Bad City Blues
  • Date de parution 16/01/2020
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 177 gr
  • ISBN-13 9782757883464
  • Editeur POINTS
  • Format 179 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
Policier historique Thriller Romans noirs

Bad City Blues

3.55 / 5 (116 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Callie, ex-prostituée camée à la cocaïne, réussit le casse du siècle en braquant la banque de son mari : un million de dollars à partager avec Luther Grimes, un vétéran du Vietnam reconverti dans le trafic de stupéfiant. Pour doubler son complice, la belle séduit son frère, Cicero Grimes, un psy déjanté. Et le capitaine Jefferson, un flic sadique, espère bien récupérer sa part du butin…Tim Willocks est psychiatre, scénariste, producteur et écrivain. Souvent comparé à James Ellroy ou Norman Mailer, il est l’auteur de plusieurs polars d’une intensité et d’un réalisme rares.« Il faut lire ce roman noir déjanté, hystérique, unique. »LireTraduit de l’anglais par Élisabeth Peellaert

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  • Date de parution 16/01/2020
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 177 gr
  • ISBN-13 9782757883464
  • Editeur POINTS
  • Format 179 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Ce sont ses personnages qui font de "Bad City Blues" un roman intense et atypique...

Il y a Callilou, ex-prostituée mariée à un pasteur évangéliste qui est aussi, accessoirement, vice-président de la banque qu'elle a dévalisée avec la complicité de son amant Luther. Ce dernier, vétéran du Vietnam, vit désormais du trafic de stupéfiants.

Il y Cicero, le frère de Luther, psychiatre qui met ses procédés peu orthodoxes au service de drogués pour lesquelles les habituelles méthodes de sevrage ont échoué.

Et il y a... LE personnage : Clarence Jefferson, magnifique d'ignominie, flic sadique et corrompu, mais extraordinairement intelligent, presque inhumain..


Tous ces protagonistes, évidemment, se rencontrent... rencontres qui culminent parfois à un degré de violence très fort, non pas tant en raison des sévices physiques qu'ils subissent, que par l'intensité de leurs affrontements psychologiques, nourris de démons intérieurs ardents et inavouables. Au-delà de cette violence, et en même temps par son intermédiaire, se nouent des enjeux relationnels ambivalents et troublants, dominés par ce qu'au fond recherchent tous les êtres, y compris ceux qui a priori sont les moins vulnérables : le respect, la reconnaissance, voire la connivence avec un autre qui nous ressemble et pourrait nous comprendre.


Il y a de la superbe dans la façon qu'a Tim Willocks de tisser les interactions entre les individus pourtant plutôt antipathiques qui peuplent son roman, dans le sens où il s'en dégage une sorte de puissance aux accents presque mythiques... comme d'une épopée de la violence urbaine, dont les ingrédients (drogue, sexe, arme à feu) ne seraient qu'accessoires et conjoncturels, puisque cette violence serait une constante de la civilisation humaine. Sans doute est-ce la raison pour laquelle l'auteur s'attache essentiellement à décrire les rapports entre victimes et bourreaux (dont les rôles peuvent être interchangeables), et que le reste : intrigue policière, environnement (une ville anonyme de Louisiane en pleine canicule), ne semble avoir été rajouté que parce qu'il fallait bien donner un cadre à son propos...

On ne peut pas dire que je m’y prenne dans l’ordre, mais je vais quand même y arriver. Après le choc de la Religion, j’étais curieux de lire les polars de Tim Willocks. Mais je m’y suis mal pris et je finis donc par Bad city, qui vient pourtant avant Les rois écarlates.

Une ville de Louisiane écrasée par la chaleur humide du mois d’août. Callilou, ex prostituée, camée, femme d’un pasteur télévangéliste s’est associée avec Luther, un ancien du Vietnam et quelques truands pour dévaliser la banque où son mari a des responsabilités. Elle s’apprête maintenant à doubler tous ses associés avec l’aide de Cicero Grimes, un psy complètement déjanté. Cicero est le frère de Luther, et il a juré de le tuer. Comme si les choses n’étaient pas assez compliquées, Clarence Seymour Jefferson, flic colossal, brillant, sadique et complètement allumé, est mis au courant par hasard et décide d’entrer dans la danse. Une danse mortelle qui ne peut s’achever que par un bain de sang.

La vache. Quand on est lecteur de polar, on a forcément vu son comptant de fous furieux, de sadiques, de flics immondes, de tueurs déjantés … Mais même comme ça, les personnages de Tim Willocks sortent vraiment du lot. A commencer par le personnage extraordinaire de Clarence Jefferson qui constitue un des méchants les plus réussis mais également des plus ambigus de la planète polar qui en compte pourtant quelques-uns.

Bad city blues est d’une noirceur, d’une folie, d’une violence rarement égalées. Et pourtant l’auteur réussit le miracle de ne jamais donner l’impression de faire du sensationnel, de racoler, d’en rajouter pour accrocher le voyeur. Il est impressionnant de voir comme il maîtrise ses personnages, sa narration et mène le lecteur par le bout du nez, l’amenant où il veut sans lui laisser jamais la possibilité de le lâcher ; comme il impose violence, folie et noirceur sans jamais rebuter. Du grand art.

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