La cité des nuages et des oiseaux
  • Date de parution 31/01/2024
  • Nombre de pages 816
  • Poids de l’article 388 gr
  • ISBN-13 9782253249030
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
Anglo-Saxon Romans étrangers Science Fiction

La cité des nuages et des oiseaux

4.11 / 5 (1268 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Grand Prix de Littérature américaine 2022 Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire«Son dernier livre propulse notre bonheur de lecture à des altitudes stratosphériques. » Page des librairesUn manuscrit ancien traverse le temps, unissant le passé, le présent et l'avenir de l'humanité. Avez-vous jamais lu un livre capable de vous transporter dans d'autres mondes et à d'autres époques, si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à en tourner les pages ? Le roman d'Anthony Doerr nous entraîne de la Constantinople du XVe siècle jusqu'à un futur lointain où l'humanité joue sa survie à bord d'un étrange vaisseau spatial en passant par l'Amérique des années 1950 à nos jours. Tous ses personnages ont vu leur destin bouleversé par La Cité des nuages et des oiseaux, un mystérieux texte de la Grèce antique qui célèbre le pouvoir de de l'écrit et de l'imaginaire. Et si seule la littérature pouvait nous sauver ? « Ce roman follement inventif grouille de vie, convoque une somme impressionnante de savoir et d'expériences, et incarne lui-même ce don de raconter des histoires qu'il célèbre. » The New York Times« La Cité des nuages et des oiseaux ne ressemble à aucun autre livre que vous avez lu. » The San Francisco Chronicle« Une merveilleuse histoire, riche de personnages singuliers et d'une langue magnifique. » The Wall Street Journal« Un livre sublime, d'une construction et d'une beauté renversantes. » Librairie Le Temps d'un livre, Pontarlier                                              

livré en 5 jours

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  • Date de parution 31/01/2024
  • Nombre de pages 816
  • Poids de l’article 388 gr
  • ISBN-13 9782253249030
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

La cité des nuages et des oiseaux a fait grand bruit à sa sortie l’année dernière. Ce roman d’Anthony Doerr a d’ailleurs reçu le grand prix de littérature américaine. C’est un texte à la frontière entre les genres : entre littérature blanche et imaginaire, déroutant et original. J’ai longtemps procrastiné avant de le lire, redoutant de m’y perdre ou de passer à côté. C’était bien con encore une fois, parce que ça se lit tout seul, c’est captivant, et il n’y a aucune difficulté de compréhension. Et finalement, ce texte m’a beaucoup plu.

4ème de couverture

« Un manuscrit ancien traverse le temps, unissant le passé, le présent et l’avenir de l’humanité.

Avez-vous jamais lu un livre capable de vous transporter dans d’autres mondes et à d’autres époques, si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à en tourner les pages ?

Le roman d’Anthony Doerr nous entraîne de la Constantinople du XVe siècle jusqu’à un futur lointain où l’humanité joue sa survie à bord d’un étrange vaisseau spatial en passant par l’Amérique des années 1950 à nos jours. Tous ses personnages ont vu leur destin bouleversé par La Cité des nuages et des oiseaux, un mystérieux texte de la Grèce antique qui célèbre le pouvoir de de l’écrit et de l’imaginaire ».

Le reflet d’un texte antique

D’emblée, l’auteur nous place, avec La cité des nuages et des oiseaux, dans la tradition des épopées antiques. D’ailleurs, il s’est inspiré d’un texte de Diogène dont il ne reste plus aujourd’hui que quelques fragments, Les merveilles d’au-delà de Thulé. On entend aussi des échos à d’autres textes antiques, notamment à L’âne d’or ou les métamorphoses d’Apulée. Nous avons une connaissance plus fine des Merveilles de Diogène grâce au patriarche de Constantinople Photios, qui a constitué au IXè siècle un ensemble de 280 codex (des sortes de notices bibliographiques, en somme), intitulé BibliothèqueLes merveilles de Diogène sont classées au codex 166. Nous savons ainsi que ce texte devait vraisemblablement être un récit de voyage constitué de 24 chapitres, avec des récits enchâssés qui se jouaient des codes de la fiction et mélangeaient déjà à l’époque les genres.

