Les Sentiers des Astres Tome 1 Manesh
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couv’ :
Quelque part dans la nordique forêt du Vyanthryr, les gabarres du capitaine Rana remontent le fleuve vers les sources sacrées où réside le Roi-diseur, l’oracle dont le savoir pourrait inverser le cours de la guerre civile. À bord, une poignée de guerriers prêts à tout pour sauver leur patrie. Mais qui, parmi eux, connaît vraiment le dessein du capitaine ? Même le Barde, son homme de confiance, n’a pas exploré tous les replis de son âme. Et lorsque les bateliers recueillent un moribond qui dérive au fil de l’eau, à des milles et des milles de toute civilisation, de nouvelles questions surgissent. Qui est Le Bâtard ? Que faisait-il dans la forêt ? Est-il un danger potentiel, ou au contraire le formidable allié qui pourrait sauver l’expédition de l’anéantissement pur et simple ?
Mon avis :
J’ai longtemps entendu parler de ce livre et toujours en bien, bien que je l’avais en numérique depuis…heu…quelques temps, c’est la version audio qui m’a fait enfin sortir ce livre de ma PAL, un petit bijou :
- L’intrigue :
Dans un royaume en proie à la guerre civile, 2 gabarres remontent le fleuve vers le Nord pour trouver de l’aide auprès du Roi-Diseur, un oracle immortel difficile à trouver. A bord de ces bateaux, des guerriers triés sur le volet sous la conduite du Capitaine Rana et de son second le Barde, Fintan Calafin, s’y trouvent également une étrange femme que tous appellent la Courtisane avec sa petite fille Cunti âgée de 7 ans, Fintan ne sait qui elles sont mais n’osent le demander au Capitaine. Un jour, ils repêchent dans le fleuve un homme aux jambes brisées aux portes de la mort, Fintan est chargé par Rana d’interroger l’homme dès qu’il sera sorti de sa torpeur, en ces temps troublés il lui faut impérativement une réponse, ami ou ennemi ?
- Les personnages :
Des hommes…
Fintan Calafin en tant que narrateur nous fait découvrir ses compagnons d’armes au fur et à mesure de la traversée du fleuve, ce qui les a tous amené à cet instant. Sa fonction de Barde lui permet de manipuler une certaine magie qui pourra les sauver quand ils seront poursuivis par d’effroyables créatures (bonjour le stress ^^) ou pour faire parler un homme qui ne cesse de se défiler. Manesh en nous racontant son histoire nous présente les créatures féériques dont il partage le sang, leur façon d’interagir ou non avec les humains, son mal solaire qui manque de le tuer plus d’une fois. Au détour d’une conversation on découvre qui est Shakti, on comprend que les titres des romans sont des personnages et donc autant d’histoires à découvrir dans le futur.
Et des dieux…
La mythologie est très présente dans ce roman, les dieux vivent parmi les humains et n’hésitent pas à provoquer des troubles, le Porcher et sa harde ainsi que l’Errant sont les Antiques que nous croisons dans le premier tome. Pour féconder les femmes, l’Errant a divers techniques car en tant que géant on voit mal comment il pourrait prendre une humaine, il pourrait donc réduire sa taille ou on apprend aussi qu’il pourrait possiblement prendre la forme d’une pluie d’or ce qui me fait penser à Zeus personnellement. En tout cas les êtres solaires et lunaires sont ennemis mais en tant qu’humain il ne fait pas bon les croiser tout court.
- La narration :
Ce roman est composé de deux histoires entremêlées. D’abord le Dit de Fintan Calafin, le Barde, qui relate façon journal de bord, chaque jour passé et les divers incidents de la traversée du fleuve vers le Nord, s’y mêle ses interrogations sur l’avenir et sur ce passager tombé du ciel à l’histoire merveilleuse mais troublante car il sent que l’homme se défile pour ne pas dévoiler son secret trop vite. Ensuite l’histoire du Bâtard, Manesh, qui dévoile son ascendance et revient sur son enfance et adolescence puis les péripéties qui l’ont mené dans ce triste état.
Que dire du narrateur lui même qui nous conte cette histoire à part ENCORE ! Pour les livres de Jaworski j’étais en extase avec Jean-Christophe Lebert à la narration et je viens donc de découvrir un nouveau narrateur qui lui arrive pleinement à la cheville, Matthieu Dahan est en parfaite résonance avec le texte de Stéfan Platteau, il nous fait vivre l’histoire pleinement.
