Le chewing-gum de Nina Simone
  • Date de parution 06/10/2022
  • Nombre de pages 224
  • Poids de l’article 796 gr
  • ISBN-13 9791037110671
  • Editeur TABLE RONDE
  • Format 210 x 165 mm
  • Edition Grand format
Anglo-Saxon Romans étrangers

Le chewing-gum de Nina Simone

4.11 / 5 (19 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Le 1er juillet 1999, Dr Nina Simone a donné un concert exceptionnel au Meltdown Festival, dirigé cette année-là par Nick Cave. Après le spectacle, Warren Ellis, subjugué, s'est hissé sur scène, a décollé le chewing-gum resté sur le piano de Nina Simone et l'a embarqué dans la serviette de l'artiste qu'il a rangée dans un sac Tower Records.Vingt ans plus tard, lorsque Nick Cave lui demande de participer à son exposition "Stranger than Kindness" à Copenhague, Warren Ellis a l'idée de sublimer, reproduire et détourner ce totem qui ne l'a pas quitté.Ensemble, ils décident que le chewing-gum sera exposé dans une vitrine, telle une relique. Mais, craignant qu'il ne s'abîme ou se perde, Ellis en fait réaliser des moulages en argent et en or, déclenchant une série d'événements qui le ramènent au temps de son enfance et à son rapport aux objets trouvés.Le Chewing-gum de Nina Simone explore les liens précieux qui peuvent se tisser à partir d'une chose aussi insignifiante. Il y est question de l'importance que l'on accorde aux objets, aux expériences, et de la spiritualité dont ils s'imprègnent. Warren Ellis y célèbre le procédé artistique, la transmission et la fidélité en amitié.100 illustrations.

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  • Date de parution 06/10/2022
  • Nombre de pages 224
  • Poids de l’article 796 gr
  • ISBN-13 9791037110671
  • Editeur TABLE RONDE
  • Format 210 x 165 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

« Le 1er juillet 1999, Dr Nina Simone a donné un concert exceptionnel au Meltdown Festival, dirigé cette année-là par Nick Cave. Après le spectacle, Warren Ellis, subjugué, s’est hissé sur scène, a décollé le chewing-gum resté sur le piano de Nina Simone et l’a embarqué dans la serviette de l’artiste qu’il a rangée dans un sac Tower Records.

Vingt ans plus tard, lorsque Nick Cave lui demande de participer à son exposition « Stranger than Kindness » à Copenhague, Warren Ellis a l’idée de sublimer, reproduire et détourner ce totem qui ne l’a pas quitté.

Ensemble, ils décident que le chewing-gum sera exposé dans une vitrine, telle une relique. Mais, craignant qu’il ne s’abîme ou se perde, Ellis en fait réaliser des moulages en argent et en or, déclenchant une série d’événements qui le ramènent au temps de son enfance et à son rapport aux objets trouvés.« 

Voici un livre que j’appréhendais. Pourquoi ? Je m’explique. Enfin, je ne devrais sans doute pas. Certains vont probablement m’en vouloir d’écrire ce que je vais écrire. Je vous vois venir, vous les fans de Nick Cave qui voyez des chefs-d’oeuvres dans absolument toute sa discographie, qui buvez ses paroles telles des ouailles face à un pasteur évangélique, qui ne jurez plus que par Warren Ellis, vous allez me traiter d’hérétique. Crier au scandale. Mais je n’en ai cure ! Je le dis tout haut, mais peiné, les derniers Bad Seeds – et tout particulièrement Ghosteen – sont d’une insupportable pauvreté, et toutes les dernières bandes-sons signées Cave et Ellis sont tout aussi peu inspirées (comment oublier l’affligeant titre final de La Panthère des Neiges ?). Et que dire des actuelles attitudes et postures de Nick Cave ? Peut-être vaut-il mieux que je ne dise rien. Non. Vraiment. Je fais partie de ceux (car je ne suis pas tout seul) qui, bien que fan, arrivent à saturation et risquent bien, un jour, peut-être, de tomber en désamour. Et voilà maintenant que Warren Ellis publie un livre ! Autant dire que je n’en attendais pas grand-chose, les deux ne cessant plus de me décevoir. Mais je reste curieux ! Ai-je bien fait ?