La cité des nuages et des oiseaux pourrait alors se lire comme la version contemporaine de ces Merveilles. Tant dans sa forme que dans son contenu. En effet, le roman propose une structure assez complexe et similaire. Il se base sur un texte fictif mais semblable à celui de Diogène, qui s’intitule La cité des nuages et des oiseaux. D’ailleurs, ce texte fictif et fragmentaire est attribué, dans le roman, à Diogène.

Une épopée chorale

Un roman choral

Le roman mêle les 24 folios de ce texte avec plusieurs récits parallèles, qui suivent :

  • une jeune fille dans les murs de Constantinople, avant, pendant et après sa chute;
  • un jeune garçon qui se trouve enrôlé dans les armées du sultan de l’autre côté des murailles de Constantinople, à la même époque;
  • Zeno Ninis, vétéran de la guerre de Corée, initié à la traduction du grec et traducteur du manuscrit;
  • Seymour, jeune garçon assez solitaire et soucieux de la préservation de l’environnement, et qui en fait son combat;
  • et enfin Konstance, une jeune fille qui prend part à une grande expédition de sauvetage de l’humanité dans un vaisseau en partance pour un Ailleurs habitable.

Chaque histoire parallèle a un lien avec ce manuscrit antique. On en retrouve des feuillets ici, sauvés de la destruction; puis il est mis en scène là. Enfin, l’histoire qu’il raconte est répétée de parents à enfants, perdurant à travers les siècles et les époques. « Le principal, ce n’est pas le contenu du chant, mais le fait que le chant ait perduré ».

On a donc un récit choral, avec des récits enchâssés qui se répondent. Chaque trame narrative semble distincte des autres, mais tout ceci est un gigantesque puzzle dont chaque trame est une pièce qui s’assemble avec les autres. Cela peut paraître compliqué de prime abord, mais s’y retrouver est assez aisé. Car grosso modo, chaque fil est raconté de manière chronologique, avec néanmoins quelques allers et retours pour l’époque contemporaine avec Zeno et Seymour. Néanmoins, le suivi est assez simple car Anthony Doerr est un sacré conteur. La prose est fluide, captivante, et ne présente aucune difficulté. Tout un art.

Un roman dans la lignée des épopées antiques

La cité des nuages et des oiseaux est un beau pavé bien long de près de 700 pages. Malgré quelques longueurs, ce roman possède un sacré souffle, qui nous attrape dès le début pour ne plus nous lâcher jusqu’au bout. On traverse les époques, les lieux, et même l’espace sans jamais perdre de vue ce manuscrit qui rythme les différentes trames narratives, et fait battre le cœur des personnages.

D’autre part, ce roman reprend les codes du genre : reprise de fragments récités à partir de sources différentes (et le rôle du traducteur ici est central), une sorte d’oralité dans les différents récits, lien avec quelque chose assez semblable au merveilleux… Et bien sûr le récit de hauts faits d’importance, comportant notamment des scènes de guerre qui ponctuent chaque époque. En s’inspirant des Merveilles… La cité des nuages et des oiseaux est en fait un prolongement d’un texte fictif et épique antique, en comble les trous, dialogue avec lui et le fait perdurer à travers les époques. En cela, le roman renoue avec le but de l’épopée et retrouve sa dimension fondatrice, presque mythique. Que ce texte résonne encore dans un Vaisseau du XXIIè siècle en dit long.

Et à son cœur, le livre

La cité des nuages et des oiseaux est une ode à la littérature, au pouvoir de l’imagination et de l’imaginaire, et enfin au livre.

Le soi-disant manuscrit traverse tant bien que mal à travers les siècles, et parvient, à l’état fragmentaire, aux Hommes de notre monde contemporain et du futur. Le texte revit différemment, selon chaque orateur à chaque époque. Tout est interprétation, mise en scène : le texte évolue alors. C’est peut-être grâce à cela qu’un texte « vit » et perdure : sa capacité à évoluer, à s’adapter, à muer selon les époques, les lieux et la mémoire. Alors ce qu’il reste du texte c’est sa substantifique moëlle : sa vibrance, son immortalité et son universalité.

