Débordements
  • Date de parution 02/05/2024
  • Nombre de pages 304
  • Poids de l’article 186 gr
  • ISBN-13 9782381911007
  • Editeur ANAMOSA
  • Format 172 x 112 mm
  • Edition Livre de poche
Moins d'1 an

Débordements

Résumé éditeur

Le football n'est pas toujours cette fête que l'on voudrait qu'il soit. Dix-neuf destins sombres d'acteurs de ce sport révèlent les excès et la schizophrénie d'un milieu où ambitions, politique et argent font très mauvais ménage. Une édition poche augmentée de trois chapitres inédits." Qu'est-ce que le football peut dire de nos sociétés ? Ce livre propose au travers de 19 histoires singulières d'approcher quelques-unes des grandes questions du XXe et du XXIe siècle par le prisme d'un sport qui, grâce à une médiatisation exponentielle, doit capter l'attention des masses. Si le football de haut niveau ou professionnel n'est pas une culture, il entre tout de même dans la culture, au sens où il propose à la place d'une simple activité sportive une tragicomédie permanente, dont les personnages, véritables dieux païens, ont les faiblesses de la multitude. Ce qui ne fascine en rien, mais qui, au contraire, permet de désacraliser un milieu dont les héros sont des pions. Victimes ou désireux de leur destin surdimensionné, ces hommes et femmes pris dans le miroir grossissant de l'Histoire donnent un relief saisissant aux maux de chacune des périodes traversées. Ainsi, cet anti-théâtre, terrain de tous les débordements de la vie civile, ce sport enfantin devenu vitrine des dictatures comme de l'économie de marché dérégulée, crée des figures qui surlignent les maux identifiés de cette société de l'entertainment pour qui les repères communs n'ont aucun sens. Qu'il s'agisse de se positionner face à au totalitarisme ou de succomber au pouvoir de l'argent, de mépriser les femmes ou d'ignorer les lois, de sombrer dans l'alcool ou d'être happés par une mondialisation aveugle, les personnages du football permettent au plus grand nombre de percevoir les vices et désespoirs les plus violents de la société occidentale. Dont celui, capital, de la réussite, vaille que vaille. " (Olivier Villepreux, extrait du préambule). Avec : Sindelar (1938) ; Villaplana (1944) ; Streltsov (1957) ; Mekhloufi (1958) ; Myon Rye-hyun et Kim Jong-hun (1966-2010) ; Quiroga (1978) ; Hejazi, Karimi, Ghafouri, Azmoun (1979-2022) ; Adams (1990) ; " Arkan " (1990) ; Bernès (1991) ; Opkara (2005) ; Moggi (2006) ; " Bruno " (2009) ; " Breno " (2011) ; Pogba (2022) ; Rapinoe (2023). La presse en a parlé "Un tour du monde de l'ambivalence du sport roi" Nicolas Mathey, L'Humanité "Autant de "débordements" que l'ouvrage met en scène avec une grande rigueur et un véritable art du récit." Julie Clarini, Le monde des livres "À dévorer pendant la mi-temps". Hubert Artus, Lire "" Débordements " nous rappelle que les milliardaires à crampons qui viennent d'inonder la télévision pendant un mois ne sont pas forcément les footballeurs les plus mémorables." Stéphane Bou, Le Canard enchaîné

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  • Date de parution 02/05/2024
  • Nombre de pages 304
  • Poids de l’article 186 gr
  • ISBN-13 9782381911007
  • Editeur ANAMOSA
  • Format 172 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

« Le football n’est pas toujours cette fête que l’on voudrait qu’il soit. 13 destins sombres d’acteurs de ce sport révèlent les excès et la schizophrénie d’un milieu où ambitions, politique et argent font très mauvais ménage. Sport populaire, le football est traité ici comme chambre d’écho de l’Histoire ou de faits de société. De la collaboration aux crimes de guerre en passant par la corruption ou la dépression, le football a le don de mettre en évidence les maux du XXe et du XXIe siècle. Le livre, à travers le destin de 13 joueurs ou dirigeants dépassés, ou dévorés, par leur ambition, révèle l’envers du décor du sport-roi qui fait rêver les enfants de tous les continents. Dans ces chroniques inédites et nourries des affaires les plus récentes, deux plumes du journalisme de sport et de société et un fin connaisseur du football s’attachent à décrypter les excès de ce sport, excès profondément liés aux époques et sociétés dépeintes ici. Loin du plaisir du seul jeu, le football donne le vertige comme milieu propice aux débordements humains et aux pertes de repères. »

