Les grandes oubliées : Pourquoi l'histoire a effacé les femmes
  • Date de parution 28/09/2023
  • Nombre de pages 223
  • Poids de l’article 170 gr
  • ISBN-13 9782493909466
  • Editeur COLL PROCHE
  • Format 180 x 112 mm
  • Edition Livre de poche
Histoire transverse - synthèses Histoire des femmes Biographies, Mémoires Sociologie ouvrages généraux

Les grandes oubliées : Pourquoi l'histoire a effacé les femmes

4.56 / 5 (1582 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

De tout temps, les femmes ont agi. Elles ont régné, écrit, milité, créé, combattu, crié parfois. Et pourtant elles sont pour la plupart absentes des manuels d'histoire." C'est maintenant, à l'âge adulte, que je réalise la tromperie dont j'ai été victime sur les bancsde l'école. La relégation de mes ancêtres femmes me met en colère. Elles méritent mieux. Notrehistoire commune est beaucoup plus vaste que celle que l'on nous a apprise. "Pourquoi ce grand oubli ? De l'âge des cavernes jusqu'à nos jours, Titiou Lecoq s'appuie surles découvertes les plus récentes pour analyser les mécanismes de cette vision biaisée de l'Histoire.Elle redonne vie à des visages effacés, raconte ces invisibles, si nombreuses, qui ont modifiéle monde. Pédagogue, mordante, irrésistible, avec elle tout s'éclaire. Les femmes ne se sontjamais tues. Ce livre leur redonne leurs voix." Femme libre et engagée, esprit avide et curieux, écrivaine confirmée, Titiou Lecoq livre ungrand récit, passionnant et vrai. " Michelle Perrot

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  • Date de parution 28/09/2023
  • Nombre de pages 223
  • Poids de l’article 170 gr
  • ISBN-13 9782493909466
  • Editeur COLL PROCHE
  • Format 180 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Gros coup de coeur pour ce formidable document qui nous fait redécouvrir, voire le plus souvent découvrir tout simplement l’histoire des femmes, tant nous avons intégré ce que nous avons appris à l’école, c’est à dire l’histoire vue d’un point de vue masculin.

L’auteure explore la thématique de la préhistoire à nos jours afin de remettre en cause les idées reçues. De nombreuses historiennes s’attachent à cette démonstration et elle nous fait part d’une partie de ces travaux. Son idée de base est qu’il ne s’agit pas d’un simple oubli, mais d’une volonté délibérée d’effacer la place et le rôle des femmes au cours de l’Histoire. La société patriarcale s’est mise en place peu à peu depuis la préhistoire et en particulier depuis la révolution néolithique. La préhistoire est très longue et durant ces millénaires les sociétés humaines ont connu diverses organisations, plus ou moins égalitaires. L’idée que les hommes chassaient et les femmes cueillaient près de leur habitation a été infirmée par l’archéologie, les femmes chassaient aussi, même si elle ne tuaient pas les proies de manière sanglante (avec une lance par exemple), non pour une question de force mais à cause de leurs règles. On pensait qu’elles ne devaient pas faire couler le sang.

De l’antiquité à nos jours, la place dévolue aux femmes a changé, l’évolution n’est pas linéaire, elle connaît des avancées et des reculs. Par exemple, au Moyen âge, dans les pays du nord, les femmes jouissaient d’une grande liberté, elles étaient partout, ce qui étonnait les voyageurs venus du sud, régions plus restrictives. Il y avait des peintresses, des bâtisseuses de cathédrales, des chevaleresses etc. Il y a même eu de vraies reines, et pas des reines consorts, comme Frédégonde et Brunéo (ou Brunehilde), certes leurs règnes ont été chaotiques, mais les hommes de l’époque ne faisaient pas mieux en ces temps troublés où on s’assassinait sans état d’âme. La période de la Renaissance marque une grande fermeture, les femmes sont peu à peu renvoyées dans leur foyer, les termes qui désignent leurs métiers sont masculinisés, ce qui entraînent leur disparition puis leur interdiction. C’est étonnant comme la langue est performative. L’époque des lumières est également celle de la chasse aux sorcières, surtout dans les pays germaniques.

Jusqu’à la fin du moyen âge, on croyait que les hommes et les femmes sortaient d’un même moule, mais que les femmes étaient en partie ratée, ce qui prouvait leur infériorité, une idée chère aux clercs qui s’est développée à mesure que s’étendait leur corporation. Plus tard on a cru qu’il s’agissait de deux moules différents, ce qui aurait pu nous être favorable, mais a de fait ancré le patriarcat dans l’idée que la domination masculine s’inscrit dans la nature et qu’on y peut rien. Ces théories ont été renforcées au siècle dernier par les travaux des biologistes et connu leur apothéose avec la notion de mâle alpha issue de l’observation des meutes de loups, on a bien vite gommé le fait que chez ces animaux la domination est exercée par un couple et non un mâle. Mais la biologie a évolué et l’auteure nous explique que la plupart des animaux ne pratiquent pas le patriarcat.

Elle nous explique encore de nombreuses choses passionnantes sur cette disparition des femmes dans l’art, la littérature, la politique etc, mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes dans cet ouvrage vraiment passionnant. Son écriture est fluide et teinté d’humour, cet essai se lit comme un roman. La version audio, lue par l’auteure est parfaite, j’ai adoré ce livre et je le recommande chaleureusement. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour leur confiance.

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