A ce stade, me lisez-vous toujours ? J’espère. Ne comptez pas sur moi pour me faire pardonner en récitant dix Ave Nick Cave ! Cela dit, j’ai du bien à dire de notre barbu violoniste. Si, si, vous allez voir. Son livre est une belle et très improbable surprise. Si il lui a été initialement proposé d’écrire ses mémoires, Warren Ellis a préféré faire quelque chose de plus singulier. Il évoque bien son parcours à travers ces pages et ce qu’il nous en raconte est plus passionnant qu’il ne semble le penser. De vraies mémoires auraient été tout à fait pertinentes mais Le chewing-gum de Nina Simone à déjà de quoi régaler le lecteur. 

En passant sa vie à bourlinguer et à se trimballer avec bien des attachés-cases et autres valises, Warren a accumulé quantité de petits objets, des souvenirs, parfois oubliés ici ou là et retrouvés bien plus tard, ou d’autres toujours près de lui. A travers ces objets c’est une partie de sa vie d’artiste, de sa personnalité, qu’il nous raconte, mais aussi les liens que les gens développent avec toutes sortes d’artefacts. Une sorte de fétichisme un peu naïf, parfois même un peu risible quand on ne pratique pas soi-même, mais toujours touchant et assez évocateur. Un fétichisme poussé à son paroxysme avec ce chewing-gum de Nina Simone qui, 20 ans plus tard, de souvenir intime devient une sorte de relique sacrée révélée au monde. Tout le parcours qui mènera à cela, assez délirant, s’avère jubilatoire. Au texte s’ajoute une belle quantité de photos qui donnent une dimension supplémentaire à cette histoire insolite et, il faut le dire, absurde. 

Je ne m’attendais certainement pas à prendre autant de plaisir à lire Le chewing-gum de Nina Simone. Que l’on soit un amateur de Warren Ellis ou pas, que l’on aime la musique ou pas, que l’on connaisse Nina Simone ou pas, on peut apprécier ce bouquin. L’expérience est unique, et le livre écrit avec passion et sincérité, est aussi drôle que poétique. L’œuvre d’un doux rêveur qui n’a toujours pas fini de rêver. Une bouffée d’air frais dans le marasme de l’actualité. Une déclaration d’amour à toutes les personnes qui nous inspirent.

TTT - Très Bien "Tous les vieux chewing-gums mâchouillés se vaudraient ? Erreur. Il en existe un au plus extraordinaire des destins. Celui que Nina Simone a collé sur son Steinway, le 1er juillet 1999, à Londres, lors d’un concert d’exception, donné à l’invitation de Nick Cave. Et que l’inséparable complice musical de ce dernier, Warren Ellis, s’est instinctivement empressé de récupérer, emballé dans une serviette. Un geste irréfléchi de fan que le musicien a gardé pour lui des années durant, à l’instar de la curieuse relique, remisée au fond d’un sac en plastique. Jusqu’à ce jour où l’objet s’est doté d’un étrange pouvoir lorsque, en 2020, Cave, dans la confidence, l’incorpora en majesté à l’exposition consacrée à son œuvre à Copenhague. L’histoire du chewing-gum s’est alors révélée la troublante clé du parcours artistique de Warren Ellis, fait de hasards, de passion et de fétichisme, pour devenir la matière d’un passionnant récit de vie. Celui d’un jeune garçon australien, poussé par des forces invisibles, et des rencontres bien réelles, à se laisser transfigurer artistiquement, en captant dès l’enfance les énergies positives émanant d’un vieil accordéon trouvé sur une décharge, suivies de bien d’autres « trouvailles » soigneusement collectées. Jusqu’au chewing-gum imprégné de l’esprit de l’intransigeante et combative diva. Ce plus banal des objets de culte qui a bouleversé profondément tous ceux et celles, de la curatrice de l’expo à la plasticienne chargée d’en concevoir des moulages et des répliques, entrés en contact avec lui."

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