
Commandant Martin Servaz Tome 1 Glacé
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l’avis des lecteurs
J’ai enfin découvert cet auteur l’an dernier avec sa nouvelle série consacrée à une inspectrice espagnole, il était grand temps que je fasse connaissance de son héros principal, le commandant Martin Servaz. Il enquête sur le meurtre d’un SDF à Toulouse quand on l’appelle sur une mission prioritaire dans un village des Pyrénées où un cadavre dépecé et décapité a été installé à l’arrivée du téléphérique d’une usine hydraulique dans la montagne. Il a la désagréable surprise d’apprendre que le corps en question est celui d’un cheval appartenant au richissime propriétaire de l’usine. Au même moment, une jeune psychologue genevoise commence un stage à l’institut Wargnier, une clinique psychiatrique voisine dans laquelle sont incarcérés de dangereux psychopathes que le système pénitentiaire ne peut plus prendre en charge. Autre surprise, l’ADN de Julian Hirtmann, un pensionnaire de l’institut se trouve dans le téléphérique, il est le coupable tout trouvé, même s’il s’attaque aux femmes et non aux chevaux, seulement il est totalement impossible de sortir de la clinique ultra sécurisée. L’affaire ne tarde pas à se compliquer encore quand un pharmacien est retrouvé pendu sous le pont du village.
Ce thriller est très addictif, je n’ai pas vu passer les vingt heures d’écoute, plus de 700 pages. Je ne connais pas cette région, l’auteur en a fait un personnage à part entière du roman. On sent vraiment l’isolement de ce village, le froid, la tempête de neige. L’ambiance et la description des paysages sont très réussies, on se sent vraiment plongé dans ce décor glacial, austère et magnifique. Il s’en dégage une grande magie
Martin est un policier atypique, il voulait devenir écrivain et a étudié les lettres anciennes, il lit et jure en latin, mais est complètement largué avec les technologies actuelles, c’est un flic à l’ancienne. Il est divorcé et peine à comprendre sa fille adolescente qui vit avec sa mère. C’est un personnage très attachant. Il n’apprécie pas que son enquête sur la mort du SDF passe après celle-ci mais il se donne à fond dans son travail c’est un homme consciencieux, même s’il déplore cette justice à deux vitesses.
Ce roman dénonce aussi certaines dérives de notre société, le poids des réseaux sociaux, l’invisibilisation des plus pauvres, les limites de la psychiatrie face à certaines pathologies, les pressions politiques quand des notables sont en première ligne etc. Les thématiques se fondent parfaitement dans l’intrigue, il n’y a aucune lourdeur, l’écriture est fluide et immersive, le scénario vraiment diabolique.
J’ai adoré cette première rencontre avec le commandant Servaz et je compte lire la suite de ses aventures ces prochains mois. J’ai trouvé ce polar plus prenant et immersif que la nouvelle série consacrée à Lucia.
Je ne chronique en général pas mes lectures hors SFF, mais j’avais pas mal de choses à dire sur celui ci, du coup je fais une petite exception.
Une vallée retirée au passé trouble, un hôpital psychiatrique, une enquête sur des meurtres horribles … Autant dire que ce sont des sujets vus et revus dans le genre, mais des sujets qui fonctionnent bien ici sous la plume de Minier.
En dehors d’un point qui ne m’a pasdu tout convaincu sur le début, ce livre était un bon page-turner. On a envie de savoir le fin mot de l’intrigue et le tout est bien amené.
Commençons par le point qui coince : Je n’aime pas du tout la façon dont l’auteur traite de la psychiatrie. Pas forcement dans le fond, mais sur la façon donc c’est présenté comme faisant peur, le collègue psy qui dés ses premières phrases est limite pire fanatique que ceux qu’ils « garde ». Le fait qu’on appuie toujours sur le fait que le personnage frissonne (et ça arrive toutes les deux pages …). Le tout vis à vis d’un personnage peu sur d’elle qu’elle prend peur pour un rien, alors que c’est son métier. Ça m’énerve déjà.
Jamais ce n’est traité comme une matière médicalement sérieuse, par exemple avec du recul et sans vouloir dés le début en mettre des tonnes pour faire une ambiance sombre et pesante. Surtout qu’on a l’impression qu’ils sont limite seuls dans l’asile/prison alors que dans la réalité il y a plein de monde qui travaille dedans, c’est juste fait pour ajouter au sentiment forcé de frayeur.
Cette façon d’amplifier les choses pour donner une ambiance ne fonctionne pas avec moi, le tout m’a paru forcé et peu crédible. Au lieu de me faire frissonner ça m’a exaspéré et m’a fait plus lever les yeux au ciel qu’autre chose.
Heureusement, ce n’est vraiment que dans la première centaine de page. Ensuite l’auteur diminue la note et du coup ça passe mieux, mais ça m’a quand même donné un mauvais départ sur l’ensemble.
Au final c’est un thriller très classique. Comme je le disais juste au dessus il coche toutes les cases : l’hôpital psychiatrique qui donne des frissons à tout le monde, des meurtres horribles, une colonie de vacances abandonnée ou se sont peut être passé des trucs horribles dans le passé …
En dehors de ça c’est un bon page turner. On n’a pas le temps de s’ennuyer même si l’enquête n’avance au final pas vite, ni de façon précipitée. J’ai trouvé le rythme bon, et une fois le début dépassé j’avais du mal à le lâcher, ce qui est un bon point pour un thriller.
Je ne peux pas dire que c’était une très bonne lecture, mais je ne regrette pas de l’avoir sorti et d’avoir persévéré après le mauvais départ. Je l’ai lu rapidement et sans ennui. J’en étais même étonnée.
Je pense que la prochaine fois que je prend un thriller, je ferais attention à ce qu’il ne coche pas la case « hôpital psychiatrique », ça n’a pas l’air de fonctionner avec moi.
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