Célestopol
  • Date de parution 02/05/2019
  • Nombre de pages 352
  • Poids de l’article 292 gr
  • ISBN-13 9782369144960
  • Editeur LIBRETTO
  • Format 182 x 120 mm
  • Edition Livre de poche
Dystopie et Uchronie Steampunk Avec IA et Robots Ouvrage de référence de l'auteur

Célestopol

4.16 / 5 (155 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Célestopol, cité lunaire de l'empire de Russie, est la ville de toutes les magnificences et de toutes les démesures. Dominée par un duc lui-même extravagant, mégalomane et ambitieux, elle représente, face à une Terre en pleine décadence, le renouveau des arts et la pointe du progrès technologique. On y suit des habitants en quête d'émancipation, rebelles, insoumis ¿ à l'image de la métropole ¿, qui portent en eux des colères intimes et des fêlures profondes.   Dans ce volume de fantasy d'influence steampunk, l'auteur nous livre un hommage décalé et ambitieux au romantisme slave.

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  • Date de parution 02/05/2019
  • Nombre de pages 352
  • Poids de l’article 292 gr
  • ISBN-13 9782369144960
  • Editeur LIBRETTO
  • Format 182 x 120 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Emmanuel Chastellière est le cofondateur du site Elbakin dont il est également rédacteur en chef. Il est aussi traducteur de nombreuses œuvres anglo-saxonnes. Il a publié en 2016 Le Village aux Éditions de l’Instant et a plusieurs autres projets en cours. Son blog permet d’ailleurs de les connaitre.

Sommaire:

  • Face cachée
  • La chambre d’ambre
  • Dans la brume
  • Les lumières de la ville
  • Les jardins de la Lune
  • Oderint dum metuant
  • Une note d’espoir
  • Le boudoir des âmes
  • La douceur du foyer
  • La danse des libellules
  • Convoi
  • Le chant de la Lune
  • Fly me to the moon
  • Tempus fugit
  • Le roi des mendiants

Avant toute chose je voudrais remercier chaleureusement Emmanuel Chastellière pour m’avoir permis de découvrir ce livre avant sa sortie. Célestopol est un recueil de nouvelles se déroulant dans le même univers, une cité construite sur la lune bâtie par l’empire russe. La très belle couverture de Marc Simonetti représente bien cette cité avec son ambiance de début XX ème siècle où l’on peut croiser de beaux habits d’époque ainsi que des automates. Elle est dirigée par le duc Nikolaï qui a beaucoup de pouvoir. C’est une ville construite sous dôme, avec des canaux de sélénium qui la baignent d’une brume particulière. La cité est aussi parée d’une ambiance steampunk. Célestopol tient sa puissance du sélénium, substance que l’on trouve uniquement sur la lune. C’est une ville que l’on a envie de découvrir en s’y promenant pour y découvrir de nouvelles merveilles, pour flâner le long des canaux. Mais, il ne faut pas s’y fier, le danger rode et peut survenir au coin de la rue.

Ce recueil contient 15 nouvelles qu’il faut lire dans l’ordre où elles sont proposées: Elles s’inscrivent en effet dans une logique non chronologique. Les nouvelles couvrent plusieurs années de l’histoire de cette cité unique, allant de 1901 pour Oderint dum metuant à 1932 pour Tempus Fugit. On retrouve certains personnages dans plusieurs nouvelles, comme le duc Nikolaï mais aussi le duo de mercenaires très original Arnrún et Wojtek. Les personnages revenants dans les différentes nouvelles ont des rôles de différente importance selon la nouvelle. Une des choses qui m’a marqué dans ce recueil est le travail sur les personnages, ils sont nombreux étant donné le nombre de textes mais on s’attache vite à certains et en très peu de lignes on arrive à les cerner et à se prendre très vite à leurs histoires. On aimerait passer plus de temps avec certains d’entre eux ou les retrouver à nouveau dans d’autres récits.

Malgré tout, Célestopol, la ville en elle-même, peut être considérée comme le personnage principal du recueil. Cet univers particulier montre une nouvelle facette à chaque texte et chaque nouvelle est un instantané de la vie de la cité. Emmanuel Chastellière est un peu comme un réalisateur promenant sa caméra au sein de Célestopol et filmant des instants de vie de certains personnages, avec des ambiances différentes à chaque nouvelle.

