
Kosigan
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l’avis des lecteurs
Il y a 10 ans déjà, un personnage hors-norme arrivait dans notre fantasy française en la personne du bâtard de Kosigan avec l’excellent Le Bâtard de Kosigan T1, l’Ombre du pouvoir et permettait à son auteur, Fabien Cerutti de sortir de l’ombre. Trois autres tomes ont suivi, puis on n’a plus entendu parler de ce satané bâtard depuis 2020 et Les secrets du premier coffre, recueil de longues nouvelles. Le voici qui repointe le bout de son charmant nez avec Kosigan, un printemps de sang, une aventure du Bâtard destinée autant aux nouveaux lecteurs qu’aux adeptes de la première heure. En effet, ce roman peut tout à fait être lu sans connaître les premiers et, même mieux, donne clairement envie de les découvrir si ce n’est pas déjà le cas.
Nous retrouvons ainsi Pierre Cordwain Kosigan, bâtard d’une grande maison bourguignonne. Il fut longtemps à la tête d’une petite troupe de mercenaires mais a tourné la page. Nous sommes en 1365 et le bâtard décide de retourner dans sa Bourgogne natale. Choix assez étonnant quand on sait qu’il a été chassé il y a des années de cette région pour des raisons assez nébuleuses, et surtout que le comte en titre a envoyé depuis le départ de Pierre des tueurs à ses trousses. Pourtant, notre bâtard est bien décidé à rentrer chez lui. Plusieurs raisons le motivent. Il a de nombreuses interrogations concernant ses origines et il espère trouver des réponses sur les lieux de son enfance. Ensuite, son oncle serait gravement malade. Et son ancien mentor, commandant de la redoutable Garde Grise, lui a promis l’immunité s’il revenait. Dans le même temps, Dùn, une changepeau (elle a la capacité de changer d’apparence) qui faisait partie de la troupe de mercenaires de Cordwain, est envoyée dans le comté d’Albret. Elle a fort affaire avec tout ce qui s’y trame: une troupe d’ogres, des elfes noirs et surtout un dragon. Encore au même moment, une délégation française menée par Olivier de Montfort négocie un accord avec le duc de Bourgogne. La Bourgogne à cette époque était un territoire indépendant de la France. Tous ces évènements vont se retrouver liés, et les plans du bâtard vont se retrouver chamboulés.
On avait entendu parler à quelques reprises du passé du bâtard au sein de sa Bourgogne natale, mais on ne l’avait jamais vu. C’est désormais chose faite et il faut bien avouer que cette Bourgogne en 1365 offre un décor parfait pour ses nouvelles aventures. On fait connaissance avec sa famille, les gens qu’il a connu enfant, les lieux qu’il a foulés. Une Bourgogne qui par certains aspects ressemble à celle qu’on a connu, mais par d’autres pas du tout. En effet, on découvre que l’on pouvait y croiser des elfes, des ogres, des dragons ou encore des sorciers. Les peuples et créatures magiques ayant vécu aux côtés des humains jusqu’à la fin du Moyen Age ont été par la suite dissimulés, et passent pour des creatures imaginaires quelques siecles plus tard. Fabien Cerutti mélange ainsi éléments historiques familiers du lecteur et éléments de fantasy pour créer son univers et une époque médiévale inconnue et revisitée.
Il faut avouer que c’est un grand plaisir de retrouver le protagoniste principal de cette série. Le bâtard de Kosigan est un personnage doté de beaucoup de charmes, mais aussi égoïste, très intelligent et agissant la plupart du temps uniquement pour son compte. Il n’est pas seul à bord dans ce roman, puisque Dùn a une grande part de la narration également. Elle est attachante, très débrouillarde et a fort affaire dans cette histoire. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et sont tous travaillés, on prend plaisir à les découvrir.
Le roman alterne entre mystères et intrigues politiques, en incluant aussi des scènes d’action épiques. Le rythme ne faiblit pas tout du long et une fois terminé, on a qu’une envie, celle de retrouver une nouvelle fois les aventures du bâtard. Il faut dire que la plume de Fabien Cerutti est un régal, il apporte de l’humour, possède une qualité de conteur indéniable, et rend le roman presque impossible à lâcher.
Avec Kosigan, un printemps de sang, Fabien Cerutti réussit un retour gagnant dans son univers fétiche. Il nous offre un nouvel épisode complètement indépendant de la première série. Et surtout un véritable plaisir de lecture!
Duché de Bourgogne, 1365 : pendant la guerre de Cent Ans, Pierre, Bâtard de Kosigan et ancien chef d’une compagnie de mercenaires, revient chez lui après une longue absence. Il s’était enfui plus jeune, et son oncle, le comte, n’avait cessé de lui envoyer des assassins. Mais Pierre a appris que le comte se meurt ; or il veut des réponses sur les mystères qui l’entourent, notamment ses dons liés au sang noir. Il comprend vite que le comte est en réalité victime d’un complot.
