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L'école des assassins
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Parfois, entre deux gros livres, deux services presse, il est bon de sortir des vieilleries de sa pile à lire. Cela permet de faire descendre cette fameuse pile de la honte (elle en a bien besoin) et de découvrir des romans qu’on avait oublié possédé. Ce fut le cas pour L’école des assassins, issu de la collaboration entre Thomas Day et Ugo Bellagamba publié chez Le Bélial’ en 2002. Les deux auteurs ont à nouveau collaboré pour Le Double Corps du roi en 2003.
L’histoire se déroule dans un Hong Kong très technologique et violent de 2047, un monde avec des personnages dignes des super-héros et des mangas. Ces personnages ont été améliorés génétiquement, grâce à des nanotechnologies ou autres manipulations. Tous sont liés à Marion Strauss qui a voulu quelques années auparavant créé une école d’assassins pour lutter contre les triades. Mais les choses ont fini par mal tourné et certains assassins se sont rebellés contre leur maître. Parmi ceux-ci on trouve Peter, le Samouraï qui a eu un entraînement tiré des enseignements de Miyamoto Musashi que l’on avait rencontré dans La voie du sabre de Thomas Day.
Voilà le pitch de ce court roman qui va à 100 à l’heure. Tout y va vite, très (trop) vite. C’est nerveusement rythmé, bourré d’actions, de combats très visuels. Le livre se lit quasiment d’une traite tellement c’est rapide, violent et nerveux. On a aucun mal à visualiser les scènes et on imagine très bien l’histoire mis en image tellement les références aux mangas, super-héros, cyberpunk sont évidentes. Les personnages sont assez vite brossés, ils sont intéressants à suivre mais auraient gagnés à être plus approfondis. Le scénario est assez classique dans le genre, le combat final trop rapide tout comme la résolution.
Ayant beaucoup lu d’ouvrages de Thomas Day, j’ai retrouvé sa « patte » et ses thématiques. Ugo Bellagamba est certainement plus à l’œuvre au niveau de l’univers et du contexte historique et économique. La collaboration entre les deux auteurs fonctionnent plutôt bien, même si on aurait pu espérer un roman plus touffu. Le roman ne révolutionne pas le genre, ni ne reste dans les mémoires fort longtemps. Néanmoins, il se lit avec plaisir sans prise de tête.
L’école des assassins est ainsi un court roman vif et enlevé. On le lit très vite tellement il est bourré d’actions. Il offre un bon moment de détente entre deux gros pavés.
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