Synopsis
Quelque part dans la nordique forêt du Vyanthryr, les gabarres du capitaine Rana remontent le fleuve vers les sources sacrées où réside le Roi-diseur, l’oracle dont le savoir pourrait inverser le cours de la guerre civile. À bord, une poignée de guerriers prêts à tout pour sauver leur patrie. Mais qui, parmi eux, connaît vraiment le dessein du capitaine ? Même le Barde, son homme de confiance, n’a pas exploré tous les replis de son âme.
Et lorsque les bateliers recueillent un moribond qui dérive au fil de l’eau, à des milles et des milles de toute civilisation, de nouvelles questions surgissent. Qui est Le Bâtard ? Que faisait-il dans la forêt ? Est-il un danger potentiel, ou au contraire le formidable allié qui pourrait sauver l’expédition de l’anéantissement pur et simple ?
Avis lecture
Cette saga qui m’a tant de fois fait de l’œil…
Pourtant, j’ai longtemps résisté ! Pourquoi ? Eh bien, parce que les retours des lecteurs étaient unanimes : sa richesse est indéniable, mais il vaut mieux se préparer à quelques longueurs. Or, ce que je redoute par-dessus tout avec ce genre de fantasy, c’est de m’ennuyer !
Par chance, Les Moutons électriques ont eu la gentillesse de me proposer les deux premiers tomes en service de presse (par un heureux concours de circonstances, j’ai même reçu le troisième). Forcément, j’y ai vu l’opportunité de déterminer, enfin, si cette histoire me correspondait. Sans conteste, la réponse est oui !
Je remercie donc la maison d’édition pour cette fabuleuse découverte.
Comme un air de L’Assassin royal
Oui, je parle bien du plus grand chef-d’œuvre de Robin Hobb. Malgré ma réticence à apprécier une histoire au regard d’une autre, de mon point de vue, la comparaison se tient. Ainsi, même si chaque saga possède sa propre identité, j’y ai trouvé des similitudes. Dans le style très recherché, dans la manière de creuser les personnages par l’introspection et, finalement, dans cette volonté de laisser l’intrigue se dérouler par elle-même, sans jamais précipiter le rythme. Cela ne signifie pas pour autant qu’elle échoue à tenir le lecteur en haleine, au contraire !
En ce qui concerne les longueurs éventuelles, je ne vais pas vous mentir ; oui, il y en a. Je pense notamment à une traque dans la forêt qui a mis à mal les forces de Manesh, et mes capacités de concentration par la même occasion. Il faut dire que je n’apprécie pas tellement les descriptions de paysage, et ces passages en étaient bien fournis. Soit ! Une fois la traque terminée, j’ai repris avec plaisir ma lecture.
Et si ce rythme lent servait le récit ?
Voilà ce que je me suis dit, alors qu’une partie de moi (toute petite) pestait à l’idée de ne pas avancer suffisamment vite. Néanmoins, cela en dit long sur mon envie de découvrir l’histoire au-delà de ses débuts. Mais patience ! C’est en prenant son temps que Stefan Platteau parvient à instaurer des enjeux plus grands que les héros eux-mêmes.
Le plus étrange, c’est qu’il utilise de temps à autre un procédé que, d’habitude, j’affectionne peu, mais qui ne m’a absolument pas dérangée cette fois, à savoir l’annonce d’une catastrophe imminente en fin de chapitre. À croire que la subtilité fait des merveilles !
Chose moins étonnante, j’ai également apprécié la double temporalité/double narration avec, d’un côté, le récit de la vie de Manesh depuis sa plus tendre enfance et, de l’autre, la quête du capitaine Rana au sein de la forêt du Vyanthryr. Deux histoires qui se complètent, s’alimentent même et permettent de compenser les lenteurs respectives.
Un univers dont on a à peine effleuré l’essence
Nos héros ne sont pas au bout de leurs aventures, c’est une certitude. Les contrées inexplorées sont encore légion, et elles sont autant de promesses de découvertes passionnantes !
Alors, même s’il reste bien des mystères à percer, je suis d’ores et déjà conquise par le worldbuilding. Certes, je me suis parfois sentie perdue dans la masse d’informations, toutefois c’est la preuve tangible que l’univers est suffisamment dense pour soutenir une intrigue d’envergure. Un bon point !