Célestopol est une ville dirigée par un duc venant de Russie et l’influence slave se fait bien sentir. Cependant, c’est aussi une ville cosmopolite où l’on trouve des habitants venant de différents milieux et différentes origines. Comme dans toute grande ville, il y a aussi une mafia locale que l’on trouve avec le casino flottant du peu recommandable Li Chen qui est au cœur de l’histoire de La danse des libellules où une enquête sur le casino est menée par une équipe de policiers. On retrouve aussi le casino dans la nouvelle Dans la brume où deux frères que tout oppose sont amenés à se revoir après le décès de leur père, cette nouvelle est une de mes préférées, l’hésitation entre le surnaturel et la folie est très bien rendue tout comme l’angoisse de l’inconnu.

On retrouve l’aspect cosmopolite dans l’ambiance des différentes nouvelles: de l’aventure dans Face cachée avec sa course de régates ou La Chambre d’ambre avec un côté chasse aux trésors et histoire, du surnaturel avec La douceur du foyer où il est question de légendes russes sur les fantômes, ou avec Le Boudoir des âmes où il est question de spiritisme avec la confession d’un automate spirite sur sa vie, ou encore Convoi dans les ténèbres avec un côté X-Files, de l’émotion dans Les lumières de la ville où les disparitions incompréhensibles d’ouvriers-automates inquiètent Sergei un très beau personnage, ou encore dans Les jardins de la lune où il est question de jardins sur la lune et de production de vin.

J’ai aimé toutes les nouvelles de ce recueil mais certaines sortent du lot comme Oderint dum metuant qui revient sur le passé de la cité et explique comment le duc a assis son pouvoir sur la ville. Ce texte permet de voir le côté sombre du duc et de mieux comprendre comment il est devenu ce qu’il est. Tempus Fugit est également une excellente nouvelle avec des passages poétiques, émouvants, tristes mais aussi angoissants.

Célestopol est une ville aux multiples visages, qui rivalise en beauté avec les villes de la terre et où la technologie est très présente. Les automates sont communs, on en trouve même dans les maisons closes comme le montre Fly me to the moon, la nouvelle qui a donné naissance à l’univers. Parmi les facettes de la ville, il y a aussi son origine slave qui a son importance dans les nouvelles de par les légendes présentes et la politique au travers du Duc. Cependant, la cité a également un côté plus sombre qui tend parfois vers l’horreur et on y trouve des cultistes dans Le chant de la lune, une créature étrange près des canaux ainsi qu’une sorcière que Lovecraft n’aurait pas renié dans Une note d’espoir.

J’avais beaucoup aimé l’aperçu de cet univers avec la lecture de Face cachée et j’ai vraiment adoré me promener au sein de cette ville majestueuse et mystérieuse. Le style très imagé et immersif de l’auteur, le travail sur l’univers et les personnages sont vraiment à souligner. Les nouvelles sont liées par la ville mais aussi par des personnages que l’on retrouve au fil du livre avec grand plaisir. Célestopol est un livre-univers de très grande qualité que je vous recommande chaudement.


Il y a, parfois, des bouquins qu’on voit, qu’on croise, en se disant qu’il serait peut être de bon aloi de s’y intéresser de plus près, mais curieusement, sans passer le pas, toujours retenu par un autre ouvrage, par une actualité plus pressante ou simplement par des impératifs d’autre nature. Et ainsi, j’avais remarqué Célestopol, parce que sa couverture promettait une ambiance steampunk, un genre qui a toujours cruellement fait défaut à ma bibliothèque; et aussi parce que l’auteur semblait avoir frappé fort avec L’Empire du Léopard chez CRITIC, un éditeur pour qui j’ai une tendresse et un attachement particuliers.

Maintes fois, je me suis fait la réflexion qu’un ouvrage comme celui ci mériterait largement sa place dans ma PàL, mais autant de fois, il échappait à mon esprit, submergé que j’étais à l’époque de considérations, de prescriptions, professionnelles ou autres. Négligence coupable que le destin ne tarderait pas à corriger, puisque avant de pouvoir me rendre compte que j’avais encore une fois commis l’impair de l’oubli; au hasard d’une séance de dédicace à laquelle une amie libraire participait de l’intérieur, Emmanuel Chastellière me fit l’aimable don d’une dédicace dans l’ouvrage qui me fut donc offert par la suite par cette même amie.

Il était donc bien temps de découvrir l’ouvrage, atypique recueil de nouvelles se déroulant toutes dans la ville lunaire de Célestopol; un ouvrage se situant à égale distance entre l’uchronie, le fantastique, le steampunk et la science fiction, ambitieux mélange.

