Série Théâtre du XVIIe siècle - La Pléiade Éditions Gallimard

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Théâtre du XVIIe siècle - La Pléiade Tome 1 : Théâtre du XVIIe siècle

Résumé éditeur

On vient de rejouer avec éclat Mairet, Rotrou, Tristan l'Hermite, Quinault, Regnard... Que de talents trop oubliés à côté des "grands classiques", dont les oeuvres s'éclairent d'ailleurs d'une lumière nouvelle quand on les replace dans la production contemporaine ! À travers 27 auteurs et 57 pièces de genres très différents - tragédies, tragi-comédies, pastorales, comédies de toutes sortes en vers ou en prose, livrets d'opéra (dont l'admirable Atys) -, le Théâtre du XVIIᵉ siècle conduit le lecteur du temps d'Alexandre Hardy à l'aube de la Comédie-Française." Jacques Truchet.

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Théâtre du XVIIe siècle - La Pléiade Tome 2 : Théâtre du XVIIe siècle

Résumé éditeur

Dans le temple de l'art dramatique, c'est Phèdre qui tient la place du lustre", a joliment écrit Jean-Louis Barrault ; il serait cependant très réducteur de ramener à Phèdre toute l'oeuvre de Racine. De même, on aurait le plus grand tort de croire que Corneille, Molière et Racine sont seuls à mériter d'être lus - et joués - aujourd'hui. La publication d'une anthologie du théâtre du XVIIᵉ siècle qui contient des pièces largements autonomes - entendons qu'elles existent indépendamment et en dehors de celles des "trois grands" - offre une bonne occasion de rétablir un éclairage historiquement plus exact. Le tome I de cette édition est consacré à la production théâtrale du temps de Louis XIII. Ce deuxième volume rassemble des oeuvres de la fin du règne et de la période suivante, de l'avènement de Louis XIV (1643) à la mort de Molière (1673). Dix-neuf pièces, dont beaucoup étaient introuvables ou difficiles d'accès, sont présentées au lecteur. On lira par exemple le plus grand succès de théâtre du siècle : le Timocrate de Thomas Corneille, frère de Pierre, ou l'Alcionée de Du Ryer qui préfigure au plan de la technique dramatique tout le théâtre de Racine. On découvrira Le Pédant joué, comédie satirique et libertine d'un inconnu célèbre, Cyrano de Bergerac, en qui on a parfois cru voir le précurseur des modernes contestations du langage, telles que les connaissent les spectateurs de Ionesco ou de Beckett. On reconnaîtra la très grande importance des Visionnaires, cette extraordinaire comédie de Desmarets de Saint-Sorlin, dont les personnages sont des "extravagants" portant tous en eux une part de folie : l'amoureuse du théâtre, celle d'Alexandre le Grand, le poète imaginaire, "celle qui croit que chacun l'aime" entrelacent leurs " folles visions" au gré d'une intrigue dont la force comique est intacte ; dans le miroir que tendent les visionnaires du fond de leur mégalomanie, on entrevoit parfois le reflet tremblant d'esprits que "tous les jours nous voyons parmi nous" : Mme de Sévigné ne s'y est pas trompée, qui a vu dans cette pièce "la représentation de tout le monde". "La principale règle est de toucher", dira Racine. Ses prédécesseurs immédiats et ses contemporains le savaient bien : à l'image des Visionnaires, les pièces rassemblées dans ce volume et dotées d'un précieux appareil critique ont de quoi nous plaire, et nous émouvoir.

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Théâtre du XVIIe siècle - La Pléiade Tome 3 : Théâtre du XVIIe siècle

Résumé éditeur

Nul ne songe à dénier à Pierre Corneille, à Molière ni à Racine la place qui fut et qui est la leur. Mais le but de cette édition est de montrer qu'à côté de ces génies, et après eux, existe un théâtre autonome, doué, par-delà toutes les comparaisons, d'une valeur propre. Molière disparu, Corneille et Racine retirés, rien ne s'arrête. La Comédie-Française est créée. La tragédie admet des idées philosophiques et se tourne vers la recherche d'un pathétique fondé sur l'horreur et la cruauté, ou sur la tendresse et la pitié. La comédie, elle, critique les moeurs d'lune façon plus appuyée qu'auparavant ; la débauche, le jeu, l'argent envahissent la scène - témoignage fidèle sur une fin de siècle. Et, surtout, la période voit la naissanee de l'opéra français. Que ce volume s'ouvre sur Atys marque bien l'appartenance à la littérature de ce genre nouveau, refuge du fantastique éliminé de la tragédie par le rationalisme classique : l'opéra est le domaine, récemment revisité avec bonheur, de la folie, du sommeil et des songes.