Bien sûr, la magie s’invite régulièrement au cours de l’histoire, mais il y a quelque chose de profondément mystique dans Les Sentiers des Astres qui lui offre une autre dimension. Une véritable profondeur, peut-être ?
La suite très prochainement !
Manesh se terminant sur un véritable cliffhanger, il ne peut en être autrement ! J’ai donc l’intention de me plonger dans Shakti dans les semaines qui arrivent. Affaire à suivre !
Comme chaque mois, Book en Stock donne la parole à un auteur de l'Imaginaire. C'est un rendez-vous littéraire incontournable pour découvrir leurs œuvres, évoquer leurs univers et parler de leur long travail d'écriture.
Novembre sera donc consacré à Stefan Platteau et à Manesh, premier volet de son cycle Les Sentiers des Astres (éditions J'ai Lu), qui s'est illustré dès 2015 en recevant le prix Imaginales. L'occasion était trop belle pour Fantasy à la Carte de ne pas tenter sa chance afin de découvrir enfin l'univers de cet auteur qui a déjà fait beaucoup parler de lui. Merci à Book en Stock et à J'ai Lu Imaginaire d'avoir initié ce partenariat.
Dans Les Sentiers des Astres, Stefan Platteau a choisi de tirer plusieurs ficelles afin de nous conter plus d'un destin. D'un chapitre à l'autre, on suit le quotidien d'un groupe de personnages embarqués sur deux gabares qui remontent le fleuve Framar traversant une nature parfois hostile, parfois mystérieuse. Dans un pays en pleine guerre civile, cette étrange compagnie semble être le dernier espoir pouvant mettre un terme à ce sanglant conflit. En retrouvant la piste du Roi-Diseur, ils espèrent que cet oracle légendaire leur délivrera les secrets de la victoire. En chemin, ils font l'étonnante rencontre d'un naufragé dérivant sur un îlot de branches. Le pensant perdu, ils décident tout de même de lui porter secours. Et contre toute attente, cet homme mystérieux qui se fait appeler "Le Bâtard" survit assez longtemps à ses terribles blessures pour leur conter sa propre histoire.
Voilà comment Stefan Platteau nous fait pénétrer dans son incroyable univers du Vyanthryr.
Avec Manesh, Stefan Platteau démontre d'emblée sa volonté d'être l'auteur d'une fantasy singulière et insolite. L'essentiel de l'action se déroule sur une gabare, lieu pour le moins inattendu pour un genre qui nous a davantage habitué aux chevauchées dans de grands espaces. Et pourtant ces gabares vont nous faire voyager à plus d'un titre. Déjà, elles descendent un fleuve qui borde des espaces inconnus pour ses passagers. Un voyage qui promet son lot de surprises et de découvertes. C'est clairement une promesse d'exploration d'un monde fascinant et effrayant. Ensuite, on voyage à travers les souvenirs d'un inconnu qui se déclare de suite comme fils de fée. Une première révélation qui en dit long sur un récit annonciateur de merveilles.
Cette manière étonnante d'attaquer son récit lui assure l'attention immédiate de ses lecteurs. Les habitués de cette littérature ne manqueront pas de louer l'ingéniosité de cet auteur qui aborde la fantasy d'un point de vue original.
Stefan Platteau a un vrai soucis du détail. Pour nourrir son cycle des Sentiers des Astres, il n'a pas hésité à inventer toute une mythologie dans laquelle son récit va prendre corps. Inspirée par les mythes celtiques, scandinaves ou encore finnois, sa mythologie va donner naissance à des Antiques, des créatures solaires ou lunaires après lesquels ses personnages n'auront de cesse de courir. Détenteurs de grands savoirs, ces dieux semblent pour les héros de Stefan Platteau, la réponse à leurs problèmes ou à leurs interrogations. Course après des chimères ou vraies solutions, ils sont la quête que ces héros hauts-en-couleurs ont décidé de mener.
Seulement Manesh ne fait qu'ébaucher la merveille que renferme cette mythologie inventée par l'auteur. On prend à peine conscience de l'étendue des pouvoirs détenus par ces géants érigés au rang de dieux. Bien sûr, on ne demande qu'à en apprendre plus mais pour Stefan Platteau, c'est un travail de longue haleine qui nécessitera plus d'un roman. D'autant que Manesh n'est pas le seul passager de ces gabares à cacher des secrets.
Voici un partenariat qui m'a permis de prendre la mesure du talent de ce conteur. Arrivée aux termes de ce premier tome, je reste fascinée par cette plume dont l'époustouflant imaginaire m'a subjuguée et je ne demande qu'à poursuivre l'expédition.
