Cygnis
  • Date de parution 27/05/2017
  • Nombre de pages 272
  • Poids de l’article 152 gr
  • ISBN-13 9782841728145
  • Editeur ATALANTE
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Post Apocalyptique Avec IA et Robots Ouvrage de référence de l'auteur

Cygnis

3.80 / 5 (140 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Est-ce le ciel ou la forêt ? Un fourmillement frémit à la limite de son champ de conscience, sensation familière associée au danger. Il se redresse à demi et s’empare de son fusil. Ses oreilles bourdonnent. L’œil à la lunette, il fait défiler différents modes de vision. Au-delà de l’espace délimité par l’ouverture de l’abri s’étend la forêt. Et au milieu, bien droit sous la pluie, un robot solitaire. Il n’a pas d’arme et se contente de regarder Syn dans les yeux. C’est l’histoire de Syn, un trappeur accompagné de son loup au pelage greffé de bandes synthétiques, dans un monde de ruines technologiques. La menace est partout, une guerre se déclare mais Syn ne veut plus tuer ses semblables... Seule la science-fiction peut nous donner ce vertige d’être des archéologues du futur. Dans une langue raffinée, Vincent Gessler réussit son pari de nous envoûter par son récit âpre et exaltant de l’éternelle recherche des origines. Prix Utopiales 2010.
Prix Julia Verlanger 2010. 

Rupture éditeur

Rupture éditeur

  • Date de parution 27/05/2017
  • Nombre de pages 272
  • Poids de l’article 152 gr
  • ISBN-13 9782841728145
  • Editeur ATALANTE
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Avis un peu mitigé mais pas négatif pour ce one-shot de post-apocalyptique qui plaira aux amateurs de belles phrases et d’ambiance sombre et torturée.

C’est un livre dans lequel l’ambiance m’a bien plu. Au départ sur les 50 premiers pages ça me faisait un peu penser à Princesse Mononoke : la foret, le loup, la survie dans la nature, même le coté ancienne civilisation, ruines … Avec bien entendu en plus le coté post-apocalyptique. La métier du héros est de chasser les robots pour les empêcher de s’en prendre aux humains et toute l’intrigue commence ainsi.

C’est un roman qui se lit bien, avec une belle écriture.

Je dirais même peut être au premier abord pour moi une trop belle écriture. J’avoue que je trouvais un léger décalage entre le coté primitif des personnages, de l’environnement, et des dialogues, et celui du narrateur. Je me demandais si c’était cohérent de s’imaginer qu’un tel niveau de langage ai pu survivre dans ce monde. Du coup je vais aller à l’inverse des avis généraux de ce livre : ça ne m’a pas vraiment plu sur le coup et ça m’a fait sortir du récit. En plus je trouvais que le style s’inclinait trop dans le « beau pour faire beau » et moins dans le « fonctionnel ». Si je devais citer un défaut à ce livre, ça serait surement celui ci en premier.

C’est aussi un roman assez violent (torture, viols, horreur …), mais normal me direz vous en post-apocalyptique. On n’est pas sur une société stable, il y a beaucoup de morts, de dangers pour ces populations qui utilisent encore des technologies anciennes sans vraiment les comprendre et en ignorant leurs dangers. Peut être un peu trop de technologie pour le héros qui a de nombreux gadgets dont certaines substances dont j’ai eu du mal sur le coup à trouver crédible le fait qu’elles soient toujours fonctionnelles ou qu’on en trouve encore. Mais ce n’est pas très important pour l’ensemble, donc pas un gros défaut, on peut lui laisser le bénéfice du doute.

L’intrigue est très sympa. Je ne vous en fait pas fait un résumé plus détaillé que la phrase du début car elle met du temps à vraiment démarrer et du coup ça spoilerait une grande partie du livre.

Certes il faut garder en tête que c’est un oneshot de 250 pages, à la limite de la novella. Donc il ne faut pas attendre un grand développement. Mais pour autant ça n’est pas bourré d’action et il y a quand même pas mal de personnages et de retournements de situations. En gros ça ne faisait pas roman trop court et il se tient bien tout seul.

Dans l’ensemble je suis satisfaite mais pas beaucoup plus. Les points d’hésitation que je cite avant étant trop importants pour donner un avis plus positif. Mais ça n’a pas été une mauvaise lecture non plus. L’ambiance poétique avec cette belle écriture fait un bon contraste avec le monde primitif et violent (si on ne se pose pas trop de question à ce sujet, mais je pense que ça plait à pas mal de monde).


Continuons dans les lendemains d’apocalypse avec encore un conseil de la grande Cathie de Toulouse : Cygnis de Vincent Gessler.

« Le deuil s’enracine sur cette terre où nous marchons, toujours en rond. Il y a quelque chose d’irréductible dans la déchirure de la perte, dans l’amour blessé qui ne veut plus se découvrir. Une amertume qui en appelle aux larmes, aux mots muets, aux mots hurlés. […]

La mémoire s’estompe, les vies passent, les noms se perdent dans l’oubli : On invente des histoires.

Un homme devient un héros.

Les paroles crépitent au coin du feu, les noms changent, comme les mots. De bouche à bouche, de murmure à murmure, l’histoire se transforme en légende.

Le héros devient titan.

Les contes se déclinent et s’écoutent en silence. Il ne reste des origines qu’un squelette blanchi par les mots.

Un rêve.

Une histoire. »

Voilà, c’est l’ouverture, vous êtes dans le bain :

Le monde d’après la catastrophe. Les hommes ont fini par s’entretuer. Ils ont quand même survécu, en communautés, dans des ilots isolés, entourés d’immenses forêts. Syn ne fait partie d’aucun groupe, c’est un trappeur. Accompagné de son loup à moitié synthétique il chasse. Des animaux pour leur peau, mais aussi des diasols, ces machines androïdes qu’il tue et à qui il prend ensuite la petite boite noire qu’il trouve dans leur crane et le précieux fil métallique qui vaut bien plus cher que toutes les fourrures du monde. Cette fois, à son arrivée dans la ville de Méandre, la guerre est proche, contre les troglodytes voisins. Mais Syn a déjà tué à la guerre et ne compte pas participer à celle-là. Il voudrait même l’éviter.

Tout près, juste sous la surface, l’épouvantail rôde et attend son heure …

Superbe roman, tout en poésie, qui arrive à nous faire ressentir en profondeur l’humanité de ce solitaire magnifique. Des descriptions de toute beauté, des décors que l’on découvre au fil du texte et qui prennent chair, odeur, sons … C’est avant tout cela que Cygnis.

C’est aussi un très belle histoire, contée au coin du feu, que l’on suit avec passion. C’est, comme toute la SF post-apocalyptique, une mise en garde, comme un avertissement qui arriverait déjà trop tard.

Il y a de l’action, du suspense, de l’amour, de grands sentiments, des coups de théâtre. C’est tendre et âpre à la fois, lumineux et sombre, optimiste et sans illusion … Intensément humain. Un très beau premier roman (si j’ai bien compris) et assurément un auteur à suivre.

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