Autant le dire tout de suite, un mélange réussi. Si la formule générale est pour le moins surprenante, les premières nouvelles servant à mettre en place la diégèse et pouvant peut être laisser un goût de trop peu en bouche, la suite des événements et la construction globale de l’ouvrage comble habilement les trous pour finalement construire une image d’ensemble cohérente, solide, et surtout magnifique. Le projet est autant de raconter des histoires que de construire une ville avec des mots. A travers les portraits des différents personnages et péripéties qu’ils traversent, c’est Célestopol qui nous est dépeinte avec une plume très élégante, adaptant son style en fonction des aventures des protagonistes.

Le plaisir de lecture est le plus fort dans les moments où l’on retrouve certains d’entre eux, à d’autres moments, dans d’autres endroits, venant se greffer à des histoires autres que les leurs, complétant légèrement leurs portraits, réduisant d’autant le volume nécessaire à certaines explications, apportant avec eux autant de pièces de l’immense et superbe puzzle que constitue Célestopol, la ville, comme le recueil.

C’est là la principale réussite de l’ouvrage à mes yeux. Car il faut bien l’admettre, j’ai eu un peu de mal à avancer dans les premières nouvelles, trouvant certaines histoires incomplètes, certains enjeux trop vite effleurés ; ce fut pour être d’autant plus agréablement surpris de voir resurgir ces problématiques quelques pages un peu plus loin, répondant à certaines questions laissées sans réponse, poussant plus loin des histoires qui pouvaient paraître légères au premier abord. Et ainsi, tout doucement, se construit la fresque d’une ville et de ses habitants, vivant tous à différents niveaux, confrontés à des situations différentes, plus ou moins complexes, plus ou moins prenantes pour le lecteur en fonction des angles qu’adopte l’auteur, en fonction des filtres des histoires qu’il nous raconte.

Et quelle fresque. Beaucoup de détails qui se révèlent ne pas en être au détour d’une autre page, beaucoup d’excellentes réflexions qui nous ramènent à notre propre existence, au gré de récits se répondant les uns aux autres, allant chacun explorer des registres variés et très différents dans l’Imaginaire. Tout y passe ou presque, dans les thèmes comme dans l’exécution, sans jamais paraître comme un inventaire, mais bien comme une mosaïque riche et colorée, pas par dessein mais presque par nécessité cosmique. L’effort est porté sur la cohérence de l’ensemble, sur la solidité de l’architecture globale ; ce qui est là l’est pour une bonne raison, et la volonté de faire bien impose de bien faire, amenant tous les éléments à s’imbriquer les uns dans les autres, encore une fois avec une élégance certaine.

Célestopol, quelque part, serait à mes yeux plus volontiers identifiable comme un roman, celui d’une ville, dont ces nouvelles sont autant de quartiers, de fondations, de blocs avec lesquels joue Emmanuel Chastellière, y introduisant ses personnages pour mieux la faire vivre. Il ne se prive pas de faire des allers et retours dans le temps et l’espace, permettant de faire suite à certains événements passés dans le recueil, de donner un contexte à d’autres à venir, ou inversement. Il y autant de plaisir à lire ce qui nous est conté que d’anticiper ce qui nous reste à lire, ou bien relier les points, entre ce que nous savons et ce qui nous reste à découvrir. Une sorte de jeu de piste littéraire fictif , un joli challenge intellectuel, qui une fois terminé, nous pousserait presque à recommencer du début pour voir si on a raté un détail caché, peut être une histoire cachée entre les lignes, une référence qui nous aurait échappé. Et finir un livre avec l’envie de le recommencer, c’est souvent plutôt bon signe.

J’ai autant lu Célestopol pour l’envie de la découverte que parce que c’était un joli cadeau que l’on m’avait fait. En l’achevant, je me retrouvai surpris, avec l’envie de plus en découvrir, tant de l’auteur que de l’univers qu’il a su si habilement construire. Ce recueil est un excellent exemple du genre, dont la construction toute architecturale participe au plaisir de lecture. Et encore aujourd’hui, je ne peux qu’être heureux de connaître des gens qui savent m’offrir d’aussi beaux cadeaux. Le problème, c’est que ça m’encouragerait presque à prendre mon temps pour me les offrir moi même.


Parmi les auteurs de l'imaginaire français dont il faut avoir lu au moins un livre, il y a Emmanuel Chastellière. Après avoir découvert L'Empire du Léopard dans le cadre du "Mois de" en partenariat avec Book en Stock, je reviens avec Célestopol, un autre de ses titres.


Pour mémoire sa sortie en librairie avait bénéficié de quelques belles retombées, notamment un lancement chez Babelio qui n'était pas passé inaperçu dans le milieu. 


