Les ignorants
  • Date de parution 22/05/2024
  • Nombre de pages 272
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782754844420
  • Editeur FUTUROPOLIS
  • Format 200 x 147 mm
  • Edition Grand format
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Les ignorants

4.25 / 5 (1667 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

LE best-seller de Futuropolis rejoint la collection poche ! C'est le plus grand best-seller de l'histoire de Futuropolis, vendu à 325000 exemplaires ! Il est publié pour la première fois en version poche à l'occasion des 50 ans de Futuropolis. Un vigneron dans la bande dessinée et un auteur dans la vigne. Mais qui sont-ils ? Deux ignorants ! Et n'y rien connaître, c'est avoir tout à découvrir ! Le récit, vivant et joyeux, d'une initiation croisée...

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  • Date de parution 22/05/2024
  • Nombre de pages 272
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782754844420
  • Editeur FUTUROPOLIS
  • Format 200 x 147 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Après le pessimisme de David Vann, cela fait du bien de reprendre un peu confiance dans l’être humain. Et pour ça c’est bien d’avoir des copains. Surtout des copains qui vous passent des bouquins que vous n’auriez jamais ouverts sans eux. C’est ce qui vient de se passer avec Les ignorants d’Etienne Davodeau.


« Etienne Davodeau est auteur de bande dessinée, il ne sait pas grand-chose du monde du vin.

Richard Leroy est vigneron, il n’a quasiment jamais lu de bande dessinée. »

Tout est dit dans la quatrième de couverture. Etienne va passer un an chez Richard et participer à un an de travail de la vigne et du vin. En parallèle il initie son ami à la BD. Et dessine. Le résultat de ce travail, mis à part les bouteilles que malheureusement je n’ai pas gouttées c’est cette BD, Les ignorants.

C’est certain je n’aurais jamais acheté, ou même emprunté cette BD si elle ne m’avait pas été conseillée. Et j’aurais eu tort. Je l’ai trouvé passionnante. Pour deux raisons très simples : j’aime la BD et le processus de création qui l’entoure m’intéresse, et j’aime le vin et le processus bla bla bla …

A partir de là je crois que tout est dit. Si vous aimez la BD (et même plus généralement la littérature) et le vin, cet ouvrage est pour vous.

Bien entendu, derrière cette boutade il y a bien plus. A commencer par les deux personnages, l’auteur et le vigneron, qui existent charnellement dans le dessin et le textes. Ensuite on sent le travail, le vent, la pluie, mais aussi les discussions sur le choix d’une couleur pour une planche, les visites aux autres vignerons et aux autres auteurs …

Et puis il y a l’humour, la légèreté et ce bonheur de voir deux artistes qui font leur métier avec tout le sérieux du monde … mais ne se prennent pas trop au sérieux eux-mêmes. Le perfectionnisme, une certaine forme d’intransigeance fort bienvenue en ce monde où on essaie de nous dire que tout se vaut, que tout est relatif, et en même temps une grande ouverture, une humanité et une humilité, et le sens de l’humour.

Bref, même si le dessin n’est pas de ceux qui vous accrochent immédiatement, dès qu’on ouvre le bouquin on ne peut plus le lâcher. On finit avec envie de découvrir des auteurs qu’on ne connait pas, et de boire les bouteilles de Richard Leroy … Et on retrouve confiance en l’être humain, du moins en certains êtres humains.

J’ai découvert Etienne Davodeau grâce à des copains avec son album Les ignorants. Et j’ai beaucoup aimé. C’est pourquoi j’avais demandé au Père Noël sa dernière BD, Le chien qui louche. Et je l’ai eue.


Fabien est gardien au Louvre. Toute la journée il arpente les salles, surveille, renseigne les touristes … Le soir il retrouve Mathilde. Et ce week-end, il va faire connaissance de sa famille. Les Benions, qui sont dans le meuble. Et qui vont demander à l’expert parisien ce que vaut la croute peinte par un lointain aïeul. Fabien est gentil, il ne veut pas vexer. Et c’est comme ça que les Benions se persuadent que la croute est digne de rentrer au Louvre, et que c’est Fabien qui va se charger des démarches …

Les ignorants est fin, intelligent, humaniste et instructif. Le chien qui louche est fin, intelligent, humaniste et drôle. Et aussi un peu instructif puisqu’il nous convie à une belle promenade dans le Louvre.

Etienne Davodeau arrive à décrire et dessiner la famille Benion avec une lucidité teintée de tendresse. C’est qu’ils sont un peu cons les Benion (comme le dit leur sœur d’ailleurs). Ils sont lourdingues, uniquement intéressés par leurs meubles, par leur réussite de province. Elle est complètement ridicule leur ambition de faire entrer une croute abominable au Louvre. Et pourtant … Et pourtant ils sont capables d’être généreux, et d’être touchés par l’art, une fois qu’ils ont passé le rejet apeuré de celui qui pense que ce n’est pas pour lui. Et combien de gens n’entreront jamais au Louvre (ou dans une librairie, ou dans une salle de concert ou …) juste parce que toute la société leur crie que ce n’est pas pour eux ? A quel point sommes-nous tous des Benions ?

C’est en ça que cette BD est fine, intelligente, humaniste et drôle. Un vrai régal de scénario et d’étude de caractère servi par un dessin et une mise en case qui montrent en deux planches ce qu’il faudrait décrire en cinquante pages.

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