November 9

J’avais vraiment, mais alors adoré November 9, don j’ai décidé, dans mon trip de relectures, de le relire. J’ai toujours peur d’être un peu déçue par rapport à ma première lecture, mais cette fois-ci encore, j’ai autant adoré que lors de ma première lecture !

Déjà, il y a un point que j’aimerai mettre en avant et qui est présent dans pratiquement tous les livres de Colleen Hoover et particulièrement dans celui-ci : le destin. Dans tous ces romans, le destin a une place très particulière et importante. Par exemple : Hopeless, où les deux héros vont se retrouver complétement par hasard. Là, dans November 9, les héros ne se sont pas encore rencontrés, mais leur destin et leur vie sont liés. J’aime énormément cela.

« Elle « m’a aimé » entre guillemets.

Elle m’a embrassé en gras

J’AI ESSAYE DE LA GARDER en capitales

Elle est partie avec des points de suspension… »

Fallon et Ben sont complétement inconnus l’un pour l’autre, mais pourtant, au bout de deux heures après leur rencontre seulement, leur amour paraît évident. Il faut savoir que je suis assez difficile sur cela, le fait que les personnages viennent à peine de se rencontrer et sont pratiquement mariés. Mais dans ce roman, où justement c’est tout l’intérêt, je n’ai pas été gênée une seule fois et cela n’est dû qu’à une chose : c’est Colleen Hoover ! C’est tout un art, sa plume est sensuelle, magique, elle transforme n’importe quelle histoire banale en roman puissant et fort dont on ne ressort pas indemne ! Sa plume est d’une telle fraîcheur, que le roman pourrait très bien se passer dans la vraie vie. Ce côté « réel » est aussi dû, en partie, avec le vocabulaire du roman. En effet, autre spécialité de Colleen Hoover est le fait qu’elle glisse un art dans chacun de ces romans. Dans November 9 ? L’écriture et les romans. Oooh j’ai éclaté de rire quand Fallon explique à Ben ce qu’est une PAL, c’est tellement rare que l’on retrouve ce genre de vocabulaire dans un roman et cette situation m’arrive tellement souvent !

L’autre raison pour laquelle ce roman est « réel » est le fait que les personnages sont d’une réalité et d’une « naturalité » (je ne sais pas si cela se dit mais c’est exactement ce que je ressens) très touchante. Nous tombons directement amoureux des personnages. En effet, comment décrire la douceur, la gentillesse et la tendresse mais également la douleur qui émane de Fallon et Ben ? On s’identifie immédiatement aux personnages, si bien que nous ressentons tout à leur place (#pouvoirdeColleenHoover).

« Tu ne peux pas partir maintenant. Je n’ai pas fini de tomber amoureux de toi. »

Comment parler de November 9 sans évoquer ses retournements de situations et ces révélations à couper le souffle ? On ne s’y attend pas le moindre instant, l’auteure nous lâche cela et nous sommes complétement sous le choc à se demander bêtement : Hein ? Quoooooi ? J’ai. Pas. Compris. Làààààà… Ces révélations rendent ce livre encore plus addictif qu’il ne l’est et nous en sortons accros, nous sommes pris aux tripes.

Donc, pas la peine de le préciser, (même si je le fais quand même), mais November 9 est pour la seconde fois un coup de cœur (je le classe d’ailleurs dans la catégorie de mes plus gros coups de cœur), un roman et une auteure à lire ABSOLUMENT !

« – J’essaie toujours de me rappeler, dit-elle, que tout le monde porte des cicatrices. Souvent pires que les miennes. Le seule différence étant que chez moi, ça se voit, mais pas chez la plupart des gens. »

L’avez-vous lu ? Qu’en pensez-vous ? Voulez-vous le lire ? Connaissez-vous Colleen Hoover ?