.
Pour cela, il imagine un stratagème efficace, celui de sauver la fille du connétable de France, Hugues Quieret. Pari audacieux quand on pense à tous ses ennemis bourguignons qui gravitent autour du roi, mais nécessaire pour approcher sa Majesté et son entourage. Il est de notoriété que le Bâtard de Kosigan se croit plus malin que tout le monde sauf qu’il ne s’attendait pas à l’assassinat du fils du roi de France et d’être accusé de ce meurtre. Un premier estoc qui va un peu le déstabiliser et lui prouver que ce n’est pas lui cette fois qui mène la partie. Pour se défaire de cette accusation, il va devoir user de toute sa persuasion auprès de Philippe VI. Il y parvient à la condition de trouver lui-même le vrai coupable de ce crime odieux.
Le voilà donc chargé de deux missions périlleuses qui sont sans doute liées car le hasard n’a pas sa place dans les affaires d’Etat.
Fabien Cerutti inscrit son intrigue au cœur d’une querelle qui va durer 138 ans. Cette guerre de Cent ans est le fruit d’un conflit entre Edward III et Philippe VI de Valois. Alors que le dernier héritier mâle de Philippe le Bel meurt sans descendance, la question de la succession se pose. Est-ce que c’est le fils d’Isabelle de France, dernière fille de Philippe le Bel à qui revient le titre ? Ou est-ce que ce titre irait plutôt à l’un des neveux de Philippe le Bel ? Finalement, c’est Philippe VI de Valois qui est choisi par ses pairs pour devenir roi de France. En effet, il n’était pas possible de confier le royaume à un étranger. Edward III prête de mauvaise grâce allégeance à Philippe VI mais s’attend à avoir les mains libres pour pousser son hégémonie du côté de l’Ecosse. Sauf que Philippe VI confirme son soutien à David II d’Ecosse. Ce qui est pour déplaire à Edward III qui saisit ce prétexte pour légitimer sa revendication du trône de France et déclencher ainsi la guerre. Voilà où nous en sommes lorsque le Bâtard de Kosigan entre en scène. Edward III a besoin de savoir ce qui se trame côté français afin d’en tirer le meilleur et gagner cette guerre.
Dans Le Fou prend le Roi, Fabien Cerutti malmène son mercenaire de toutes les manières possibles. Il va clairement y laisser des plumes et la note sera salée. D’ailleurs, lorsque les forces occultes sont à l’œuvre, il est difficile de faire le poids. Finalement, Pierre de Kosigan risque de se retrouver bien impuissant face aux événements à venir.
Dès lors, Fabien Cerutti apparaît comme un conteur d’excellence qui nous présente une Histoire de France et d’Angleterre revisitée dans laquelle la magie noire s’épanouit à la cour des grands de ce monde. Finalement qui peut dire ce qui s’est réellement passé dans les couloirs du pouvoir ?
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