Millenium
  • Date de parution 05/01/2012
  • Nombre de pages 800
  • Poids de l’article 476 gr
  • ISBN-13 9782742797875
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 176 x 112 mm
  • Edition Livre de poche
Ouvrage de référence de l'auteur Suède Romans noirs Psychopathe, Tueur en série Thriller 21em siècle

Millenium Tome 2 La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette

4.27 / 5 (12870 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Une enquête sur un réseau de prostitution dévoile des secrets d'espionnage et un lourd passé familial.

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  • Date de parution 05/01/2012
  • Nombre de pages 800
  • Poids de l’article 476 gr
  • ISBN-13 9782742797875
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 176 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Voilà donc le deuxième volet de Millenium. Bizarrement, ceux qui ont résisté à la milleliumania l’ont en général trouvé moins bon, l’effet de surprise émoussé, ils ont commencé à s’ennuyer. Les fans le jugent souvent plus nerveux, plus thriller.

Quant à moi, je l’ai trouvé assez semblable au premier, avec les mêmes défauts et les mêmes qualités : Il faut encore presque 300 pages (la moitié) pour qu’on soit vraiment pris par la traque et la course de vitesse entre la police, Mikael, Lesbeth et les tueurs, ensuite, on a envie d’aller au bout, pour savoir. La fin, malheureusement, est d’un grand guignol ahurissant, j’y reviens plus loin.

 

Je voudrais tout d’abord revenir sur une certaine lourdeur du style qui m’avait gênée dans le premier, et commence à m’agacer sérieusement au bout d’un bon millier de pages. Voici un exemple type de ce qui m’agace. Page 107, Larsson parle de la thèse de la criminologue bientôt changée en viande froide :

« Le titre était pour le moins ironique – bons baisers de Russie, allusion évidente au 007 classique d’Ian Flemming. »

Pourquoi est-ce que cela m’agace ? Tout simplement parce que je n’ai pas besoin que l’on m’explique que « bons baisers de Russie » est le titre d’un James Bond. J’ai l’impression d’être dans une série télé avec rires enregistrés pour m’expliquer ce qu’il y a de drôle. De deux choses l’une, soit Stieg Larsson prend son lecteur pour un analphabète inculte, soit il est tellement content de son astuce (qui n’est quand même pas le summum de l’humour) qu’il se croit obligé de l’expliquer, pour nous montrer comme il est drôle et cultivé. Que ce soit l’un ou l’autre, ça m’agace.

Lisez Ken Bruen par exemple. Ses romans R&B sont très courts et percutants. L’affreux Brant a un chien qu’il appelle Meyer Meyer. Ken Bruen n’écrirait jamais une phrase pour expliquer que Meyer Meyer est un personnage du 87° district de McBain. Par contre, Brant pourra l’expliquer à un curieux au détour d’une phrase. Cela semble un détail, mais cela fait la différence entre un journaliste qui a une histoire mais ne sait pas vraiment la raconter, et un véritable écrivain.

Autre exemple. Quand Mikael va voir un flic ripoux qu’il s’apprête à dénoncer, ce dernier lui propose un marché en échange de son silence. Voilà ce qu’écrit Larsson :

« Il n’avait pas l’intention de marchander avec Björck et, quoi qu’il arrive, il le dénoncerait. Par contre, Mikael se savait suffisamment dépourvu de scrupules pour jouer double jeu et passer un accord avec Björck. Il ne ressentait aucune mauvaise conscience. Björk était un pourri. S’il connaissait le nom d’un meurtrier possible, son boulot était d’intervenir – pas d’utiliser cette information pour un marchandage à son profit. Mikael n’avait aucun problème à laisser Björck espérer qu’il ait une voie de sortie s’il livrait des informations sur un autre pourri. »

Voilà, un paragraphe entier pour expliquer ce que va faire Mikael, et justifier cette action. Si l’auteur, au bout de 1000 pages, est encore obligé d’expliquer ainsi une action de son personnage principal c’est qu’il y a un problème quelque part. Qu’il l’a mal décrit avant, qu’il ne fait pas confiance à son lecteur, ou que, d’une certaine façon, il sent qu’il y a un manque de cohérence dans ce personnage. Une fois de plus, Ken Bruen dans la même situation n’aurait eu aucun besoin d’expliciter une réaction de Brant, elle aurait été évidente pour le lecteur.

Pas étonnant, avec toutes ces redondances et explications inutiles qu’ensuite les romans soient épais …

 

Revenons au final maintenant et à SuperLisbeth. Dans le premier Lisbeth est déjà un sacré numéro : super intelligente, super hacker. Dans le deux, elle dégomme, avec ses 42 kg, deux malabars rompus à la castagne, et vient même à bout d’un monstre de 2 m et 120 kg insensible à la douleur et d’un ex super agent du super KGB. James Bond et Luke Skywalker n’ont qu’à bien se tenir ! Accessoirement Dark Vador, pardon, le méchant du KGB est son père et le monstre son demi-frère.

