Trois coracles cinglaient vers le couchant
  • Date de parution 22/05/2024
  • Nombre de pages 272
  • Poids de l’article 408 gr
  • ISBN-13 9782361839130
  • Editeur MOUTONS ELECTR
  • Format 210 x 162 mm
  • Edition Grand format
Fantasy Arthurienne Ouvrage de référence de l'auteur Réédition moins d'1 an

Trois coracles cinglaient vers le couchant

3.83 / 5 (40 notes des lecteurs Babelio)

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  • Date de parution 22/05/2024
  • Nombre de pages 272
  • Poids de l’article 408 gr
  • ISBN-13 9782361839130
  • Editeur MOUTONS ELECTR
  • Format 210 x 162 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Al’occasion de la sortie de L’ancelot s’avançait en armes, je me suis dit qu’il fallait que je rattrape le train en marche. Me voici donc partie dans la lecture de Trois coracles cinglaient vers le couchant d’Alex Nikolavitch. Ces deux romans peuvent se lire de manière indépendante, mais sont inscrits dans un cycle de réécriture des légendes qui ont alimenté ensuite les récits médiévaux. Trois coracles… s’attache à Uther, qu’on va voir grandir et évoluer. J’avais adoré Les canaux du Mitan, d’ailleurs c’était ce roman qui m’avait décidée à créer ce blog… ! J’étais donc ravie de retrouver cet auteur dans un autre cadre. Une lecture du Printemps de l’Imaginaire Francophone, menu Rêvasser (Songe d’une nuit de printemps : légendes, mythes).

Une structure narrative originale

Une double trame

Deux récits en un, voilà ce que propose Trois coracles… Deux trames temporelles différentes :

  • Uther le défenseur des clans des terres de Bretagne face à l’arrivée des Saxons. Il tisse des liens, se fait reconnaître comme guerrier héroïque et chef à la mort de son père, puis cultive ses amitiés.
  • Uther le voyageur avec ses compagnons les plus fidèles vers une destination inconnue à l’Ouest. Puis, à son retour, il reprend fièrement la lutte, sur des terres qui ont changé de visage durant son absence.

J’ai ressenti un peu d’ennui pendant la première partie, notamment dans le second axe narratif. Il ne se passe pas grand chose pendant ce voyage, dont on ne connait pas la destination ni le but. On est comme les amis d’Uther, dans le flouMais peu à peu, le voile se lève et le roman gagne en dynamisme ensuite.

Un récit mélodique

A force de me lire, vous allez finir par penser que je fais une obsession sur ce point, et que je vois de la mélodie partout. Peut-être ! En attendant, j’ai trouvé que ce roman avait un rythme très musical.

D’abord, par ces deux chants parallèles, qui finissent vous vous en doutez bien par se rejoindre. J’ai aimé cette jonction, qui nous amène à comprendre le pourquoi du voyage d’Uther. Ainsi, la première trame prend tout son sens. Et j’ai d’autant plus aimé que cette jonction arrive assez tard, laissant le lecteur s’interroger longuement sur ce fameux voyage. C’est alors le récit du voyage d’Uther qui prend tout son sens enfin. Une sorte de boucle bouclée.

Ensuite, dans la manière dont le récit s’écrit. J’ai trouvé qu’il aurait pu être déclamé, à la manière des bardes de l’époque. Par exemple, le titre reprend la phrase seuil du roman. Cette référence cataphorique m’a de suite fait penser aux chants religieux liturgiques (les Gloria, Agnus Dei etc.). Cela peut vous sembler tiré par les cheveux, peut-être que c’est une surinterprétation de ma part; en tout cas, cet élément ainsi que le phrasé, et la structure du roman m’ont convaincue que cette forme convenait particulièrement à son contenu et qu’il y avait là une cohérence assez chouette. Comme un chant d’antan récité lors de banquets à la mémoire des hauts faits de héros.

Une fantasy réaliste

Un arrière-plan historique

On est loin ici de la fantasy épique. Au contraire, il y a une volonté de rattacher ces récits et ces figures mythiques à un terreau historique réaliste.