Célestopol est un recueil de nouvelles dont l'action se passe justement à Célestopol, une magnifique cité construite sur la lune. 


N'ayant pas d'affinité particulière pour les thématiques qui traitent d'exploration de l'espace ou de colonisation des autres planètes de notre système solaire, je suis agréablement surprise d'avoir d'emblée apprécié ce livre. Il faut croire que la qualité de conteur d'Emmanuel Chastellière est exceptionnelle. En tout cas, je le remercie de m'avoir offert l'opportunité de lire ce service de presse. 


XXème siècle. Dans la course pour la conquête de l'espace, l'empire de Russie a remporté la première manche. En effet, les Russes ont réussi le tour de force d'annexer la lune en y édifiant une majestueuse cité abritée sous un dôme, pourvu en oxygène permettant ainsi aux habitants d'y vivre comme s'ils étaient sur la terre. Cette folie des grandeurs, on la doit au duc Nikolaï, un homme un poil mégalomane, qui s'est retrouvé exilé ici par la Tsarine. Pour lui, c'est surtout une opportunité pour asseoir sa soif de domination et marquer l'Histoire. 


Célestopolc'est quinze nouvelles qui se lisent comme des instantanés, c'est à dire autant de moments marquants dans la vie des nombreux personnages qu'Emmanuel Chastellière met en scène ici. Alors que certains ne sont que de passage, d'autres s'installent durablement entre ces lignes. En effet, dans cet ouvrage, l'auteur multiplie les crossover. Ainsi, on retrouve certains protagonistes à plusieurs reprises comme Tuppence Abberline qui ouvre ce recueil avec "Face cachée", proposant ici une enquête étonnante. A Tuppence de comprendre comment le Neptune, le navire spatial ducal, peut essuyer défaite sur défaite face à l'Asmodée du Kaiser. Nous sommes dans une régate spatiale qui oppose toutes les puissances du nouveau monde. Un autre duo fait régulièrement des incursions dans Célestopol. Il s'agit de Arnrun, accompagné de l'ours Wojtek, deux mercenaires souvent dépêchés pour régler d'épineux problèmes. Voici deux enquêteurs surprenants mais non moins efficaces. Pour preuve, ils ont la confiance du duc Nikolaï. C'est d'ailleurs lui qui les engage dans "Le chant de la lune" pour découvrir les raisons de la mystérieuse disparition de certains convois censés ramener l'eau pour alimenter la ville. Même si au final, ils se retrouvent pris à partie par une secte d'illuminés affirmant entendre la lune leur parler. 


En fait, beaucoup de héros que l'on rencontre au fil des pages gravitent autour du duc Nikolaï, ce qui fait de lui l'élément fédérateur de ces textes. Une aura de mystère plane autour de ce personnage. Figure d'autorité, un brin coléreux, beaucoup de gens le craignent. Certains le disent immortel mais personne ne connaît vraiment les sombres secrets qui habitent cet être torturé, à moins de lire "Tempus fugit" qui pourrait ne pas être avare en révélations. 


Finalement, derrière le duc Nikolaï, c'est aussi et surtout Célestopol qui est mis en avant. L'auteur a presque érigé cette ville lunaire au rang de personnage. Omniprésente dans chaque nouvelle, on cherche surtout à percer ses mystères. Elle éveille notre curiosité et réalise nos fantasmes d'explorateurs. Elle est une utopie que beaucoup ont rêvé depuis le premier pas de l'homme sur la lune. Elle est à la fois un personnage et l'univers même dans lequel ces nouvelles évoluent, en leur donnant un cadre rétro-futuriste où le steampunk s'épanouit par l'intermédiaire, par exemple, de tous ces automates que l'on rencontre ici ou là. Des automates qui ont su évoluer et cherchent même à s'émanciper de l'homme comme dans "Les lumières de la ville". 


Ce livre est à la confluence des genres. La présence du steampunk est indéniable mais d'autres notes viennent colorer ces récits. Ainsi, "Une note d'espoir" rend hommage au conte traditionnel russe à travers la figure de Baba-Yaga. Le romantisme slave trouve aussi sa place dans Célestopol lui ajoutant beaucoup de charme et suscitant pas mal d'émotions. Un recueil qui recèle finalement pas mal de magie et laisse exprimer allègrement la fantasy de cet auteur. Pensez à la présence de cet humain devenu un ours. Voilà quelque chose qui n'est pas banal !


Avec Célestopol, Emmanuel Chastellière nous met littéralement en orbite. La pluralité de ses histoires nous envoûtent tant que l'on n'a même pas envie de redescendre sur terre et de refermer ce livre. 


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