Quelque part dans la nordique forêt du Vyanthryr, les gabarres du capitaine Rana remontent le fleuve vers les sources sacrées où réside le Roi-diseur, l’oracle dont le savoir pourrait inverser le cours de la guerre civile. À bord, une poignée de guerriers prêts à tout pour sauver leur patrie. Mais qui, parmi eux, connaît vraiment le dessein du capitaine ? Même le Barde, son homme de confiance, n’a pas exploré tous les replis de son âme. Et lorsque les bateliers recueillent un moribond qui dérive au fil de l’eau, à des milles et des milles de toute civilisation, de nouvelles questions surgissent. Qui est Le Bâtard ? Que faisait-il dans la forêt ? Est-il un danger potentiel, ou au contraire le formidable allié qui pourrait sauver l’expédition de l’anéantissement pur et simple ?
J’ai eu la chance de pouvoir lire le Tome 1 des Sentiers des astres grâce à la dernière masse critique de Babelio. Dans son édition J’ai Lu, un peu un cran en dessous de celle des éditions des Moutons électriques (mais ils restent imbattables de ce côté-là), je me suis plongée à corps perdu dans Manesh. Autant vous le dire tout de suite, c’est un coup de cœur. Stefan Platteau est un conteur né qui déploie un univers complexe mais surtout une langue extrêmement bien travaillée.
Son roman est construit sur le principe du récit enchâssé. Le premier récit est celui du barde, à bord d’une gabarre qui remonte un fleuve ancestral. A bord du bateau, on découvre des guerriers tous aguerris, tous fidèles à leur chef Rana. Ils sont en mission dont le but sera dévoilé bien plus tard. Alors qu’il remonte le fleuve, les guerriers repêchent un homme bien mal en point, accroché à une branche dérivante. Il s’agit de Manesh. Le barde et ses compagnons vont tout faire pour le sauver. Entre Manesh et le barde, une complicité commence à naître. Le barde demande alors à Manesh de lui raconter comment il s’est retrouvé dans cette situation.
Le récit enchâssé commence donc quand Manesh se livre. Conteur hors pair, il va remonter jusqu’à ses origines extraordinaires car Manesh n’est pas un homme comme les autres. Ainsi les souvenirs de Manesh remontent à la surface, métaphore de ce fleuve que les guerriers de Rana remontent également. Les deux histoires se rejoindront tôt ou tard…
Stefan Platteau créé une atmosphère très particulière. Son roman est imprégné de mythologie celte et hindoue et cela fonctionne très bien. Les hommes remontent un fleuve brumeux dont les berges mystiques sont dangereuses. Le récit de Manesh est entouré d’un halo de mystère dans lequel les dieux et les hommes se côtoient. Certaines scènes sont très oniriques presque magiques comme lorsque les guerriers débarquent sur une île bien étrange. L’auteur invoque des divinités parfois attendrissantes souvent cruelles. Il montre que les hommes de Rana ne sont que des hommes sur le grand échiquier de l’univers. Pas d’héroïsme mal venu ici et c’est tant mieux.
Les personnages sont donc un point fort du récit. Il y a d’abord le barde, un être empli de poésie, qui cherche à connaître l’identité de Manesh. Les guerriers qui l’entourent ne sont pas simplement esquissés. Ils possèdent tous une personnalité propre et le lecteur n’a qu’une envie: en savoir plus sur eux. Quant à Manesh, c’est un être mystérieux et complexe qui n’a cessé de m’intriguer et de m’étonner tout au long du récit.
Enfin, la plume de l’auteur mérite d’être saluée. Stefan Platteau déploie une langue somptueuse et travaillée. Il sait parfaitement créer un sentiment de malaise lorsqu’il le faut. J’ai, notamment vers la fin du roman, eu le sang glacé à la description de certaines scènes à la fois onirique et cauchemardesque (le son des cornes de brume me hantent encore). Son style est peut-être parfois contemplatif à force de descriptions mais j’ai adoré cet univers justement foisonnant.
Avec ce conte qui tient à la fois des mythologies nordiques et indiennes, Stefan Platteau nous offre un récit somptueux où les hommes côtoient les dieux dans une langue sublime. Manesh est un premier tome envoûtant qui m’a littéralement emportée loin sur les rives du fleuve aux mille dangers.
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