Commissaire De Luca Tome 4 Péché mortel
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TTT - Très Bien "Tout conspire à rendre la tâche difficile au commissaire De Luca, dans ce quatrième opus de la série dont il est le personnage central. Nous sommes à l’été 1943, à Bologne, dans l’Italie en guerre qui apprend soudain le renvoi de Mussolini par le roi et la chute précipitée, du moins officiellement, du fascisme. Pourtant, si les miliciens se font discrets et déboutonnent prudemment leur chemise noire, les maillages administratif et policier de l’ancien régime sont toujours solides. De Luca va le comprendre en menant une enquête des plus délicates : lors de la découverte d’un corps sans tête et d’une tête sans corps, rien ne coïncide, mais il s’obstine à tenter de résoudre cette énigme qui semble liée à un trafic de cocaïne. Seul, tandis que sa hiérarchie attend la suite des événements et les ordres des Allemands toujours présents. Détricoter les réseaux de corruption et identifier les complicités politiques semble impossible à celui qui se dit « petit flic ». Un flic de la Criminelle, indifférent aux compromissions qu’on lui suggère et aux menaces : « Je sers l’État, c’est mon métier, qui reste identique même quand l’État change. » Dans cette ville éventrée par les bombardements qui font de nombreuses victimes civiles, et où règne le chaos politique, il interroge, perquisitionne et cherche de la documentation – puisque, comme lui dit un supérieur, « nous avons des fichiers sur tout le monde ». Il n’y a guère que Lorenza, sa fiancée, qui lui procure quelques instants de calme. À défaut d’un avenir meilleur…"
Carlo Lucarelli remonte le temps avec son personnage de flic, le commissaire De Luca que l’on retrouve à la fin de la guerre dans Péché mortel.
Eté 1943, étrange période à Bologne. La guerre sévit, les bombardements alliés font des victimes, les fascistes sont chassés du pouvoir, puis les allemands s’installent. Comment s’y retrouver ? le commissaire De Luca s’en fiche. Lui il est policier et il cherche la vérité. Lors de l’arrestation d’un trafiquant du marché noir il tombe sur un corps sans tête. Et plus tard, quand il la trouve, la tête, mais ce n’est pas la bonne.
Alors que toute sa hiérarchie lui dit de laisser tomber, qu’il y a des morts tous les jours à cause de la guerre, lui s’obstine. Il est flic, il a deux meurtres, il faut trouver les coupables. Quoi que cela lui coûte.
Carlo Lucarelli n’est pas le premier à mettre en scène un flic obstiné qui veut rendre justice à la victime d’un meurtre alors qu’autour les morts s’accumulent dans l’indifférence générale. Patrick Pécherot dans Tranchecaille, ou Ernesto Mallo dans L’aiguille dans une botte de foin l’ont fait avant lui, pour ne parler que d’eux.
Mais ce n’est pas parce que ce n’est pas nouveau que ce n’est pas bien. A son tour l’auteur italien met parfaitement en scène l’obstination d’un homme qui, dans l’absurdité et l’arbitraire du chaos se raccroche à son boulot, en faisant abstraction de tout le reste.
C’est ici toute la force et toute l’ambiguïté de son personnage, qui n’est pas fasciste, qui, on le sent, n’approuve pas le fascisme … mais qui ne s’y oppose pas non plus, même quand il se sent très mal à l’aise. Il fait son boulot, parce qu’il ne peut pas faire autrement. Il se fiche que les victimes ne comptent pas aux yeux de ses collègues, il se fiche d’atteindre des personnes dangereuses car très haut placées. Il fait son boulot.
Excellente enquête, personnage intéressant, et bien entendu, tout autour cette période que je connaissais fort mal de la fin de la guerre dans le nord de l’Italie.
Un roman passionnant.
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