Alex Nikolavitch nous emmène dans un pan de l’Histoire que je n’avais jamais vraiment cherché à connaître dans mes lectures relatives à ces légendes. Et pourtant, elles s’inscrivent dans une réalité : le pillage de Rome par les Goths, la fin de l’emprise de Rome sur la Bretagne, l’offensive saxonne, les guerres éparpillées contre les Saxons sans renfort de Rome et l’arrivée des Bretons dans notre Bretagne française.

On y lit aussi la fin d’un culte, au profit de la christianisation des Terres. Alex Nikolavitch inscrit son roman au cœur des bouleversements historiques de l’époque, qui soutiennent habilement le récit.

Le portrait d’un homme

Point de magie, ici, sinon celle des Dieux Anciens auxquels croient encore tous ces Hommes. Point non plus de fantasy traditionnelle racontée de manière épique avec superlatifs et surenchère de waouh, ni d’exploits surhumains. Non, ici Alex Nikolavitch dresse le portrait d’un homme dans toute son humanité, en chair et en os. Il donne un côté bien plus réaliste à ses victoires, sans non plus cacher ses faiblesses.

Même si j’ai trouvé cela moins trépidant, j’ai aimé ce parcours de vie, fait de hauts et de bas, de longueurs et d’accélérations. J’ai aimé aussi m’étendre sur ce personnage, le découvrir dans son entier. Car très honnêtement, à part sa parenté avec Arthur par le biais de l’épisode avec Ygerne, je n’en savais pas grand chose. Il faut dire qu’il est souvent mis de côté au profit d’Arthur et de ses chevaliers de la Table ronde.

Donc une belle découverte. Pas un coup de foudre du fait d’une promenade parfois un peu longuette, et d’un personnage plus réaliste et donc à mon goût un peu moins passionnant. Mais c’est très personnel. Et d’ailleurs, paradoxalement, c’est aussi ce qui m’a plu. Ce renouveau dans cet univers, qui en apporte de la fraîcheur.

Trois coracles cinglaient vers le couchant est le premier roman d’Alex Nikolavitch centré sur ces légendes qui ont donné lieu aux récits médiévaux. L’auteur livre un portrait touchant d’un homme dans toute son humanité, derrière lequel se dessine un arrière-plan historique passionnant. J’ai beaucoup aimé la structure du roman et son écriture, qui accompagnent à merveille le propos. J’ai également apprécié le renouveau qu’apporte ce point de vue dans ce légendaire qui souffre de surenchère de fantasy et d’épique depuis les récits médiévaux. J’enchaîne du coup directement sur L’ancelot s’avançait en armes !

Je pense ne l’apprendre à personne, mais Alex Nikolavitch, c’est un copain. En tout cas moi je le considère comme tel, je voudrais pas parler à sa place ; malgré mon certain degré de confiance dans notre complicité, à force. Ce qui, en regard du temps que j’ai mis à me saisir d’un bouquin signé de son nom dans ma PàL, devrait apparaître comme paradoxal, voire insultant. Le truc, c’est que si depuis Eschatôn je suis absolument convaincu du talent et de la singularité du bonhomme et de l’écrivain qui va avec, depuis Les Canaux du Mitan, je suis aussi et surtout convaincu que l’univers littéraire de ce cher monsieur doit me pousser à prendre quelques précautions avant de le lire. En bref, jusque là, tout ce que j’ai lu de lui était bon, voire très bon, mais toujours un peu chargé, affectivement parlant, et pas dans le sens qui donne envie de danser dans son salon ; plutôt de se reclure sous un plaid avec plusieurs litres de boisson chaude – au choix – à portée de main en guise de support émotionnel.

Et bon, bref : ces derniers jours, je me sentais bien et prêt à encaisser un éventuel choc mélancolique, je me suis dit qu’il était plus que temps d’avancer dans mon exploration de l’œuvre d’un auteur que j’apprécie à plusieurs niveaux. D’emblée, je peux le dire, première bonne nouvelle, Trois coracles cinglaient vers le couchant n’est pas le roman de la déprime. Il n’est pas excessivement joyeux non plus, évidemment, mais l’essentiel est ailleurs. Et puisque vous êtes sans doute là pour ça avant tout : je trouve que c’est un bon roman. Mais il ne suffit évidemment pas de le dire, il faut expliquer pourquoi.