La cité des nuages et des oiseaux peut alors se lire comme un métatexte qui rappelle le pouvoir des mots et de l’imagination, qui éloignent la mort et fascinent par leur pouvoir magique. J’ai adoré la célébration de tous les acteurs du livre : le poète, le copiste, le traducteur, le bibliothécaire (en dédicace du roman, d’ailleurs) et tous les amoureux des livres qui, tour à tour dans le roman, se battent pour la survie de ces feuillets…

En bref, à la fin de ce roman passionnant et captivant, on se rend compte que ce qui importe, finalement, n’est pas tant la fin de l’histoire des feuillets de Diogène ou de chaque trame narrative qui en est liée. Mais bien la manière dont les personnages font vivre un texte à travers le temps et les galaxies. Formidable mise en abyme qui apporte une réflexion sur le livre et la littérature.

La cité des nuages et des oiseaux est un fort beau roman d’Anthony Doerr. Un texte épique, qui s’inscrit dans une longue tradition littéraire à laquelle il rend d’ailleurs hommage. L’auteur se fait aède, et façonne avec ses mots la magie propre aux contes. Chouette puzzle très facile d’accès, voilà un roman captivant, qui interroge sa propre matière en même temps qu’il déclare sa flamme à la littérature et à son pouvoir. En bref, j’ai adoré cette lecture et c’est un roman que je recommande chaudement.

Quatrième de couverture

Un manuscrit ancien traverse le temps, unissant le passé, le présent et l'avenir de l'humanité. Avez-vous jamais lu un livre capable de vous transporter dans d'autres mondes et à d'autres époques, si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à en tourner les pages ?

Mon avis

Une cité dans les nuages. Un âne devant la mer. Un récit qui contient la totalité du monde. Et mêle les mystères qui se trouvent au-delà.

C’est un long récit aux multiples entrées qui s’emboîtent dans une parfaite cohérence, le tout relié par un ouvrage dont on a régulièrement des extraits. Le tout sans longueur, ni temps mort. Ce roman est un livre exceptionnel. Pourquoi ?

En premier lieu, la couverture magnifique donne envie de pénétrer dans l’univers ainsi représenté : les livres, la nature (avec les oiseaux et les nuages) et un « passage » dans lequel on veut se glisser pour découvrir tout ça …

Et en second lieu, le contenu. On suit cinq personnages sur huit siècles et chacun trouve du réconfort dans un livre (fictif) écrit en grec par Antonius Diogène au IIe siècle. Il raconte l'histoire d'Aethon, un berger en quête de paradis. Ce texte a été malmené, et a malgré tout traversé le temps, puisque le personnage du futur (Konstance au 22ème siècle, en route vers une nouvelle planète) en aura également connaissance.

Ceci nous amène à la question de la transmission. Combien d’écrits disparus, retrouvés en partie ou pas du tout, existent sur notre terre ? Sous quelle forme ?

Qu’ils habitent le passé, le présent ou le futur, les protagonistes ont ce point commun d’être fascinés par le conte parlant d’Aethon, qui essaie plusieurs méthodes pour arriver vers l’Eden. Chacun d’eux vit son quotidien avec ses passions, ses traumatismes, ses difficultés … Tous croient en l’amour qui peut abattre des frontières. Chaque histoire est intéressante, située dans un contexte riche, soigneusement pensé et orchestré.

Quel que soit le genre, historique, contemporain ou science-fiction, l’écriture (merci à la traductrice) est fluide, captivante et adaptée à l’époque. L’auteur aborde à travers son œuvre de nombreux thèmes : la nécessité de préserver la nature, le racisme, les progrès à mesurer et peut-être à tempérer, l’écologie, l’entraide et le respect, et bien d’autres encore. Mais en fil conducteur, il célèbre les mots, la littérature qui passe et reste à travers les années qui défilent. Cette littérature qui peut unir les hommes, les faire rêver et leur offrir un espace à eux …

Je suis profondément admirative de toutes les recherches entreprises en amont par Anthony Doerr ainsi que pour le travail de rédaction de ce recueil qui est absolument réussi, porteur de sens et original sans être décalé.

Un coup de cœur !

Un autre livre choisi parce que j’en avais lu le plus grand bien sur les blogs : La cité des nuages et des oiseaux d’Anthony Doerr.

