Journal intime
  • Date de parution 15/10/2009
  • Nombre de pages 368
  • Poids de l’article 192 gr
  • ISBN-13 9782070398805
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Policier fantastique et supranaturel

Journal intime

3.68 / 5 (153 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Misty Wilmot est une femme frustrée, intelligente et sensible, coincée sur une île défigurée par le tourisme où elle travaille comme une esclave dans un grand hôtel régulièrement vide. Son mari, architecte rencontré dans une école d'art, est dans le coma après ce qui ressemble à un suicide. Plus rien ne tourne rond. L'île, secrète, devient inquiétante, génératrice de psychoses. Pourquoi Peter, avant de vouloir en finir, a-t-il scellé certaines pièces des villas sur lesquelles il travaillait ? Comment expliquer les messages haineux qu'il a bombés sur les murs, annonçant la vengeance des habitants de l'île contre les envahisseurs ? Pourquoi les autochtones se mettent-ils à regarder Misty bizarrement comme si, subitement, elle était devenue autre, comme une sorte d'ennemie ?... Un livre de Palahniuk ne se résume pas, c'est déjanté, subversif, incroyablement lucide.

livré en 4 jours

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  • Date de parution 15/10/2009
  • Nombre de pages 368
  • Poids de l’article 192 gr
  • ISBN-13 9782070398805
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

"Journal intime" est, incontestablement, un roman de Chuck Palahniuk. On y retrouve son obsession pour les jeux d'emprise et de manipulation, sa fascination pour la violence, sa propension à l'outrance, son humour cinglant voire sardonique. 

Et cela commence bien comme un roman de Chuck Palahniuk, c'est-à-dire qu'on se sent au départ un peu démuni face à l’apparent illogisme d’informations qui semblent nous être jetées à la figure avec une totale indifférence quant à notre incapacité à les comprendre : des messages laissés sur un répondeur témoignant de la colère de propriétaires de maisons dont une des pièces (cuisine, dressing ou salle de bain) a disparu, une narratrice qui en alternant les pronoms personnels -passant du "tu" au "il"- pour s'adresser à une même personne et en proscrivant le "je" pour parler d’elle-même, entretient la confusion sur son identité…

Une fois le contexte saisi -nous lisons le journal que rédige, jour après jour, Misti Marie Willnot à l’attention de son époux Peter- on peut s’immerger, avec un effarement croissant, dans le cœur du sujet, et du cauchemar vécu par son héroïne. 

Misti Marie Willnot, donc, que son enfance pitoyable, passée dans une caravane avec sa hippie de mère dans les relents de frites et la fumée de cigarette, destinait sans doute à une vie de merde… Misti qui avait un extraordinaire talent pour dessiner avec une précision surnaturelle les rues, les maisons de ce qu’elle imaginait être le paradis sur terre : une île en forme de squelette de poisson, peuplée de vénérables et cossues villas. Or, il s’est avéré pour son malheur que cette île existait vraiment...

 Waytansea Island était le fief préservé de quelques vieilles familles qui ont dû faire le deuil d’un âge d’or qui n’est jamais vraiment venu, et renoncer à leur tranquillité et à leur isolement. La rénovation du Waytansea Hotel, qui tombait en ruines, a permis d’attirer des touristes de plus en plus en nombreux, condamnant les générations à venir à leur servir de larbins. L’endroit est désormais envahi d'estivants et de panneaux publicitaires vantant des marques de fast-food, de lunettes de soleil ou de chaussures de tennis que l'on retrouve imprimées sur les déchets qui marquent la limite de la marée haute et accompagnent avant de s’échouer les mégots de cigarettes qui flottent sur chaque vague. 

Peter Willnot est natif de cette île. Lorsqu’il rencontre Misti à la faculté des beaux-arts, ce jeune homme pour lequel la plupart des filles éprouvent une franche répulsion décèle en elle le futur grand peintre de Waytansea. 

Une quinzaine d’années plus tard, Peter est dans le coma suite à une tentative de suicide ratée, et une Misti usée et alcoolique sert les clients du Waytansea Hotel pendant que leur adolescente de fille entretient d’inquiétants secrets avec sa grand-mère paternelle, obsédée par une mission : sauver l’île en ramenant sa belle-fille à la peinture. 

J’ai essayé de vous résumer l’intrigue de manière à peu près structurée, mais sachez que j’ai volontairement omis d’en dévoiler de nombreux éléments, et que c’est à la manière d’un puzzle, en assemblant patiemment les pièces que nous livre Misti en écrivant son journal, que l’on appréhende la logique de l’ensemble et l’implacabilité de son déroulement.

Comme tous les romans de Chuck Palahniuk, "Journal intime" fait froid dans le dos, parce qu’il verse dans l’horrifique voire le sanglant et nous installe, en parsemant le récit d’étranges et sinistres indices, dans une atmosphère oppressante. Sa force est toutefois amoindrie par la tendance qu’a parfois l’auteur à faire usage de ses propres recettes de manière caricaturale, abusant de certains effets de style, et par une conclusion sans réelle surprise et versant dans le grand-guignolesque.


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