Embarquons.

Relecture d’un mythe maintes et maintes fois mobilisé oblige, l’exercice du résumé me paraît superflu : il s’agit pour Alex Nikolavitch d’aborder le parcours du légendaire Uther, figure paternelle du mythe Arthurien sous un prisme qui lui appartient en plein. C’est l’avantage de ces histoires si populaires et répandues qu’elles en finissent par être malléables, elles peuvent être travaillées de toutes les manières possibles, elles ne pourront jamais vraiment être trahies tant qu’elles sont abordées avec sincérité et passion.

Ici, l’auteur a fait le choix d’une approche historicisé et relativement pragmatique, sans pour autant sacrifier à certains aspects fantastiques du récit fondateur, en particulier ses versants divins et donc religieux. On se retrouve donc avec un récit dans l’ensemble extrêmement terre-à-terre, où le souffle épique est davantage suggéré par les enjeux soulevés au fil de l’histoire que par l’action elle-même ; le récit se rapproche à mes yeux d’une chanson de geste en prose, découpée en épisodes importants, nous donnant à lire l’essentiel du parcours de notre protagoniste plutôt qu’un déroulement parfaitement linéaire et progressif de ce dernier.

Et je trouve que c’est plutôt malin de la part d’Alex Nikolavitch, puisque que sachant que son histoire est dans l’ensemble relativement connue d’un public intéressé par ce mythe, il ne cherche pas à en réinventer frontalement les aspects les plus attendus. Au contraire, avec sa construction parallèle, suivant deux périodes de la vie de son Uther, dans une Bretagne encore sous l’influence culturelle de Rome, il apporte un éclairage extraordinairement sobre et contextualisé sur un récit qui aurait pu facilement virer dans l’épique spectaculaire mais thématiquement austère ; sans pour autant perdre l’héritage merveilleux des récits originels.

Je dois avouer que je suis assez client de cette approche, où les faits bruts, sans rien retirer à la légende originelle, au contraire, l’enrichissent d’un point de vue non pas différent mais complémentaire. Si effectivement certains éléments du récit sont pleinement assumés comme littérairement merveilleux, on peut facilement leur conférer une valeur littéralement symbolique, faisant office d’illustration détournée du cheminement des informations et de leur absence dans la tradition orale, venant combler les trous dans ce qu’on sait de la réalité, construisant plusieurs histoires à la fois : l’histoire officielle, l’histoire officieuse, la légende et ses origines, et tout ce qui peut exister dans l’espace infini entre les deux, le tout nourri par un jeu érudit et fascinant sur la langue.

Et de fait, ce Uther, tout à la fois fruste, brutal, mais aussi sensible au monde qui l’entoure et conscient de sa force comme de ses faiblesses et de ses responsabilités, en dépit de ses clairs défauts inhérents à sa culture ; ce Uther bien précis, construit par Alex Nikolavitch, a beaucoup de choses extrêmement intéressantes à raconter au delà de sa propre histoire. Ainsi, son récit est celui d’un homme qui est tout autant témoin de son époque que conscient des évolutions qui l’agitent ; des évolutions dans lesquelles il est assez facile de trouver un reflet utile à examiner.

Alors évidemment, puisque on parle de cet auteur là, non, ledit reflet n’est pas toujours le plus flatteur ou le plus enthousiasmant, d’autant plus quand il est soutenu par un rythme binaire et lancinant assez évocateur du tangage rythmique d’un bateau voguant sur une mer calme, mais il demeure que pas mal de réflexions me sont venues au fil de ma lecture, sans forcément s’en donner l’air. C’est encore une fois la preuve qu’il faut savoir, je pense, dissocier plaisir et qualité : si le plaisir a été compliqué pour moi à ressentir à plein tout le long de ma découverte de ce titre, à cause de cette ambiance lourde et mélancolique propre à l’auteur, que je trouve peut-être aussi systématiquement à force de toujours m’y attendre, il demeure que sa qualité n’a cessé de s’imposer à moi, m’amenant mon plaisir un peu différemment.