24 folios, à moitié détruits par le temps, racontant, dans un ordre incertain une farce philosophique : les aventures d’un berger grec voulant rejoindre la cité merveilleuse des oiseaux. Un texte de l’Antiquité grecque qui aura une influence déterminante au travers des siècles, sur quelques vies.

Celle de Konstance, à bord d’un vaisseau spatial emportant une poignée d’humains coloniser une autre planète. Celle d’Anna et Omeir pris dans la tourmente du siège de Constantinople au XV° siècle. Celle de Zeno Ninis, qui survit à la guerre de Corée et, à la fin de sa vie, monte une pièce à partir du texte avec des gamins dans une petite bibliothèque de l’Idaho. Celle de Seymour Stuhlman désespéré par l’état du monde au point de préparer un attentat pour réveiller les consciences.

Je ne connaissais absolument pas cet auteur, quelle erreur, vous avez là 700 pages de pur enchantement. 700 pages d’érudition jamais pédante, d’humanité, d’imagination. 700 pages d’histoires merveilleusement racontées, d’hommage à la lecture, aux livres et aux bibliothèques. 700 pages absolument magiques. Cerise sur le gâteau, l’auteur ne se moque pas de vous, à la fin, tout se tient parfaitement, malgré un démarrage qui pourrait laisser imaginer un tour de passe-passe un peu artificiel pour relier les époques et les personnages.

Impossible de lister toutes les thématiques évoquées dans le roman. Et puis ce serait fastidieux. Sachez seulement que chacune des histoires dans les différentes époques ferait déjà un très bon roman, que tous les personnages sont incroyablement attachants, que l’on vit, on souffre, ou rit avec eux, et que le tour de force de les réunir de façon aussi magistrale fait que le roman est encore bien meilleur que la somme de ses différentes parties.

On le referme ému, touché, émerveillé et heureux d’être un humain, et plus particulièrement un humain lecteur, malgré toutes les horreurs qui nous ont été données à voir. Parce qu’il reste quand même un petit espoir tant qu’il restera des livres, des bibliothèques et des lecteurs.

Énorme coup de cœur pour ce roman de la rentrée littéraire. Si vous devez n’en lire qu’un seul, c’est bien celui-ci. Anthony Doerr nous entraîne à travers les pays et les siècles sur les traces d’un mystérieux manuscrit antique.

A Constantinople, Anna, prisonnière des murs de la ville assiégée par l’armée du Sultan, découvre le pouvoir des mots à travers un mystérieux manuscrit grec. De l’autre côté des remparts, il y a Omeir, qui a été contraint de suivre l’armée et de quitter sa montagne sacrée. De nos jours, en Amérique, Zeno, monte une pièce de théâtre avec des enfants lorsque la bibliothèque dans laquelle ils répètent tous est prise d’assaut par Seymour, un terroriste tandis qu’en un futur très lointain, Konstance, à bord d’un vaisseau spatial, voyage vers des contrées plus salutaires…

Ce roman choral alterne les époques et les personnages. J’ai aimé suivre tous les protagonistes de l’histoire qui sont reliés, d’une certaine manière, à ce fameux manuscrit grec. La littérature, la lecture, le pouvoir des mots sont au centre de ce roman. Tous les personnages se prennent de passion pour ce roman, échappé du fond des âges, on ne sait pas vraiment comment, et parvenu miraculeusement jusqu’à nous.

Si le début du roman est un peu difficile en raison de la multiplicité des personnages et des intrigues, très vite, il m’est apparu difficile de le lâcher. Je me suis attachée à tous! J’ai été émue aux larmes par tous ces récits de vie qui finissent par se rejoindre quelque part. Anthony Doerr parle de l’humanité à travers ce roman: une humanité parfois douloureuse à porter à l’image d’Omeir, petit paysan pris malgré lui dans la tourmente ou de Zeno, devenu orphelin trop tôt.

Ce roman est foisonnant et soulève bien des sujets: l’amour filial, le tabou de l’homosexualité, la communion avec la Nature, l’importance de la transmission. Et au travers de tout ça, l’amour des livres et des histoires qui emportent et sauvent parfois.

Anthony Doerr signe là un roman magistral!

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