Le football aussi aimé que haï, source de bonheur comme de tant de désillusions comme on peut le constater si amèrement en ce moment par le comportement de barbares dans les tribunes des stades comme dans les rues de nos villes, une internationale de la connerie quand ils sont bourrés ou le reflet des plus vils nationalismes quand leur violence est travaillée pour faire mal ou diffuser des idées puantes. Le foot qu’il est de si bon ton de démolir pour certaines pseudo élites intellectuelles alors qu’il peut offrir des moments d’extase, faisant rêver les gamins s’imaginant devenir Messi, provoquant des larmes de bonheur chez certaines personnes sensibles comme leurs parents, créant des « conflits » dans certaines familles. Le foot, nouvel opium des peuples mais aussi une passion universelle, le sport le plus populaire de la planète avec tous les excès de la médiatisation moderne, le dopage, le fric, les magouilles, les manœuvres politiques cachées, ces « stars » pourries gâtées au QI faiblissime que les médias font dieux, ouais le foot qui fait vendre du shampooing ou des voitures. Le foot, de toutes les manières, phénomène culturel étouffant mais aussi parfois rassurant (se sentir avec les autres en tribune à la Beaujoire à pousser, chanter) qu’on ne peut ignorer et qu’il est nécessaire d’analyser, de comprendre d’un point de vue sociologique avant de le résumer à 22 gars en short qui se battent pour un ballon et de devenir aussi abrutis que certains tarés dans les stades.

Les ouvrages de passionnés et de fins connaisseurs pour le grand public parlant intelligemment et de manière docte sur le football sont rares. Et après un très bon « Les émeutes raciales de Chicago de 1919 », les éditions Anamosa, vraiment dans le coup dans la très bonne vulgarisation de réalités sociales, nous offre ce « Débordements » qui montre certains aspects sombres du football à travers l’histoire. Démarrant de manière héroïque en 1938 avec l’histoire de Matthias Sindelar l’Autrichien qui a su narguer les nazis, le livre nous conte des histoires tristement authentiques où le foot est toujours en mauvaise compagnie: tristes pratiquants, supporters lamentables, magouilleurs militaires, politiques ou vulgaires escrocs.

Il est certain que ce triste tableau que couvrent ces beaucoup trop courtes 260 pages ravira tous les détracteurs de sport mais il comblera tous les lecteurs intelligents soucieux de comprendre ce phénomène de société qui a depuis longtemps quitté l’ enceinte des stades pour servir souvent les intérêts les plus vils ou perturber les plus fragiles ou les plus navrants des pratiquants: l’histoire de Tony Adams capitaine alcoolique du club d’Arsenal, par exemple, est particulièrement poignante. Notons aussi pour tous les amoureux de ce sport le fantastique et jouissif chapitre sur le couple infernal Jean Pierre Bernès Bernard Tapie montrant que l’histoire du match truqué OM/VA n’est que la partie visible de l’iceberg des magouilles du duo.

Tous les chapitres taclent dur, souvent au niveau du genou, et je ne saurais terminer sans rendre hommage aux trois auteurs passionnés Olivier Villepreux, Sami Mouhoubi et Frédéric Bernard pour leur beau travail de dénonciation de certains des aspects obscurs du monde du football, hélas triste reflet de notre réalité moderne.

Mais n’oubliez pas non plus ou découvrez les beaux moments que peuvent déclencher le football et seulement le football: lisez « une saison de Vérone » de Tim parks, « carton rouge » de Nick Hornby, », « la peine capitale » de Santiago Roncagliolo, « 44 jours » de David Peace, « jeudi noir » de Michaël Mention… Regardez le Barça de Guardiola, l’Ajax Amsterdam de Johan Cruyff, le Brésil de 1970, le FC Nantes de Denoueix, les dribbles de Garrincha (grand absent de l’ouvrage), la classe de Van Basten et de Zidane, le kop d’Anfield et les matchs des débutants avec le ballon qui leur arrive au genou.

Brillamment important.

Le peu de morale que je sais, je l’ai appris sur les terrains de football et les scènes de théâtre qui resteront mes vraies universités” Albert Camus.

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