Je pourrais m’interroger éternellement sur mon pur ressenti, le fait est que ce roman démontre une réelle maîtrise de la langue et des registres romanesques, collant parfaitement à ce que j’attends personnellement d’une modernisation en bonne et due forme d’un récit de ce type. Si les personnages sont relativement unidimensionnels et ne semblent pas avoir beaucoup d’horizons en dehors d’une volonté patriotique et belliciste, je ne peux croire que c’est autrement qu’à dessein de la part de leur créateur ; et je pense qu’il a absolument raison. En ne leur apportant seulement que quelques touches de personnalité et d’influences différentes de celles autorisées par une vision traditionnelle de la légende qu’ils habitent, Alex Nikolavitch me semble leur insuffler le souffle suffisant pour subvertir l’ensemble sans rien trahir. Et je trouve ça assez fort d’avoir réussi à trouver cet équilibre, tout en parvenant à exprimer un jugement moral assez clair sur le personnage extrêmement ambivalent d’Uther.

En bref, un autre exemple d’un roman dont la lecture est passée toute seule, et qui sans forcément me renverser, a su trouver une immédiate et très agréable deuxième vie au moment de la chronique, nouveau témoin de la singularité d’Alex Nikolavitch et de notre compatibilité littéraire. Peut-être même qu’en me méfiant systématiquement de ses bouquins et de leur charge émotionnelle particulière, quitte à peut-être trop me blinder, finalement, je me prépare de façon optimale à les réceptionner. En tout cas, je suis assez ravi d’avoir enfin franchi le pas de cette lecture, et je vais de ce pas songer à franchir celui qui me mènera à découvrir L’ancelot avançait en armes ; sans aucun doute avec un enthousiasme démultiplié par la proximité thématique et littéraire de ces deux romans. Un bon programme.


On ne peut pas parler du mythe arthurien sans revenir sur ses origines. C'est la raison pour laquelle Alex Nikolavitch ouvre le bal avec un portrait d'Uther Pendragon. Guerrier et meneur d'hommes, il prend la suite de son père pour bouter hors de la Bretagne les Saxons, les Jutes et les Angles qui n'ont de cesse d'envahir son île.  Ainsi, l'auteur a tissé son récit des Trois coracles cinglaient vers le couchant autour des luttes menées par ce chef de clan et égrenées par ses victoires et ses défaites. 

Dans son roman, Alex Nikolavitch s'est emparé de ses faits d'armes car ils ont façonné l'histoire de la Bretagne et apparaissent, de facto, comme le parfait écrin pour accueillir sa réécriture. Ainsi, il s'est réapproprié les éléments notables du mythe comme l'assistance d'un célèbre mage, l'usage d'un subterfuge pour pousser une femme à l'infidélité ou encore l'acquisition d'une épée prodigieuse. Ils sont les repères pour éclairer le chemin des lecteurs se plongeant dans cette histoire universelle. 

Au fil des pages, on va partager le quotidien et les souvenirs d'Uther. On goûte également à son introspection personnelle le menant sur une voie empreint de magie. 

En effet, il ne peut être question du mythe arthurien sans évoquer le merveilleux qui l'entoure. Déjà, il est fait mention du don de double vue qui permet à Uther de percevoir l'invisible. Ensuite, en s'embarquant sur les flots, il va non seulement donner une nouvelle impulsion à sa destinée mais aussi rencontrer ses dieux. C'est la porte d'entrée choisie par l'auteur pour introduire le peuple féérique qui accompagne les hommes dans le façonnage de leur légende. Pour Uther, le représentant le plus prégnant entre ces lignes est bien entendu Cynddylan qui n'est autre que Merlin. Dans ce premier volet, Alex Nikolavitch nous en livre une réinterprétation très sombre. Il est une créature surnaturelle insaisissable et mystérieuse dont il est difficile de connaître les pensées et de comprendre les actes. Sa présence instille au texte toute la dimension folklorique propre au mythe et lui donne même une aura envoûtante. Bien que la magie soit résiduelle, davantage suggérée qu'explosive, l'enchantement, lui, est total car la plume d'Alex Nikolavitch est habile pour redonner vie à certains épisodes des légendes arthuriennes et nous entraîner dans un voyage teinté de nostalgie. 

