La chance de leur vie
  • Date de parution 19/08/2021
  • Nombre de pages 312
  • Poids de l’article 167 gr
  • ISBN-13 9782757888476
  • Editeur POINTS
  • Format 179 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
famille Romans français

La chance de leur vie

3.11 / 5 (241 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

« L’écrivaine installe une famille française en Caroline du Nord. Tout peut arriver. Ou rien. Un grand antiroman américain. »Le MondeHector décroche le poste de ses rêves dans une université de Caroline du Nord. Il s’envole alors, avec sa femme Sylvie et son fils Lester, loin d’une France marquée par les attentats. Mais l’équilibre familial est ébranlé : tandis que Sylvie peine à s’adapter à cette nouvelle vie, le charisme d’Hector fait des ravages parmi les femmes. Quant à Lester, il traverse une crise spirituelle et s’adonne à d’inquiétants rituels avec ses camarades…Agnès Desarthe est née en 1966 à Paris. Romancière largement primée, elle a notamment reçu le prix du Livre Inter 1996 pour Un secret sans importance, le prix Renaudot des lycéens 2010 pour Dans la nuit brune et le prix Littéraire du Monde 2015 pour Ce cœur changeant. Tous ses titres sont disponibles en Points.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 19/08/2021
  • Nombre de pages 312
  • Poids de l’article 167 gr
  • ISBN-13 9782757888476
  • Editeur POINTS
  • Format 179 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

La parenthèse américaine

Agnès Desarthe poursuit son exploration de la cellule familiale en imaginant cette fois un couple d’expats débarquant aux États-Unis avec leur fils. Leur nouvelle vie va leur réserver bien des surprises…

Leur avion a à peine décollé que déjà les choses commencent à se dérégler. Lester explique à l’hôtesse qu’il se prénomme «Absalom Absalom». Alors que sa mère imagine une plaisanterie, il lui explique qu’il a décidé de changer d’identité, de marquer ainsi la nouvelle étape de son existence.

C’est avec ce genre de petits détails qu’Agnès Desarthe construit son roman. En ajoutant des grains de sable dans une mécanique si bien huilée par Hector. En acceptant le poste qu’on lui propose à l’Université de Caroline du Nord il s’imagine couronner sa fin de carrière, offrir à son épouse un dépaysement exaltant et à son fils le moyen de parfaire son anglais tout en se frottant à une autre civilisation. Et si pour lui les choses semblent se passer pour le mieux – il est très bien accueilli par ses confrères – la vie d’expatrié est plus difficile à apprivoiser pour Sylvie et Lester qui sont encore en manque de repères. Hector fait le joli cœur et Sylvie s’interroge: « C’est étrange, pense-t-elle en replaçant le pare-soleil, comme ce grand bond vers un avenir incertain, ce voyage au bout du monde, dans un pays inconnu et neuf, au lieu de lui ouvrir les ailes vers une vie à conquérir, la replonge, sans qu’elle le veuille, dans le passé. Jamais elle n’avait, avant de poser le pied sur ce sol étranger, tourné son regard vers le temps d’avant. C’est comme si, par la magie du déplacement, elle se retrouvait non plus face au futur, mais braquée vers l’enfance, sa propre enfance, sa jeunesse qu’elle n’avait jamais pris le temps de ressasser. Elle se sent pareille au promeneur qui, après s’être concentré sur l’ascension, jette un regard paisible, lavé par l’épuisement du corps, en direction du chemin accompli, tout en reprenant haleine. » Pour éviter la dépression, elle va s’inscrire à un cours de poterie et tenter de se faire de nouveaux amis tout en entretenant une correspondance avec le réfugié qu’ils avaient accueilli chez eux à Paris.

Nous sommes au moment où les attentats frappent Paris, où il faut bien admettre qu’ils sont bien mieux de ce que côté-ci de l’Atlantique.

Lester, quant à lui, est pris dans une sorte de révélation mystique qui lui permet de se faire passer pour une sorte de gourou auprès de ses nouveaux amis et de les entraîner vers quelques dérives que l’on peut mettre sur le compte de l’âge.

Point d’orgue de cette parenthèse américaine: la découverte de l’infidélité d’Hector…

Je vous laisse découvrir la façon dont le trio va gérer la crise, tout en soulignant combien l’écriture d’Agnès Desarthe, par son souci de l’observation, vient se mettre au service du récit. Pour avoir fréquenté quelques temps ce campus, je peux confirmer la justesse dans l’analyse de ce milieu et dans la psychologie des Américains que côtoie la famille Vickery, entre fascination et méfiance.

En refermant ce bon roman, relisez son titre. Vous y découvrirez alors toute son ironie et sa justesse.

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