Un été ardent
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l’avis des lecteurs
Vous êtes à la recherche d'un roman à l'ambiance noire et oppressante ?
D'une intrigue à vous torturer les méninges ?
D'une histoire à rebondissements inattendus ?
Alors, passez votre chemin...
Si, en revanche, vous êtes à la recherche d'un peu de détente,
d'un roman sans d'autre prétention que celle de vous divertir,
de personnages haut en couleurs qui vous feront bien rire...
Dans ce cas, "Un été ardent" est pour vous !
Andrea Camilleri y met en scène le commissaire Salvo Montalbano, qui officie dans la petite ville de Vigata, en Sicile. Quelque peu abattu par le soleil de plomb qui règne sur un été caniculaire, il est chargé par sa compagne Livia de trouver une villa à louer en bord de mer, pour un couple d'amis génois. Mission vite accomplie... malheureusement, le séjour des vacanciers tourne vite au cauchemar : après avoir subi les invasions successives de cafards, de souris et d'araignées, ils apprennent que le cadavre d'une jeune fille a été retrouvé dans le sous-sol de la villa. Ce sous-sol est en réalité ce que l'on appelle en Sicile un "appartement abusif", qui a été construit en même temps que le reste de l'habitation, puis dissimulé par quelques tonnes de terre et de sable. Les propriétaires n'ont plus ensuite qu'à patienter jusqu'à la prochaine amnistie sur les irrégularités immobilières pour mettre au jour cette "extension"...
... Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres de pratique illégale mais communément tolérée évoquée par Andrea Camilleri. La légèreté de l'ensemble du roman ne l'empêche pas en effet de pointer du doigt -ou en tout cas de la plume !- les plaies qui gangrènent la société sicilienne : magouilles en tous genres, corruption, immunité pour les plus puissants... il est difficile dans ce contexte pour le commissaire Montalbano et ses confrères de mener leur tâche à bien.
Une lecture ma foi plutôt plaisante, agrémentée par des personnages truculents et un parler très "couleur locale" (à ce propos, un petit conseil : lisez bien la note du traducteur avant d'entamer cet ouvrage).
Cela faisait un petit moment que je n’avais pas lu de romans d’Andrea Camilleri, je ne sais pour quelle mauvaise raison. Cela faisait aussi pas mal de temps que je ne m’étais pas autant marré en lisant un roman ! Voilà donc Un été ardent. Rigolade assurée.
Il fait chaud à Vigata, très chaud, beaucoup trop chaud. Salvo Montalbano n’a presque plus d’appétit. Juste pour quelques plats froids arrosés d’un blanc très très frais. Livia, son amie génoise est venue le rejoindre, accompagnée d’un couple d’amis qui ont loué une villa à proximité. Et voilà que, dans le sous-sol jusque là caché de la maison, Montalbano trouve un cadavre dans un malle ! (Je sais, le coup du sous-sol caché est difficile à comprendre, mais il faut lire le bouquin, ou être sicilien pour savoir, faites-moi confiance). Le début d’une dispute de plus, et d’une enquête d’autant plus éprouvante qu’il continue à faire beaucoup trop chaud.
Eclats de rire garantis quasiment à tous les chapitres. La plupart du temps à cause (ou plutôt grâce à) des dialogues absolument fantastiques. Mais aussi à chaque intervention de l’inénarrable Catarella, ou à chaque mouvement d’humeur de notre commissaire préféré.
Il n’y a pas à dire, Andrea Camilleri a le sens de la formule. Juste un exemple. Je dois avoir gardé un esprit potache, parce qu’il m’a fait pouffer !
« Il arriva au commissariat la chemise trempée de sueur, et le caleçon qui ne faisait qu’un avec les poils de cul tellement ils étaient collés. »
L’intrigue est assez mince, mais on s’en fout !
Et sous le rire, se cache (à peine) le tableau accablant d’une société sicilienne totalement bouffée par la corruption, les liens entre politiques, mafieux et hommes d’affaire. Une société où la justice est totalement impuissante face aux gros, tellement impuissante qu’elle s’autocensure sans même chercher à combattre. Ne société où la vie d’un travailleur sans papier vaut beaucoup moins cher que la réputation d’une crapule de la haute. Ce n’est pas ici, mon bon monsieur, qu’on verrait ça !
Finalement, il vaut mieux en rire. Un grand Camilleri.
Vous pouvez prolonger cette lecture avec celle d’une interview de l’auteur par son traducteur, sur le site de Serge Quadruppani.
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