Avant de les castagner, elle a battu tous les champions d’échec de Suède les yeux fermés, et, au moment même où elle menait l’assaut de la ferme où se trouve les méchants, d’un coup, a résolu le théorème de Fermat. Si si, elle peut le faire. Bon comme Stieg Larsson n’est pas aussi intelligent qu’elle, il ne nous donne pas l’explication. Dommage.

Pour finir, la fin est d’une incohérence totale : Lisbeth, super génie ayant travaillé pour un boite de sécurité et ayant truffé son appartement de caméras ne se doute pas un instant que son cher papa, pourtant super espion, a truffé, lui aussi, sa ferme de détecteurs et autres senseurs. Donc elle se fait gauler. Et son super espion/tueur de père lui flanque trois balles dans le corps, puis, pas très pro, l’enterre sans même vérifier si elle est morte. Ensuite avec quand même une balle dans le crâne, elle se déterre, revient à la ferme, décanille son papa chéri à coup de hache, et fait fuir le monstre rien que sur sa sale tronche.

Je vous jure, je n’invente rien, je résume. Bon, je crois que je vais rater le 3, où on va sans doute découvrir qu’en fait elle a battu plusieurs fois Bobby Fisher aux échecs, ce qui explique sa déprime et sa folie, et qu’en se battant à mains nue contre des moines du shaolin elle a découvert où se cachait la matière manquante de l’univers, le tout sans même bouger les oreilles.

Je me demande bien comment Tarantino a pu la rater pour Kill Bill. Ciao, Jean-Marc un peu fumasse.

Et voilà, j’ai mis les mains et les yeux dans un engrenage plus que fatal. Me voilà aux prises avec le deuxième tome de Millénium. Après la lecture du premier, j’avais hâte de retrouver Lisbeth et compagnie. Je n’ai pas été déçue du voyage….

Attention, je révèle certaines informations importantes au niveau de l’intrigue.


L’histoire

Nous voilà à nouveau en compagnie de Michael « super » Blomkvist. Le journal Millénium se porte à merveille, Blomkvist est de toutes les soirées, de tous les plateaux télévisés. Il est porté aux nues.

De son côté Lisbeth a décidé d’arrêter de bosser pour Milton Security. Elle s’occupe en voyageant à travers le monde. Elle a coupé tous les ponts avec Blomkvist non sans jeter de temps en temps un coup d’oeil à son ordinateur personnel.

De son côté, Michael travaille comme un fou furieux. En effet, la rédaction de Millénium a décidé de publier un sujet brûlant portant sur le commerce du sexe en Suède. Pour cela, elle s’appuie sur les travaux d’une criminologue et d’un autre journaliste. Tout va bien jusqu’au jour où ces deux personnages sont retrouvés assassinés dans leur appartement. Coïncidence, on retrouve les empreintes de Lisbeth sur l’arme du crime. Est-elle la meurtrière? Blomkvist se lance à sa recherche tandis que Lisbeth devient l’ennemi public numéro 1……………..

Mon avis

Encore une fois je suis conquise par Millénium et par le style de l’auteur même si j’ai encore parfois éprouvé quelques longueurs dans le livre. En effet, l’enquête de police piétine et du coup la narration aussi. L’intrigue met un peu de temps à se mettre en place. J’avais vraiment envie d’en savoir plus sur cette affaire.

Je n’ai que ce petit reproche à faire au livre. Le reste est mené avec brio. On retrouve enfin Lisbeth Salander et on en apprend plus sur elle. C’est ce que j’attendais avec le plus d’impatience. Cette jeune femme farouche possède de nombreux talents cachés et sa personnalité hors du commun en étonne plus d’un. On entrevoit chez elle une vraie transformation sociale aux côtés de Blomkvist. Le jeune femme est amoureuse pour la première fois de sa vie et elle éprouve les joies mais aussi les affres de l’amour.

Signalons également qu’une belle part est faite à Miriam Wu, la petite amie « accasionnelle » de Lisbeth. Là aussi, j’ai adoré le caractère bien trempée de cette nana qui manie à la perfection le kick.

J’ai aimé également la galerie de personnages dressée par Larsson notament les différents flics qui se succèdent dans l’affaire. Le personnage de Faste est haïssable au plus haut point et c’est avec joie qu’on attend le moment où ce macho sexiste se fera rembarrer.

Enfin, comme toujours, je me suis plongée avec délectation dans l’ambiance suédoise de Stockolm au point d’avoir envie d’aller y faire un tour.

Episode à suivre donc pour cette saga. Qui m’offrira donc le prochain tome.

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