La veille de presque tout
  • Date de parution 01/05/2019
  • Nombre de pages 400
  • Poids de l’article 282 gr
  • ISBN-13 9782330119997
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 176 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans noirs Argentine Espagne 21em siècle

La veille de presque tout

3.59 / 5 (203 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

20 août 2010, 0 h 15. L'inspecteur Ibarra, transféré depuis trois ans dans un commissariat de sa Galice natale après avoir brillamment résolu l'affaire de la petite disparue de Málaga, est appelé par l'hôpital de La Corogne au chevet d'une femme grièvement blessée. Elle ne veut parler qu'à lui. Difficilement reconnaissable derrière ses traits abîmés, celle qui le convoque n'est autre qu'Eva Malher, la mère de la fillette. Dans un sombre compte à rebours, le récit des événements qui l'ont conduite à ce triste état fait écho à l'urgence, au pressentiment qu'il pourrait être encore temps d'éviter un nouveau drame. À mesure que l'auteur tire l'écheveau emmêlé de ces deux vies, leurs histoires - tragiques et sublimes - se percutent de plein fouet sur une côte galicienne âpre et sauvage. Dans ce saisissant roman choral où aucun personnage n'est secondaire et où, malgré l'affliction, chacun est convaincu que le bonheur reste à venir, Víctor del Árbol parvient à nimber de beauté l'abjection des actes, et de poésie la noirceur des âmes.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 01/05/2019
  • Nombre de pages 400
  • Poids de l’article 282 gr
  • ISBN-13 9782330119997
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 176 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

En quelques romans, Victor del Arbol s’est imposé comme un des écrivains espagnols importants de ces dernières années. Il revient en ce début d’année avec La veille de presque tout.


L’inspecteur Ibarra est de retour en Galice après quelques années à Malaga. Des années qui se sont concluent par une affaire retentissante : l’arrestation du meurtrier de la petite Amanda, 10 ans. Un meurtrier que l’inspecteur avait abattu sur place lors de la découverte du corps. Mais les relations de la famille de la fillette avaient permis de le blanchir, même si aujourd’hui certains remettent en cause la version officielle.

Entre un fils gravement malade, un couple qui bat de l’aile, les images du meurtre qui l’empêchent de dormir et la campagne médiatique contre lui, Ibarra ne va pas bien. Cette nuit-là, une femme est admise aux urgences de l’hôpital de La Corogne, tabassée. Elle ne veut parler qu’à lui. Quand il la rejoint, c’est tout un passé qui revit, un passé qui plonge ses racines bien plus loin que l’affaire de Malaga.

La veille de presque tout a reçu en Espagne le prestigieux prix Nadal, et c’est génial pour lui, d’autant plus que ce prix n’est pas un prix polar mais un prix généraliste qui récompense la meilleur roman de l’année (petite parenthèse, ce n’est pas chez nous qu’on verrait un polar gagner un des multiples prix décernés tout au long de l’automne, fin de la parenthèse).

Mais, car il y a un mais, j’ai préféré le précédent Toutes les vagues de l’océan. Non que celui-ci soit mauvais, bien au contraire, mais le précédent est exceptionnel, magistral, renversant.

Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, La veille de presque tout est un excellent roman noir, on y retrouve tout le talent de Victor del Arbol pour mêler les intrigues, les personnages, plonger les racines du mal présent dans un passé violent. On retrouve son écriture, dense, empathique dans sa description des tourments de personnages abimés, poétique et lyrique quand il décrit le déchainement de la nature sur la côté galicienne qui, et étonnamment pudique dans le rappel de traumatismes insupportables.

Sans chercher le coup de théâtre, en construisant un puzzle que l’on voit prendre forme petit à petit, il nous livre une nouvelle histoire de perdants, d’abimés, qui tentent, et parfois réussissent, à survivre, malgré des blessures ignorées par l’histoire officielle. Et il réécrit, inlassablement, les mythes et les légendes de notre imaginaire politique, leur donnant chair et complexité.

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