Le lecteur plonge rapidement dans un univers dangereux — c’est la guerre de Cent Ans — et surnaturel. Sorciers, elfes noirs, orcs, dragons, fayes (fées) : les « vieilles races » et les sortilèges marquent de leur empreinte la France d’alors et s’impliquent dans les conflits pour avancer leurs propres pions. En effet, le conseiller du roi de France Charles V, le sorcier Myrdrin, poursuit un rêve : combattre les fidèles du « dieu crucifié » et faire renaître les traditions de l’ancien temps. Il manipule sans vergogne son monde — et le roi lui-même — puis n’hésite pas à sacrifier des innocents dans sa quête.
Pierre de Kosignan, lui, se retrouve mêlé aux complots entre la France et la Bourgogne, alors que sa vieille comparse Dùn — une « changesang » — découvre un secret mettant en danger Pierre.
C’est la première fois que je lis un roman de l’auteur — je ne connais pas la saga principale du Bâtard de Kosignan — et c’est avec plaisir que j’ai découvert une prose évocatrice, parfois gouailleuse et truculente, parfois recherchée et courtoise, souvent savoureuse (les narrateurs sont alternativement le Bâtard et Dùn). Le récit est mouvementé et rythmé par des chapitres courts, sans temps morts.
Dans un monde où règnent la méfiance et la trahison, où des plans se cachent dans les plans, les héros combattent et fuient pour leur survie. Les nombreux personnages approfondissent un univers sanglant où il ne vaut mieux pas s’attacher aux plus sympathiques, tant la mort rôde à chaque page. Entre les meurtres, les massacres, les villes prises d’assaut et saccagées, nos héros ont fort à faire pour sauver leur peau et découvrir qui sont leurs ennemis.
Le système de magie reprend des schémas traditionnels tout en offrant une galerie de caractères marqués et fascinants. Les actions sont mêlées à la grande Histoire, l’univers de fantasy se marie excellemment bien avec la guerre de Cent Ans. Un passé mystérieux, un avenir incertain, les vieilles races refusent de disparaître et les humains sont inconscients des complots à grande échelle. Ils ont leurs propres complots à gérer.
Ce roman est prenant, riche, mouvementé ; il m’a donné envie de lire la saga principale. De la Fantasy historique solide, bien écrite, documentée (pour la partie historique), trépignante et au final, très divertissante tout en étant de qualité.
Je découvre avec ce titre l’univers de Fabien Cerutti et sa saga Le bâtard de Kosigan. Mais qu’allais-je faire dans cette galère en commençant par un tome 5 me direz-vous? Ce tome, justement, est un peu à part dans la saga et peut tout à fait se lire de manière indépendante. C’est donc une très bonne porte d’entrée pour découvrir une des aventures du bâtard et je peux vous assurer que j’ai beaucoup aimé!
C’est un tome qui va alterner les chapitres et les points de vue entre les personnages. Il y a d’abord le bâtard alias Pierre Cordwain, qui revient sur ses terres après des années passées à batailler. Il y découvre un piège politique visant à éliminer toute sa lignée. On découvre aussi le personnage de Dun, la polymorphe, qui tombe dès le départ dans un traquenard.
Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est d’abord la plume de l’auteur. Pleine de fougue, de jeux de mots. Fabien Cerutti est très drôle mais jamais grotesque. C’est vraiment le style d’écriture que j’aime. On sent que l’auteur s’amuse avec ses personnages. Son langage est parfois assez fleuri. Il manie la répartie. C’est un régal.
J’ai ensuite beaucoup aimé le contexte historique. En effet, nous sommes en plein conflit entre le duché de Bourgogne, pas encore français, et justement le royaume de France qui voudrait bien l’absorber. La France n’est pas encore celle que l’on connaît et c’est passionnant. Rappelons que l’auteur est agrégé d’histoire et on voit bien qu’il maîtrise à fond son sujet le bougre.
Enfin, j’ai bien sûr adoré les personnages et l’univers créé par l’auteur. On y retrouve des elfes, des dragons, des orcs (qui viennent du Jura d’ailleurs!), des sorciers. L’auteur permet à l’Histoire de rencontrer et fusionner avec la fantasy et c’est juste hyper bien fichu. Il n’y a aucun temps mort. C’est très rythmé avec des batailles, des escarmouches et des combats. Il faut noter une intrigue assez politique ou en tout cas faite d’intrigues de cour, de coup bas et de retournements de situation. On sent la facétie de l’auteur qui aime jouer avec ses personnages et son lecteur!
Quel plaisir de découvrir l’univers du bâtard avec ce roman. C’est certain, je vais me lancer dans la saga après la découverte de la plume et des personnages de Fabien Cerutti.
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