La femme dans le miroir
  • Date de parution 20/01/2011
  • Nombre de pages 192
  • Poids de l’article 114 gr
  • ISBN-13 9782266209878
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Policier historique Policier fantastique et supranaturel Monarchie 20em siècle

La femme dans le miroir

2.80 / 5 (22 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

La galerie d'art où s'expose une série de vanités était faite pour Adrien : sa mélancolie de jeune veuf y trouve un écho morbide à souhait. Et une obsession : deux toiles d'un maître hollandais du xviie siècle, dont le modèle féminin figure, trois cents ans plus tard, dans le tableau d'un peintre suisse... Coïncidence ? Adrien est persuadé qu'il s'agit de la même femme à la présomptueuse beauté, et pourtant cela ne se peut. Emporté par son idée fixe, il scrute les toiles, analyse leurs pigments, interroge les alchimistes, traque sans cesse les secrets de ces œuvres. La passion, à nouveau, le consume. La femme des peintres, dans son éternel défi à la mort, l'appelle à ses côtés...

Indisponible éditeur

Rupture éditeur

  • Date de parution 20/01/2011
  • Nombre de pages 192
  • Poids de l’article 114 gr
  • ISBN-13 9782266209878
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Ce livre m’a été envoyé par les éditions Robert Laffont que je remercie. Il s’agit d’un nouveau partenariat Livraddict.

 Adrien est un homme en proie à un chagrin immense. Il a perdu, il y a peu, l’amour de sa vie, Emma. Depuis, il survit, affrontant la vie quotidienne tant bien que mal, vivant de son travail de traducteur.

Un matin, sa meilleure amie Lena, débarque et lui propose de l’emmener se balader, histoire de lui changer les idées. Adrien accepte. Les deux amis se promènent dans Paris. Adrien, qui n’est plus habitué au grand air, se sent mal. Lena l’entraîne dans une galerie d’art afin qu’il reprenne ses esprits. La jeune femme, restauratrice et experte en oeuvre d’art, déambule dans la galerie, bientôt imité par Adrien. Ce dernier tombe en extase devant deux peintures représentant deux fois la même femme. Ces peintures sont signées Pieter Haussen, un peintre hollandais du XVIIème siècle et représentent des vanités illustrant la célèbre phrase « memento mori »: « rappelle toi que tu vas mourir ».

Adrien est fasciné et rentre chez lui intrigué. Un peu plus tard dans la semaine, il se rend dans une autre galerie d’art et là il tombe sur un tableau d’un peintre suisse représentant exectement le même femme mais cette fois-ci au début du XXème siècle. Qui est donc cette jeune femme représentée par deux fois à trois siècles d’écart? Est-ce la même?

Commence alors pour Adrien une enquête. Cette femme serait-elle toujours en vie? Aurait-elle trouvée comment atteindre l’immortalité?


J’ai choisi ce livre car le résumé de la quatrième de couverture me séduisait. J’apprécie tout ce qui touche les œuvres d’art. Je me suis donc lancée sans hésiter dans cette lecture. Quelle ne fut pas ma déception!!

En effet, j’ai trouvé que l’intrigue en elle-même était intéressante. Cette histoire de modèle qui se retrouve représenté sur plusieurs tableaux à quelques siècles d’intervalle et vraiment intéressante mais le talent de l’auteur n’a pas suffit à me transporter. Voilà pourquoi.

D’abord, j’ai été étonnée par l’épaisseur du roman. Seulement 213 pages pour mener une enquête. C’est un peu court sachant que l’intrigue met un peu de temps à démarrer.

Ensuite, j’avoue qu’à certains moments l’auteur « étale » sa science. Cela donne des paragraphes indigeste sur l’art pictural, le « memento mori » et j’en passe. On se croirait parfois face un professeur de faculté qui cherche à délivrer un savoir scientifique. Je me serai bien passée de certaines explications superflues. Etait-ce une volonté de combler les trous ou véritablement d’amener une connaissance cruciale au lecteur?

Mais ce que je reproche le plus à l’auteur et qui est, selon moi, la plus grande faute, c’est sa conception des personnages. Ils n’ont pas vraiment de profondeur, de consistance et pire, ils m’ont parfois bien fait rire. Lena, la meilleure amie de’Adrien est un personnage stéréotypé: la rousse incendiaire qui provoque des ravages partout où elle passe. Adrien est un personnage sans consistance. Bon, d’accord, il a perdu sa femme. Il est donc en proie à un terrible chagrin. Mais le garçon n’a aucune personnalité. Pauvre Emma! L’auteur a bien fait de la sacrifier. Quel ennui mortel aux côtés de ce garçon! Enfin, je mentionne la galerie de portraits esquissée par l’auteur. A commencer par Jean-Félicien Virouleau (véridique le nom!!!), un vieillard qui vit sur l’île Saint-Louis et qui a reconstitué dans son appartement l’ambiance d’un navire alors qu’il est PDG d’une entreprise commercialisant des escargots!! Et que dire de la voisine Mme Hérembourg qui ne fait que passer alors qu’elle a une importance capitale dans le déroulement de l’intrigue.

Enfin, le rioman possède sa scène d’anthologie: le bal costumé organisé par Lena. A mourir de rire. On n’y croit pas une seconde. La description des costumes est risible! L’auteur cherche à un moment à faire fantamer son lecteur en décrivant Lena déguisée en phénix. La scène en devient pathétique.

Bref vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout aimé ce roman. L’auteur Tran-Nhut m’a beaucoup déçue alors qu’elle est excellente dans d’autres types de romans (je vous conseille La Poudre noire de Maître Hou).

N’hésitez pas à me donner votre avis.


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