Dans ce tome 1, l'auteur ne nous attache donc pas aux pas d'un héros chevaleresque mais plutôt à ceux d'un guerrier barbare. Ainsi, on ne va pas retrouver le motif traditionnel de la quête menée par les chevaliers ni le code de la chevalerie dans les actes des protagonistes et encore moins, on ne va parler d'amour courtois. Néanmoins, Uther s'est tout de même adjoint la mission de sécuriser la Bretagne en luttant bec et ongles contre les envahisseurs. Il a, à cœur, de pacifier sa terre et c'est ce qu'Alex Nikolavitch cherche à exprimer à travers son récit. Pour cela, il propose deux temps de narration avec d'un côté le passé combatif d'Uther Pendragon et de l'autre côté, ce présent à la finalité floue. Deux époques qui se répondent pour à la fois éclairer le lecteur tout en dynamisant sa lecture. 

Avec Trois coracles cinglaient vers le couchant, on plonge dans le questionnement d'un homme sur ses actes, sur le futur vers lequel il veut aller et surtout l'héritage qu'il va laisser derrière lui.

Comme dans ses autres romans, Alex Nikolavitch s'est attelé à donner une vraie profondeur à ses personnages qu'il déshabille de leur statut légendaire pour les ramener au rang d'hommes et de femmes animés par des sentiments, des désirs et de l'espoir. Uther Pendragon est une figure grise du mythe qui peut, par exemple, s'affranchir de la morale pour répondre à une pulsion. Cependant, il incarne aussi cette force brute prompte au sacrifice pour assurer la sécurité de son pays et de son peuple.


Leur destination, une île au bout de la mer, là où dit-on vivent les fées et les morts. Que va-t-il chercher si loin des terres habitées par les hommes ? Uther sait-il seulement qu’il va enfanter d’une légende destinée à traverser les siècles ?

Trois coracles cinglaient vers le couchant sont les mots qui ouvrent ce roman d’inspiration arthurienne. En effet, Alex Nikolavitch emprunte à la matière de Bretagne pour tisser une histoire qui noue et dénoue une fois de plus le mythe d’Arthur et de ses ancêtres. Néanmoins, l’auteur choisit de s’attaquer à la figure paternelle d’Arthur: Uther Pendragon.

Le récit alterne deux espaces-temps: certains chapitres sont très historiques et montrent l’ascension d’Uther comme chef de guerre sur les terres de Bretagne. Il tente d’unifier et de pacifier les terres tour à tour dominées par les Scots, les Pictes et autres barbares. Ces chapitres montrent au lecteur un chef patient, tacticien, sachant prendre les bonnes initiatives et nouer des alliances avec les chefs d’autres peuples. Les autres chapitres sont consacrés au voyage qu’entreprend Uther avec quelques hommes, à bord de trois coracles, afin de rejoindre une île. A bord de ces bateaux, il y a un barde qu’Uther appelle le « Vilain chien noir ». C’est lui qui a pour tâche de guider Uther jusqu’à cette île mystérieuse où il trouvera une réponse à ses questions.

J’ai beaucoup aimé les chapitres au présent qui racontent l’épopée d’Uther sur la mer, toujours plus loin vers le couchant. L’ambiance y est étrange, merveilleuse et mystérieuse. Les hommes embarqués devront affronter bien des dangers et arrivés sur l’île, ils ne seront pas au bout de leur surprise.

J’ai également aimé les chapitre liés au passé de chef d’Uther même s’ils comportent quelques longueurs concernant la politique d’unification. C’était en revanche très intéressant sur le plan historique.

Alex Nikolavitch laisse tout de même planer le doute jusqu’au bout sur l’épopée d’Uther. A-t-il vraiment rencontré une fée sur l’île? S’agit-il de Morgane? Et ce barde, s’agit-il ici de Merlin? De nombreux indices laissent le penser mais l’auteur n’est jamais catégorique. C’est au lecteur de faire des choix et d’interpréter les choses comme il le souhaite.

« Trois coracles cinglaient vers le couchant » est un roman envoûtant et mystérieux qui séduira les amateurs du mythe arthurien.

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