
La veille de presque tout
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Víctor Del Árbol a fait des études d’histoire et a travaillé pendant vingt ans dans la police régionale de Catalogne. Il écrit depuis 10 ans et a reçu un prix pour presque tous ses romans. « La veille de presque tout » est son cinquième roman publié en France, il a reçu le prix Nadal en 2016.
« L’inspecteur Ibarra a été transféré depuis trois ans dans un commissariat de sa Galice natale après avoir brillamment résolu l’affaire de la petite disparue de Málaga. Le 20 août 2010, 0 h 15, il est appelé par l’hôpital de La Corogne au chevet d’une femme grièvement blessée. Elle ne veut parler qu’à lui. Dans un sombre compte à rebours, le récit des événements qui l’ont conduite à ce triste état fait écho à l’urgence, au pressentiment qu’il pourrait être encore temps d’éviter un autre drame.
À mesure que l’auteur tire l’écheveau emmêlé de ces deux vies, leurs histoires – tragiques et sublimes – se percutent de plein fouet sur une côte galicienne âpre et sauvage.
Une fillette fantasque qui se rêvait oiseau marin survolant les récifs, un garçon craintif qui, pour n’avoir su la suivre, vit au rythme de sa voix, un vieux chapelier argentin qui attend patiemment l’heure du châtiment, un vétéran des Malouines amateur de narcisses blancs…
Aucun personnage n’est ici secondaire… »
Víctor Del Árbol écrit un roman choral à l’atmosphère sombre où se rencontrent des personnages torturés, hantés par le mal qu’ils ont subi, la folie qui les ronge ou les deux. Tous ont connu le Mal : dans une dictature qui broie les êtres comme celle de l’Argentine, lors d’une guerre ou de manière plus intime sous les mains d’un pédophile détruisant les êtres innocents.
C’est peu de dire qu’ils souffrent. Certains, rendus fous de douleur ne pensent qu’à la vengeance, d’autres se consument à petit feu et Víctor Del Árbol nous montre comment le mal ricoche d’un être à un autre avec dans son sillage le désespoir, le deuil, la souffrance, le vide dans une ronde sans fin. Sans fin ou presque car certains trouveront la force de stopper cette spirale infernale et de vivre malgré tout.
Tous ses personnages sont magnifiques et terriblement humains : l’inspecteur Ibarra héros d’une ancienne affaire dont il ne se remet pas, Eva et Dolores, mères endeuillées et inconsolables, Mauricio et son étrange petit-fils Daniel unique survivant d’une tragédie…
Víctor Del Árbol mène de main de maître une intrigue complexe sans jamais nous perdre. Il joue avec la chronologie, les points de vue des différents personnages qui sont autant de tragédies qui vont se rencontrer, se poursuivre à travers le temps, l’histoire, les guerres. Il dévoile les secrets peu à peu et mêle les trajectoires, les histoires avec une virtuosité époustouflante et dans une langue magnifique, puissante et poétique.
Un roman âpre et éprouvant mais magnifique.
En quelques romans, Victor del Arbol s’est imposé comme un des écrivains espagnols importants de ces dernières années. Il revient en ce début d’année avec La veille de presque tout.
L’inspecteur Ibarra est de retour en Galice après quelques années à Malaga. Des années qui se sont concluent par une affaire retentissante : l’arrestation du meurtrier de la petite Amanda, 10 ans. Un meurtrier que l’inspecteur avait abattu sur place lors de la découverte du corps. Mais les relations de la famille de la fillette avaient permis de le blanchir, même si aujourd’hui certains remettent en cause la version officielle.
Entre un fils gravement malade, un couple qui bat de l’aile, les images du meurtre qui l’empêchent de dormir et la campagne médiatique contre lui, Ibarra ne va pas bien. Cette nuit-là, une femme est admise aux urgences de l’hôpital de La Corogne, tabassée. Elle ne veut parler qu’à lui. Quand il la rejoint, c’est tout un passé qui revit, un passé qui plonge ses racines bien plus loin que l’affaire de Malaga.
La veille de presque tout a reçu en Espagne le prestigieux prix Nadal, et c’est génial pour lui, d’autant plus que ce prix n’est pas un prix polar mais un prix généraliste qui récompense la meilleur roman de l’année (petite parenthèse, ce n’est pas chez nous qu’on verrait un polar gagner un des multiples prix décernés tout au long de l’automne, fin de la parenthèse).
Mais, car il y a un mais, j’ai préféré le précédent Toutes les vagues de l’océan. Non que celui-ci soit mauvais, bien au contraire, mais le précédent est exceptionnel, magistral, renversant.
Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, La veille de presque tout est un excellent roman noir, on y retrouve tout le talent de Victor del Arbol pour mêler les intrigues, les personnages, plonger les racines du mal présent dans un passé violent. On retrouve son écriture, dense, empathique dans sa description des tourments de personnages abimés, poétique et lyrique quand il décrit le déchainement de la nature sur la côté galicienne qui, et étonnamment pudique dans le rappel de traumatismes insupportables.
Sans chercher le coup de théâtre, en construisant un puzzle que l’on voit prendre forme petit à petit, il nous livre une nouvelle histoire de perdants, d’abimés, qui tentent, et parfois réussissent, à survivre, malgré des blessures ignorées par l’histoire officielle. Et il réécrit, inlassablement, les mythes et les légendes de notre imaginaire politique, leur donnant chair et complexité.
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