Les sirènes de Bagdad
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l’avis des lecteurs
Résumé
Kafr Faram. Un petit village aux confins du désert irakien. On y débat devant la télévision, on s’y ennuie, on attend, loin de la guerre que viennent de déclencher les Occidentaux. Mais le conflit va finir par rattraper cette région où la foi, la tradition et l’honneur ne sont pas des mots vides de sens. Quand une nouvelle humiliation vient profaner ce qu’un Bédouin a de plus sacré, alors s’ouvre le temps de la colère et de la riposte. Seul le sang pourra laver ce qui a été souillé…
L’auteur
Yasmina Khadra né le 10/01/1955 à Kednasa (Algérie) est le pseudonyme de Mohammed Moulessehoul.Son père, officier de l’ALN blessé en 1958, veut faire de lui un soldat en l’envoyant dès l’âge de neuf ans dans un lycée militaire, où il fait toutes ses études avant de servir comme officier dans l’armée algérienne pendant 36 ans. Durant la période sombre de la guerre civile algérienne dans les années 80-90, il est l’un des principaux responsables de la lutte contre l’AIS puis le GIA, en particulier en Oranie.
Moammed Moulessehoul choisit en 1997, avec le roman Morituri, d’écrire sous pseudonyme. Diverses raisons l’y poussent, mais la première que donne Moulessehoul est la clandestinité. Elle lui permet de prendre ses distances par rapport à sa vie militaire et de mieux approcher son thème cher : l’intolérance.
Il démissionne de l’armée algérienne en 2000, pour se consacrer à sa vocation: l’écriture, et choisit de s’exprimer en langue française. Après un court passage au Mexique, il vient s’installer en 2001, en France, où il habite encore aujourd’hui. En 2002 dans « L’imposture des mots », Khadra-Moullessehoul répond aux attaques qui fustigent son passé militaire.
Il choisit de rendre hommage aux femmes algériennes et à son épouse en particulier, en prenant ses deux prénoms, Yasmina Khadra, et ne révèle son identité masculine qu’en 2001 avec la parution de son roman autobiographique « L’Écrivain » et son identité tout entière dans « L’imposture des mots » en 2002. A cette époque ses romans ont déjà touché un grand nombre de lecteurs et de critiques.
Parmi ses ouvrages, on peut citer « Morituri » (Baleine, 1997), « L’automne des chimères » (Baleine, 1998), « A quoi rêvent les loups » (Julliard, 1999) et « Cousine K » (Julliard, 2003), où se déploie le « style Khadra » alliant lyrisme, métaphores inattendues, dépouillement et poésie. Style qui atteint son apogée avec « L’Attentat » (Julliard), retenu par les jurys du Goncourt et du Renaudot en 2005 et titulaire du prix des libraires 2006.
En 2010, l’auteur délaisse pour un temps le sujet du conflit au Moyen-Orient, au cœur des « Hirondelles de Kaboul » (2002) et « Les Sirènes de Bagdad » (2006), pour écrire un conte moral : « L’Olympe des infortunes ».
En 2015, il publie « La dernière nuit du Rais ».
Mon avis
J’ai rencontré l’auteur lors du Printemps du Livre de Montaigu et je dois avouer qu’il m’a donné très envie de le lire. Il est solaire et donne l’envie de le découvrir même si j’avais souvent entendu parler de lui, vu des interviews etc…. je n’avais lu de lui que l’Attentat il y a longtemps qui comptait déjà l’histoire d’un médecin qui découvre que sa femme est à l’origine d’un attentat en devenant kamikaze. Lui sauve des vies, elle les supprime et il na rien vu, compris et part à la découverte de cette inconnue.
Dans Les Sirènes de Bagdad il est question aussi d’attentat, de kamikaze mais dans l’Irak de l’après Saddham Hussein on suit le parcours d’un jeune vivant dans un petit village qui va, suite à un dramatique évènement, se transformer et passer de l’enfance à l’âge adulte en une fraction de seconde.
Il va choisir de donner sa vie pour se venger de l’affront fait à sa famille par les GI américains, les envahisseurs qui, loin des promesses annoncées, va semer la douleur, sa suprématie et laisser que larmes et honte.
Yasmina Khadra ne nie pas non plus la violence des irakiens eux-mêmes, avec les bombes qui font des ravages presque quotidiennement, les meurtres arbitraires et en particulier l’assassinat d’un enfant, ami du personnage principal handicapé mental.
Ira-t-il jusqu’au bout ? Est-il libre de ses choix ou choisira-t-il un autre sacrifice ?
Très beau roman, poignant où il est question d’amitié, de solidarité, d’amour mais aussi d’intolérance, de haine et d’horreur.
Dans les périodes que nous traversons ce récit est toujours d’actualité, malheureusement, peut aider aussi à comprendre comment des jeunes, sans tomber dans une manipulation religieuse ou militaire, deviennent des bombes humaines…… ou pas…..
L’écriture et le style sont faciles sur un sujet difficile. Je vais vous lire Mr Khadra car j’aime votre façon de nous aider à comprendre le monde où nous vivons et même si le roman date de 2006 il reste tellement d’actualité.
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